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 étendue. ©.  Elle  croît  dans  les  champs  et  les  lieux  incultes  en  
 Provence  (Gér. ). 
 3909. Luserne  toupie.  Medicago  turbinât à. 
 Medicago  turlinata.  Ail. Ped.  n.  i i 55.  —  Medicago  polymor-  
 p h a ,  $. Linn.  spec  1098. — Medicago  inermis,  J.  Lam.  Fl.  
 fr.  2,  p.  586. —   Medicago  torna ta ,  a..  C,am.  Dict, 3.  p.  633.  
 Moris.  s.  2.  t.  i 5.  f. 5. 
 Cette  espèce  ressemble  beaucoup  à  la  précédente,  mais  ses  
 stipules  sont  moins  profondément  dentees  ;  ses  folioles  sont  
 presque  rhomboïdales  ;  ses pédoncules  ne portent  que  une  à  2  
 fleurs,  et  sur-tout  ses  gousses  sont plus  grosses,  ont  le  bord  
 épais  et  calleux,  èt  sont  roulées  sur  elles-mêmes  de  manière  à  
 former  un  cylindre  un  peu  ventru  dans  le  milieu  ,  convexe  
 aux  deux  extrémités,  et  dont  les  spires  sont  assez  rapprochées. 
   q .  Cette  plante  croît  dans  les  champs  parmi  les  moissons  
 dans  les  provinces  méridionales ;  à  Nice  (Ail. );  en  Provence  
 ( Gér. ) ;  en  Languedoc  ( Gou.  ). 
 3910. Luserne tuberculeuse. Medicago tuberculata. 
 Medica go  tuberculata. W ild .  spec.  3. p.  1410. — J. Bauh.Hist. 
 2.  p.  385.  f.  1. 
 Elle  ressemble  aux  deux  précédentes  par  sa  gousse  roulée  
 sur  elle-même  5  ou  6  fois,  de  manière  à  prendre  la  forme  
 d’un petit  tonneau ;  mais  elle  en  diffère  par  cette même gousse,  
 dont  le  dos  est chargé  de deux  rangées  de  tubercules  courts  et  
 épais,  disposés  symétriquement  des  deux  côtés  d’une  suture  
 saillante;  les  pédoncules  ne  portent  que  une  ou  2  fleurs;  les  
 stipules  sont  petites,  élargies  et  dentées  à  leur  base.  q -  Elle  
 croît  dans les  provinces méridionales  (Desf. ). 
 •j-j-  Gousses pubescentes  ou  cotonneuses, un p eu  épineuses* 
 5911. Luserne roide.  Medicago rigidula. 
 Medicago  rigidula. Lam. Dsct.  3.  p. 634-  an Linn  ? 
 Cette  plante  est  plus  voisine  de  la  luserne-barillct  que  des  
 autres  espèces du même  genre ;  ses  tiges  sont  droites ,  glabres,  
 hautes  de  5-4  décim. ;  ses  stipules  sont  petites,  lancéolées,  
 dentées  à  la  base  ;  ses  folioles  sont  pubescentes  en  dessous,  
 en  forme  de  coin  ,  obtuses ou  tronquées  au  sommet  ,  dentelées  
 dans leur partie  supérieure;  les  pédoncules  portent  2-5  fleurs ;  
 les  gousses  sont  couvertes  d’un  duvet  court  et  serré,,  roulées  
 5 ou 6 fois en spirale,  de  manière à  prendre  la  forme  d’un petit 
 tonneau 
 toilneâu  cylindrique,  un peu  applati  aux  deux  extrémités,  hérissé  
 sur le  dos  des  spires  de  petits  tubercules  aigus  qui  parois-  
 sent des épines avortées. ©.  Elle croît dans le midi de la France ;  
 on la  retrouve dans  les  fossés  d’Orléans  ( Dub.) ? 
 3912.  Luserne velue,  Medicago villosa. 
 et.  Leguminibus  depressis,  aculeis  longioribus.  .—  Medicago  
 Gerardi. W^ild.  spec.  3. p.  j4i 5, 
 /?.  Leguminibus  cy lindricis,  aculeis  brevioribus. —  Medicago  
 hirsuta. XllniJ. Fl. paris. II. 1. p. 390. 
 Ses  tiges sont nombreuses,  couchées,  longues de  1-2 décim.;  
 les  stipules  sont  petites,  dentées ;  les  folioles  sont pubescentes  
 en dessous,  dentées vers le sommet  en  forme de  coin  très-évasé  
 et  arrondi vers  le  haut ;  les pédoncules portent environ 2 fleurs;  
 les  gousses  sont couvertes  d’un  duvet  court  et  serré ,  et roulées  
 4  ou  5  fois  en  spirale  sur  elles-mêmes.  La variété  oc.  a  le  fruit  
 assez  gros,  large  ,  applati,  orhiculaire,  et  le  dos  des  spires  est  
 hérissé  d’épines  longues,  saillantes  ,  crochues  à  l’extrémité.  
 Dans  la  variété  (i,  les  gousses  forment  des  tours  de  spires  
 moins  larges  ,  ce  qui  donpe  au  fruit  Une  forme  plus  longue ,  
 plus  cylindrique ;  le  dos  des  spires  porte  des  épines  roides,  
 plus  courtes  que  dans la variété et,  et de même crochues  à  i’ex-  
 trémité.  O.  Elle  croît  dans  les  champs  et  les  lieux  stériles  en  
 Provence,  en  Dauphiné,  aux  environs  de  Paris. 
 3913.  Luserne naine,  Medicago minima. 
 et.  Medicago  hirsuta. AIL Ped.  n.  1156.  — Medicago polymor-   
 p h a ,  K.  Linn.  spec.  1099. — J. Bailli.  2. p.  386.  f.  1. 
 $.  Medicago  minima,  a.  Lam.  Dict.  3.  p.  636. —   Medicago  
 polymorpha . /a . Linn.  spec. 1099. —  J. Bauh,  2. p.  386.  f.  1. 
 y .  Medicago  recta. Desf.  Atl. 2. p.  212. W ild .  spec. 3. p.  14,5, 
 Cette  espèce  se  distingue  de  toutes  les  autres à  sa  surface velue  
 et un peu blanchâtre;  à Ses  stipules entières ou à peine  càetlà  
 dentées;  à  ses  fruits  assez  petits,  qui  décrivent  5  ou  4  tours  
 de  spires,  et  qui  sont  hérissés  d’épines  droites  en  forme  d’a-  
 lène,  légèrement  crochues  au sommet.  La  variété  et,  qui croît  
 dans  les  champs  et  les  prés  un  peu  humides,  est  peu  velue  
 Couchee,  longue  de  2-5  décim.  La  variété  /g,  qui  croît  dans  
 les  lieux  sees  et  stériles,  est  étalée  ou  presque  droite,  longue  
 de  1  déciin.  ,  très-velue  et  blanchâtre.  La  variété  y ,  qu’on  
 trouve  dans  les  lieux  chauds  et  stériles  des  environs  de  Narbonne, 
   est  encore  plus  velue,  plus  petite,  et  ne  diffère  de  la  
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