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P h a c a Halleri. Vill. Daupli. 4. p. 4?3- — Colulca australist
Lam. Dicl. 1. p. 354-
Sa racine , qui est tortueuse, un peu ligneuse, donne naissance
à plusieurs tiges étalées , glabres , simples , longues de 2
décim. ; ses stipules sont foliacées, arrondies, obtuses; les
feuilles ont i5 à i5 folioles ovales , glabres ou pubescenles;
les pédoncules sont axillaires, plus longs que la feuille, chargés
de i5 à 20 fleurs serrées, étalées, purpurines; les bractées
sont très-petites ; le calice est pubescent, à poils noirâtres ;
la corolle a les ailes plus longues que la carène , et bifurquées
ou profondément écliancrées à leur sommet : la gousse est pendante,
ovoïde, pédicellée dans le calice , hérissée de poils noirâtres
dans sa jeunesse, glabres dans un âge avancé. Elle
croit dans les lieux pierreux et escarpés des montagnes; en
Piémont au inont Vesoul, au mont Cenis et dans les Alpes des
"Vaudois (AU.) ;en Dauphiné; dansles Alpes du Valais (Hall. ) ;
dans les Pyrénées au pic du Midi et au pic de Bergons , où elle
a été observée par M. Ramond.
5g53. Phaque astragale. Phaca astragalina.
P h a ca astragalina. Dec. Astr. 5a.— Astragalus A lp in u s . Linn.
spéc. 1070. Fl. lapp. t. 9. f. 1 .Lam. Dict. i.^p. 3io .— P h a ca
minima. Ail. Ped. n. ia 56.
Ses tiges sont eouchées, rameuses , longues de 8 à 12 centim. ;
les stinules sont lancéolées, pointues, étalées ou réfléchies; les
feuilles ont de 19 à 25 folioles pubescentes , ovales ou oblon-
gues, obtuses ou échancrées ; les pédoncules sont axillaires ,
plus longs que les feuilles , charges de fleurs violettes , ecarte-es ,
.pédicellées , pendantes ; des bractées sont pointues , très-petites ;
le calice est pubescent, à poils noirâtres ; les ailes de la corolle
sont entières , plus courtes que la carène ; celle -ci est grande
et obtuse ; les gousses sont pédicellées dans le calicependantes ,
renflées, pointues aux deux extrémités, couvertes, sur-tout
dans leur jeunesse , de poils noirâtres, . Cette espèce est assez
fréquente dans les prairies des hautes Alpes et des hautes Pyrénées.
**** Étamines diadelphes ; gousses séparées en 2 loges par
une.cloison longitudinale complette ou incomplette.
D C X C I . O X Y T R O P I S . O X Y T R O P 1 S .
Oxytropis. Dec. — A s tra g a li sp. Linn. Jnss. Lam.
Car. Le calice est, à 5 divisions ; la corolle est papillonacée ;
d e s l é g u m i n e u s e s . 565
sa carène se prolonge au sommet en une pointe droite; la
gousse est divisée en 2 loges complettes ou incomplettes, au
moyen d’une cloison formée par le repli de la suture supérieure.
Obs. Herbes à feuilles ailées avec impaire; à stipules adhérentes
ou libres ; à fleurs disposées en épis axillaires ou radicaux ;
à corolles rougeâtres ou d’un blanc sale.
3954. Oxytropis de montagne. Oxytropis montana„
Oxytropis montana. Dec. Astr. 53. Astragalus mont anus»
Linn. speç. 1070. Lam. Fi. fr. 2. p. 646,. — P h a c a montana•
Crantz. Austr. 422. — Clus. Hist. 2. p. 24p.ic.
Une racine ligneuse, rampante et cylindrique, se divise au
collet en quelques souches courtes, garnies de stipules écailleuses
qui adhèrent latéralement avec la base des pétioles ; les
feuilles ont de 21 à 25 folioles ovales-oblongucs, un peu velues,
souvent courbées en gouttière et glabres en dessous ; les pédoncules
sont droits, longs d’un décim., et paroissént naitro
de la racine; ils portent un épi de 7 à 12 fleurs étalées » purpurines
ou violettes ; le calice est cylindrique , velu ; l’étendard
de la corolle est ovale, à peine plus long que les ailes; la
carène est munie vers le sommet d une pointe courte et peu apparente
: les gousses sont droites, Velues , oblongues, presque
cylindriques , terminées parle style, divisées en 2 loges par une
cloison incomplette. Elle est assez frequente dans les prair.es
sèches et élevées des montagnes; dans les Alpes; au Mont-d Or
et au Caulal ; dans les Pyrénées.
5.955. Oxytropis d’Oural. Oxytropis Uralensis.
Oxytropis uralensis. Dec. Astr. 55. — Astra g alus uralensis.
Linn. spec. 1071. Jacq. ic. rar. 1. t. 155. Lam. Dicl. i . p . 3i 8.
non Vill. — Astragalus sericeus, Lam.Fl. £r. 2. p. 6q5. —-
Hall. Helv. n. 410. t. 14.
Sa racine est dure, ligueuse; sa tige est 1res—courte, et le
collet de la racine est garni de stipules écailleuses adhérentes
au pétiole; les feuilles sont radicales, à 27 ou 01 folioles oblon-
gues, pointues, garnies sur leurs deux surfaces de longes poi.s
soyeux et blanchâtres ; les pedoncyles sont puis longs que les
feuilles , sur-tout après la fleuraison , très-velus, naissent du
collet, et portent un épi de 20 à 2.5 fleurs purpurines ou violelles,
serrées , presque droites ; la corolle dépasse peu le calice, qui est
très-velu ; les ailes enveloppent le dos de la carène ; celle-ci se
prolonge vers le sommet en une pointe courte; les gousses
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