4356. Tabouret à feuilles Thlaspi heterophyllum.
variables.
Par son port et sa fleuraison , cette plante ne peut être rapprochée
que du tabouret des Alpes; mais elle en diffère beaucoup
par la forme de ses feuilles ; uue racine cylindrique ,
pivotante , donne naissance à 5 ou 6 tiges simples, longues de
1-2 décini. , glabres ou à peine chargées de quelques poils,
un peu étalées à la base , puis ascendantes ; les feuilles sont
toutes glabres ; les radicales sont pétioîées , obtuses , les unes
ovales et entières, lès autres sinuées, la plupart découpées en
ly re , avec le lobe terminal , grand et arrondi : les feuilles de
la tige sont droites, appliquées contre elle, assez petites, nombreuses
, oblongues , pointues , un peu dentelées dans le bas ,
prolongées à leur base en 2 oreillettes courtes , descendantes et
remarquablement fines et pointues : les fleurs neparoissent différer
de celles du tabouret des Alpes , que parce qu’elles sont un
peu plus petites : la silicule est ovale , légèrement échancrée.'^.
Cette plante a ete trouvée dans les Pyrénées voisines de l’Espagne,
par M. Clémente. Je la décris d’après l ’herbier de M. Clarion.
4257. Tabouret de? campagnes. Thlaspi campestre.
T , eampeslre. L in n .sp e c .g0 2 . — '/'. hirsutum, Lam. F l. fr.
2. p. 465. — T .v u lg a liu s . Roue. F l. nord. 2. p. 6g. — Fnchs.
Hist. 3 o6 . ic.
Sa tige est haute de '1 decim. . droite , cylindrique, chargée
o un duvet fin et blanchâtre, simple dans la plus grande partie
de sa longueur , mais un peu rameuse vers son sommet ; ses
feuilles radicales sont oblongues, spatulées , rétrécies en pétiole
à leur base , dentées , sinuées , et souvent pinnatifides dans
le voisinage de leur pétiole : celles delà tige sont lancéolées , embrassantes
, en forme de fer de flèche , déntées dans leur partie
inférieure , éparses, nombreuses et plus longues que les entre-
noeuds ; les unes et les autres ont un aspect blanchâtre , et sont souvent
chargées d’un duvet fort court elpeu apparent : lesfleurs sont
petites, de couleur blanche , portées sur,des pédoncules velus,
et disposées en grappes terminales : les calices sont un peu rougeâtres
à leur sommet: les siliques sont glabres, parsemées sur
leur surface de petits tubercules , entourées vers le sommet
d’un rebord large et obtus ; l’échancrure est très-petite, et le
style peu ou point apparent. © AU., d" Lin. Il croît dans les
champs parmi les moissons.
4258. Tabouret hérissé. Thlaspi kirtum.
T . hirtum. Linn. sp e c .g o i.— T . hirsutum , Lam. Fl. fr. 2. p.
465. — C. Bauh. Prod. p. 47- ic.
Cette espèce est voisine de la précédente par son port et ses
caractères ; elle en diffère, jiarce que les feuilles de la tige sont
beaucoup plus velues ; que celles qui naissent près de la racine
sont glabres , ovales, un peu sinuées et rétrécies en pétiole , que
les fleurs sont trois fois plus grandes , et que les capsules soirt
hérissées de poils blanchâtres, çj" Lin. , AU. Il croît dans les
terreins glaiseux en Dauphiné à Serres , à l’Epine , près de Gap
(Vill.)j à Nice et à Oneille (AU. ); dans les lieux herbeux le
long des haies en Provence ( Gér. ) ; à la Colombière, la
Valette et Montferrier près Montpellier (Gou. ); à Chantilly et
Falguières près Montauban (Gat. ).
D C C X L Y I I I . I B Ë R I D E . I B E R I S.
Iberis. Linn. Juss, Lam. Goertn.
C a r . Ce genre a 2 pétales extérieurs beaucoup plus grands
que les 2 autres; son fruit est semblable à celui des tabourets.
Obs. Les fleurs sont blanches ou violettes, disposées en grappe
courte ou en véritable ombelle ; les feuilles sont simples ou découpées
, souvent un peu charnues; les tiges de quelques espèces
sont demi-ligneuses.
§. Ier. Fruits disposés en grappe.
425g. Ibéride de tous les mois. Iberis semperflorens.
I . semperflorens. Linn. spec. go4- Lam. D ic t.3. p. 220. — Bocc.
sic. t. 22. f. a. 1.
Celte plante est indigène de la Sicile, mais elle est très-
répandue dans les jardins, oh on la cultive pour la beauté de
ses fleurs ; elle est connue sous les noms d’Ibéride de Perse ,
téraspic , thlaspi ou taraspi dès jardiniers ; elle se distingue
de toutes les autres espèces du même genre par sa tige ligneuse ,
qui s’élève presque à 1 mètre de hauteur, par ses feuilles glabres,
un peu épaisses, entières, oblongues, en forme de spatule,
obtuses au sommet; ses fleurs sont blanches , disposées en
corimbe , et sont épanouies pendant l’automne et l’hiver; les
silicules sont larges , applaties , tronquées au sommet. ï>.
4260. Ibéride toujours-verte. Iberis sempervirens.
I . semper virens. Linn. spec. go5. Lam. Dict. 3.p. 220.— /. sa.ra-
t il is , v ar .fi. Lam. Fl. fr. 2. p\ 6^4- — Riv. Tctr 224. f. 1.