5 faisceaux. ?f. Cette plante croît dans les prés un peu humides
et au bord des ruisseaux des provinces méridionales ; aux environs
de Nice (Ail.) ; en Provence (Gér.) ; à Boutonet, Lattes
et Selleneuve près Montpellier; aux environs de Narbonne.
4581. Millepertuis des marais. Hjpericurn elodes.
H . elodes. Linn. spec. n o 6 . Lam. Dict. \ . p. 1^4-— B . tomentosum,
jS. Lam. Fl. fr. 3. p. i 5a. — H. tomentosum. Dur.
Bourg. 1. p. 219.
Cette plante est très - voisine du millepertuis cotonneux ;
mais sa tige est foible, herbacée, pubescente , cylindrique ,
couchée , rampante à sa base ; ses feuilles sont ovales, arrondies
, sessilés, pubescentes; ses calices sont glabres, bordés de
dents glanduleuses et noirâtres; ses fleurs restent peu de temps
épanouies dans le milieu du jour. Elle croît dans les prés
très-humides et les marais tourbeux : on la trouve dans les
mares de Franchard près Fontainebleau ; dans les environs
d’Anvers (Slat.) ; en Belgique (Lest.); aux environs de Caen
(Rouss. ) ; à Louan et Saint-Cir près Orléans (Dub.); en
•Bourgogne ( Dur. ) ; à la baie de Verrières près Nantes
{ Bon. ) ; aux environs de Dax ( Thor. ) ; de Sorrèze; dans les
Pyrénées.
4582. Millepertuis nura- Hjpericurn nummumulaire.
larium.
H . nummularium. Linn. spec. 1106. Lam. lllnstr. t. 643. f. 3. —
Pluk. t. 93. f. 4*
Ses tiges sont hautes de g - i5 centim., très-grèles, foibles ,
ascendantes, cylindriques , et souvent un peu branchues; ses
feuilles sont petites, orbiculaires, glabres, vertes en dessus ,
et légèrement blanchâtres en dessous ; elles sont bordées postérieurement
de points noirs extrêmement petits ; les fleurs
sont terminales et disposées en un bouquet ou une espèce de
panicule courte et peu garnie ; les calices sont obtus , bordés
de dents noires et glanduleuses.2C Cette plante croît sur les
rochers des montagnes ; en Dauphiné près la grande Chartreuse
sur le chemin des Echelles ; au mont de la Grotte, en
Savoie (AU.) ; dans les Pyrénées ; les Vosges ( Buch. ) ; les
montagnes du Bugeyr ( Latourr. ).
4583. Millepertuis à feuilles Hjpericurn coris.
de coris.
U . coris. Linn. spec. 1107. — H. verticillatum. Lam. Fl. fr. 3. p .
149. — J. Bauh. 3. p. 2. p. 384. f. 3.
Sa tige est haute de 2 decim., cylindrique, dure, rougeâtre
et très-branchue dans sa partie inférieure ; ses feuilles sont
petites, nombreuses, étroites, obtuses, linéaires, roulées sur
les bords, glabres et toujours disposées 5 ensemble à chaque
noeud, indépendamment des jeunes pousses ou des stipules qui
font souvent paroître les verticilles plus garnis ; les fleurs sont
terminales , pédonculées et en petit nombre : leurs pétales sont
2 ou 5 fois plus longs que le calice; celui-ci a des folioles
linéaires bordées de dents noires et glanduleuses. ty. Il croît
parmi les rochers sur les coteaux arides de la Provence ; du
Piémont et des environs de Nice (Ail.).
QUATRE-VINGT-DIXIÈME FAMILLE.
É R A B L E S . A C E R A .
A c c r a . Jnss. — Malpighiacearum gen. Vent. — Trihilatarunt
g en . Linn. — Tiliarum g en . Adans.
Arbres élevés , à bourgeons coniques , écailleux, souvent
visqueux , à feuilles opposées, simples ou composées; leurs
fleurs sont axillaires ou terminales, ordinairement hermaphrodites
, portées sur des pédicelles souvent articulés dans le mi-r-
lieu ; leur calice est persistant, d une seule piece à 5 divisions ;
la corolle est rarement nulle , ordinairement insérée sur un
disque hypqgyne, à 5 pétales rétrécis en onglet et alternes avec
les divisions du calice; les étamines sont distinctes, en nombre
déterminé, insérées sur le disque; l’ovaire est simple ou à 5
lobes ; les stigmates sont au nombre de 1 à 2 ; le fruit est capsulaire,
à 2 ou 5 loges monospermes ; les graines n’ont point
de périspertne, et ont leur radicule penchée sur les lobes.
Cette famille diffère à peine de celle des Malpighiacées ,
avec laquelle Ventenat et Lamarck la réunissent.
D C C C V . É R A B L E . A C E R .
A c e r . Tourn. Linn. Juss. Lam. Goertn.
C ar. Le calice est à 5 parties, la corolle à 5 pétales; les
Iii a