portées sur des pédoncules plus courts que les feuilles : on en
trouve à 5 ou 4 parties sur le même pied ; les graines sont oblon-
gues , courbées, anguleuses, striées en travers ( Sm. ). ©.Elle
croît dans les mares , les fossés inondés, et le bord des lacs ;
aux environs de Paris, à Franchart près Fontainebleau (Vaill.);
sur les bords de l’Adour au-dessus du pont de Tarbes, selon
M- Ramond. La variété $ , qui n’a que 6 étamines , croît
aux environs du Mans (Desp.).
4387. Elatine fausse-alsine. Elatine alsinastrum.
E . alsinastrum. Linn. spec. 527. Lam. Illnstr. t. 320. f. £. — E .
’ver iicilla ta . Lam. Fl. fr. 3. p. 11. — Vaill. Bot. t. 1. f.6 .
Sa tige est simple, un peu épaisse, garnie dans sa partie inférieure
de petites racines fibreuses, flottantes , disposées à la
manière des feuilles, et s’élève au-dessus de la surface de l’eau
de quelques centimètres , dans une direction assez droite ; ses
feuilles sont nombreuses à chaque noeud , et forment des ver-
ticiiles *peu écartés : celles qui sont cachées sous l’eau , sont
capillaires , ot longues de 2 centim. ; mais les autres sont beaucoup
plus courtes , plus élargies, lisses et un peu succulentes : les
fleurs sont petites , de couleur blanche , portées sur de très-
courts pédoncules, axillaires et verticillées comme les feuilles :
le calice est à 4 parties ovales ; les pétales sont persistans, arrondis
, alternes avec le calice ; les 8 étamines sont égales en
longueur aux pétales ; l’ovaire est orbiculaire , déprimé au sommet
, chargé de 4 petits styles jaunâtres ; la capsule est sphérique
, un peu enfoncée au sommet, à 4 valves, à une loge:
le centre de la capsule est occupé par un réceptacle charnu ,
globuleux, muni de 4 appendices membraneux, alternes avec
les valves : les graines sont nombreuses, vertes, cylindriques,
adhérentes aux appendices du réceptacle, ty. Elle croît
dans les mares et les fossés inondés aux environs de Paris , dans
les forêts de Fontainebleau , Senart et Bondy ; auprès de
Strasbourg; de Miilhausen ( Hall. ).
DCCLXXYIII. S F A R G O U T E . S P E R G U L A .
Spergala. Linn. Juss. Lam. Groertn. — A ls in e s sp, Tourn.
C ar. Le calice est à 5 parties , la corolle a 5 pétales entiers,
5 ou 10 étamines , 5 styles ; la capsule a une loge , 5 valves.
O b s. Les feuiues sont souvent verticillées et munies de
stipules.
§. Ier. Des stipules à la base des feuilles.
4 3 8 8 . S p a rg o u te des champs. Spergula arvensis.
S . aivensis. Linn. spec. 63o. Lam. Illustr. t, 3q2. f. 1. Fl. dan.1
t. io33.
Ses tiges sont hautes de 2 décim. , articulées, rameuses ou
fourchues vers leur sommet , et médiocrement velues : ses
feuilles sont linéaires, plus courtes que les entre-noeuds , et au
nombre de 8 à 1 2 à chaque verticille ; les fleurs sont blanches,
terminales , presque paniculées , et portées sur des pédoncules
divergens et pendans lorsqu’ils sont défleuris : le
nombre des étamines varie de 5 à ro : les graines sont arrondies
, convexes des deux côtés, un peu chagrinées à leur maturité,
entourées d?une nervure ou d’un rebord avorté à peine
visible. ©. Elle croît dans les champs sablonneux.
4389. S p a rg ou te à c in q Spergula pentandra.
étamines.
S. pentandra. Linn. spec. 63o. Lam. illnstr. t. 3q2. f. 3.
Elle a le port de la précédente,. mais elle est plus petite
presque toujours glabre elfe porte un moins grand nombre
de "feuilles et de fleurs; ses étamines sont presque toujours au
nombre de 5 ; ses graines sont comprimées, lisses, entourées
d’une large bordure blanche et membraneuse, q . Elle croît
dans les lieux sablonneux.; au bois de Boulogne et ailleurs dans
les environs de Paris ; au pont de Beauvoisin (Yill. ) , etc.
§. II. Point de stipules.
4390. S p a rg ou te n o u eu se . Spergula nodosa.
S . nodosa. Linn. spec. 63o. Lanr. Fl. fi. 3. p. 54- —• Plnk. t. y.
f. 4-"” J- Bauh. 3. p. 724. ic.
Sa tige est droite, simple ou rameuse par là Base, haute
de 1 décim- , très - menue , presque filiforme , glabre et garnie
d’articulations nombreuses, fort rapprochées les unes des
autres., sur-tout celles du sommet; ses feuilles-sont linéaires et
reunies par la base : les supérieures sont extrêmement courtes,
et les jeunes pousses qui.sont dans leurs aisselles, les font paroître
fascieulées, et donnent un aspect noueux à la tige : les fleurs
sont blanches, pédonculées et latérales ou terminales : le calice
a ses folioles ovales , obtuses, lisses, sans nervures. La grandeur
de celte.plante est de 5 centim. environ dans les lieux secs,
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