SPHAEB.0COCCUS crispus.
Mo u s s e d? I r l a n d e .
Fructifie pendant Pété, 7f„
C btptogamie. A lgues.
°rd. Nat. de l l r n i LV. Algues Floridées selon le système u’agaedb.
Caeact. géhériques. Fruit uniforme, souvent sessile, rarement pédicellé, placé à la surface ou à la
marge du frons, composé d'une capsule sphérique ou hémisphérique, à péricarpe fermé ou rarement
déhiscent par un pore terminal, contenant un amas libre de spores.
C aeact. spécifiques. Tige foliacée dichotome à segmens linéaires cunéiformes, capsules hémisphériques
sur la surlace des segmens supérieurs, sessiles, à la fin concaves.
Ueefèce dont il e,t question ici, est une des plu, variables du genre entier. Cependant nous n’avons
trouvé cher nous qu’une petite quantité de. variétés nombreuses, mentionnées dans les systèmes
des Algologues. La forme représentée ici, nous semble s’approcher assez bien du type de l'espèce,
et a été trouvée en fruit sur une pierre sur les côtes de la Frise. Elle diffère peu de la plante,
dessiné, dan, texcellent ouvrage de M. Lynybye, PI. 5 fig. a., et de celle dont (irevüle a
donné la figure dans les algues britanniques. De temps en temps d’autres variétés ont été
trouvées sur nos côtes, nous les rapporterons dans les cahiers suivons.
La couleur de cette jolie Algue est d’un vert pâle ou dun vert pâle tirant au pourpre, ou enfin
dune belle couleur pourprée fort pile. C’est surtout sur les spécimen, plongés dan. l’eau, que
toute la beauté de, couleurs se fait voir. — Les fruits sont dun jaune orange.
La plante fructifiante a été représentée en grandeur naturelle par a , la forme différente de quel-
ques segmens par b , et les fruits vus par une loupe par c.
•Lieu katal. Sur les pierres, les roches et les coquilles marines*
Elle a ete trouvée sur les côtes de la Frise par M. bedibsma, plus rarement sur les côtes Hollandaises.
? i j!<.E-C°H0MIQnE Ct “ 4oIC11" Cette Plante> te compose presque entièrement d’acide pectiqae
ét de differens sels, donne avec du sucre et des matières aromatiques une gelée fort nutritive et d’une
savenr agréable; plus durable que celle du lichen d’Islande ou celle d’Arrowroot. On en fait usage
dans la phthysie tuberculeuse et d’autres maladies des poumons. On prescrit aussi le decoctum prépare
avec de l’eau ou du lait qui possède la vertu roborative du lichen d’Islande sans canscr aucune
irritation, ayant en même temps une action bien appréciable sur les glandes lymphatiques. Les anciens
auteurs, comme p. eu. hou t tu t e, parlent déjà de l’usage qu’en font les peuples maritimes comme
nourriture. Voyez h. vau m u vou ebh o v eb, Viseertatio de Lichene carrachenico. Amsterdam i836- nz
VBizsE, Plantent, voor Apothekers en Artsen, Tom. I , pag. 80 suiv.j Leerboeb tôt de henni, der
.Artsemjgeivassen, pag. 333.