lâche et étalé , à leur disque muni de 4 glaces , à leur silique
terminée par une languette saillante.
O b s . Les fleurs sont jaunes ou blanches ; les espèces dont
le fruit n’est pas terminé par une languette, doivent être rejetées
parmi les sisyinbres.
~4 I09 • Moutarde noire. S inapis nigra.
S inapis nigra. Linn. spec. 933. Lam. Fl. fr. 3. p. 492. — J.
Bauh. Hist. a .p .855. ic.
j8. Sinapis incana. Thnil. Fl. paris. II. 1. p. 343. non Linn.
Cette espèce se distingue à ses siliques glabres , tétragones ,
droites'et serrées contre la tige , et terminées par une corne
extrêmement courte : sa tige est hante d’un mètre, légèrement
velue et très-rameuse ; ses feuilles sont un peu charnues , et ressemblent
à celles de la rave, mais elles sont moins grandes : les
inférieures sont chargées de quelques poils écartés , et toutes
les autres sont ordinairement glabres ; les fleurs sont petites,
de couleur jaune , et disposées en grappes terminales; les semences
sont globuleuses et de couleur brune. Q. Cette plante
croît dans les champs arides et pierreux.
4110. Moutardefausse-roquette. Sinapis erucoides.
Sinapis erucoides. Linn. spec. 9?)4- Lara. Dict. 4- p. 344- Jacq.
Hort. Yind. t. 170. — Barr. ic. t. i 32.
Elle se distingue à son calice velu ; sa racine est grêle ; sa
tige est droite , peu rameuse , glabre ou pubescente, haute de
2 à 4 décim. ; les feuilles sont oblongues , obtuses , glabres ,
rétrécies à la base , à-peu-près découpées en forme de lyre ;
les supérieures sont simplement sinuées à la base; les fleurs sont
blanches, disposées en grappes qui s’alongent après la fleurai—
son; les siliques sont écartées de l’axe , droites, lisses , grêles,
portent un grand nombre de graines et se terminent par une
corne assez courte. O. Elle croît au bord des vignes et des
chemins , dans les provinces méridionales ( Desf. ) ; aux environs
de Narbonne.
4111. Moutarde des champs. Sinapis arvensis.
Sinapis arvensis. Lino. spec. 933. Lam. FI. fr. 2. p. 493. —
Fuchs. Hist. 257."ic.
Sa tige est haute de 5 décim. , dure, rameuse et chargée de
quelques poils dans sa partie inférieure ; ses feuilles sont larges
, presque glabres , n’ayant qu’une couple de pinnules à
leur base , et quelquefois toutes simplement dentées : les fleurs
sont jaunes , plus grandes que celles des espèces précédentes ,
et les pétales sont arrondis à leur sommet ; les siliques sont
pafaitement glabres , écartées de l’axe , presque horizontales ,
longues de 4 à 6 centirn. en y comprenant leur corne, et contiennent
des semences d’un rouge-brun. O. Celte plante est
commune sur le bord des champs ; elle porte les noms de seneve ,
jotte.
4112. Moutarde d’Orient. Sinapis Orientais.
Sinapis Orienlalis. Linn. spec. 933. Aman. 4* P- fPjff
0. Sinapis hispida. Balb. Mise. p. 33. non Sehonsb.
Elle ressemble à la moutarde des champs , mais ƒ lie diffère
de cette espèce , ainsi que de toutes les autres du même genre ,
par ses siliques cylind. iques , garnies de petits poils un peu
roides , dirigés en arrière , terminées par une corne droite ,
glabre et comprimée ; la plante est à-peu-près glabre; sa tige
est droite , haute de 5 décim. , divisée en rameaux divergens;
les feuilles sont ovales-lancéolées , irrégulièrement anguleuses
ou sinuées, pointues , pétiolécs dans le bas , sessiles et en
petit nombre dans le haut de la plante ; les fleurs sont d’un
blanc jaunâtre , disposées en grappes serrées pendant la fleu-
raison et qui s’alongent beaucoup pendant la maturité ; les
semences sont d’un roux brun ; les poils des siliques sont surtout
visibles dans celles dont les graines avortent. O. Cette
plante est [assez commune dans le comté de Neuchâtel, où
elle a été découverte par M. Chaillet ; elle se retrouve à
Mayence (Koel.). — La variété g , qui croît à Maunana , près
Breglio, en Piémont, ne diffère de la précédente que par
ses feuilles inférieures plus pinnatifides.
4115. Moutarde blanche. Sinapis alla.
Sinapis a l la . Linn. spec. 933. Lam. Illustr. t. S66.
jg. Sinapis fie x u o ta . Poir. Dict. 4- P- 341 —
Sa tige est haute de 5 décim. , légèrement velue, cylindrique
, striée et un peu rameuse, mais moins que celle de
l ’espèce précédente; ses feuilles sont pétiolées, ailees a leur
base , avec un lobe terminal assez grand , pointu , dente , et
souvent lui-même trilobé : elles ne sont velues que sur eur
pétiole et sur leurs nervures postérieures : les fleurs sont d un
jaune pâle : les siliques sont hérissées de poils ouverts, beaucoup
plus petites que leur corne, laquelle est pubescente à sa