de bas en haut. If. Cette plante croît dans les lieux ombragés
et un peu humides, parmi les saules et dans les montagnes.
4° 99* Corydalis jaune. * Corjdctlis lutea.
Fumaria lutea. Linn. Mant. 258. Lam. Dict.-a. p. 56'g. _F u -
maria capnoides. Ail. Ped. n. 1084. non Linn. — Cnpnoides
lutea. Goertn. Fruet. a. p. i63. 1. 1 15. f .3— Corydalis. Matth.
808. i c .— Barckhausenia lutea. Fl. wett. 3. p. i g ._Lob. ic.
758. f. 2. — Hall. Hclv. n. 347. — Dalech. Hist. iag3. f. 1.
Sa racine est fibreuse; ses tiges sont hautes de 2 décim.,
menues , lisses et fort tendres; ses feuilles sont très-décôupées,
et leurs ramifications sont terminées par des espèces de folioles
ou des lobes élargis, incises, obtus et d’un verd glauque un peu
cendré : les fleurs sont jaunes , disposées en grappes courtes ,
lâches et garnies de bractées fort petites et très-pointues ; leur
éperon est court, très-obtus; leur capsule est plus courte que
la corolle, oblongue, un peu crépue, et renferme 6-8 graines
noires, lisses, comprimées. 2f . Cette plante croît dans les lieux
montueux des provinces méridionales ; aux environs de Narbonne;,
de Nice (AU.). -, . N j
4100. Corydalis à vrilles. Coridalis claviculata.
Fumaria claviculata. Linn. spec. g85. F l. dan. t. 340._ Lob.'
ic. t. j 58. f. 1.
Sa tige est grêle , foible , grimpante , longue de 2-4 décim. ;
ses feuilles ont un pétiole rameux, terminé par une vrille rameuse,
chargé par 2 ou (dgns le bas de la plante) 4 branches
opposées 2 à 2 , divisées en 5 lobes ovales-oblongs , rétrécis
en pétioles à leur base , et imitant de vraies folioles ; leur
consistance est délicate; les pédoncules sont axillaires.ou opposés
aux feuilles, longs de 4 centirn. , chargés de 7-8 fleurs
jaune? assez petites, disposées en grappe. Je n’ai pas vu les
fruits , qui, selon Smith , sont des siliques lancéolées , lisses ,
remplies de 2-5 graines. O. Elle croît dans les lieux pierreux
parmi les buissons , le long des haies. M. Dégland l’a trouvée
dans les environs de Rennes. On la trouve dans le bois de Launay
et à Gigant près Nantes ( Bon. ) ; aux environs du Mans
(Desp.) ; le long des vignes en Languedoc (Lam. ) , à Fabrègue,
Mijoulan et Launac près Montpellier (Gou. ).
D C C X X I V . F U M E T E R R E . F U M A R I A .
Fumaria. Tourn. Goertn. Moench. Vent. — Fumarice sp. Linn.
Juss. Lam.
Car. Le calice est très-petit; la corolle à 4 pétales inégaux,
D E S P A P A Y É R A C É E S. 63<)
irréguliers, dont un prolongé en éperon; les filamens des étamines
sont soudés en 2 faisceaux qui portent chacun 3 anthères;
le fruit est une noix sphérique à une loge , à une graine attachée
par un cordon ombilical, à la paroi intérieure du fruit.
4101. Fumeterre grimpante. Fumaria capreolata.
Fumaria capreolata. Linn. spec. ()&5. Smith, brit. j5i . — F u maria
officinalis, var. Huds. Angl. 3og. Ger. Gallopr. 2g3.
Sa lige est rameuse , foible, grimpante, longue de 3 décim.
et plus; ses feuilles sont deux fois ternées , à folioles plus larges
que dans la fumeterre officinale , et divisées en 3 lobes oblongs
terminés par une petite pointe : dans les feuilles du haut de la
plante , les branches des pétioles- se courbent et s’entortillent
autour des corps voisins, de sorte qu’elles ressemblent alors à de
véritables vrilles : les fleurs soqt disposées en épi lâche, plus
grandes que dans la fumeterre officinale; leur corolle est couleur
de chair, avèc le sommet d’ un pourpre noir; après la fleu-
raison . les pédicelles se courbent et portent une capsule globuleuse
, lisse, presque luisante. O. Cette plante croît dans les
champs et le long des haies humides ; en Languedoc ; en Provence
(Gér.); entre la Prea et Rastello en Piémont (A il.) ;
à la plaine de Launac et à Fabrègues près Montpellier (Gou.J.
4102. Fumeterre officinale. Fumaria officinalis.
Fumaria officinalis. Linn. spec. 984. Lam. Dict. 2. p. 507. Fl.
fr. 2. p. 669. var. «t. — Fuchs. Hist. 338. ic.
Ses tiges sont menues, rameuses , diffuses , lisses ,- tendres,
et hautes de 2-5 décim.; ses feuilles sont très-divisées, et
leurs découpures sont un peu élargies , planes , légèrement obtuses
et jamais capillaires : les fleurs forment des épis assez
lâches , et varient du rouge pâle au pourpre , sur-tout le sommet
de leur corolle, qui est toujours taché d’un rouge foncé ;
on en trouve une variété à fleur blanche; les calices sont dentelés
; les fruits sont des capsules monospermes , globuleuses ,
très-obtuses, presque échancrées au sommet, lisses et non tuberculeuses.
© .Elle croît dans les jardins , les champs et les lieux
cultivés ; elle est un peu amère, incisive, aperitive et utile
dans les maladies de la peau.
4 103. Fumeterre à petite fleur. Fumaria parviflora.
Fumaria parviflora. Lara. Dict. 2. p. 567. — Fumaria spicata,
fl. Lirai.'Syst. Nat. ed. i 3. p. 47°- Lam. FL fr. 2. p. 66g. —
Vaill. Bot. 56. t. 10. f. 5.
Sa tige est grêle, rameuse , étalée , longue de 2-3 décim.;