d’une foliole terminale fort grande, ovoide, un peu charnue,
et e 2 folioles latérales extrêmement petites ; les fleurs sont
aussi fort petites, de couleur jaune, et sont remplacées par
2 ou 3 légumes grêles , longs, glabres, articulés et courbés.
O. Cette plante croit dans les provinces méridionales, sur le
bord des champs , dans le Montferrat, les environs de T or-
tone et de Nice (Ali.) i en Provence (Gér.); en Dauphiué
( Vill.); en Languedoc, où elle porte le nom A’amarèles (Gou.) :
a Montauban (Gat. ); dansl’isle de Corse (Vall.).
DC C I I I . HI P POC R É P I S . H I P P O C R E P I S . ^
Hippocrepis. Linn. Juss. Lam. — Ferrum-equinum, Tourn.
Car. Le calice est à 5 dents inégales ; l’étendard de la corolle
porté sur un onglet plus long que le calice; la gousse
o ongue, comprimée , membraneuse , plus ou moins courbée,
composée d’articles monospermes , découpée sur un des côtés
en échancrures profondes et arrondies.
O b s . Herbes à feuilles ailées avec impaire, à fleurs jaunes,
a pédoncules uniflores, ou à plusieurs fleurs en ombelle.
4 °4 l • Hippocrépis à fruits Hippocrepis unisili-
solitaires. quosa.
Hippocrepis unisiliquosa. Linn. spec. io^q. Lam. Illnstr. t. 63o.
f ‘ 3> — Ferrum-equinum. unijlorum. Moench. Meth. 1 19.
Ses tiges sont menues , rameuses , anguleuses , un peu couchées
dans leur partie inférieure, et s’élèvent rarement au-delà de
2 décim.; ses feuilles sont ailées avec une impaire, et leurs
folioles , au nombre de 4 ou 5 de chaque côté , sont échancrées
à leur sommet : les fleurs sont fort petites et de couleur jaune,
solitaires et à peine pédonculées ; il leur succède des légumes
légèrement courbés, un peu hérissés vers les bords , sur-tout
derrière chaque graine : leur bord intérieur est rempli d’échancrures
très-resserrées à leur entrée , et qui s’élargissent ensuite
en formant des trous ou des ouvertures très-arrondies. G. Cette
plante croît dans les lieux stériles de la Provence ( Gér. ) ;
aux environs de Nice et de Vinadio (AIL); près Montpellier
(Gou.); à Gimaux en Auvergne , où elle est très-rare (Delarb.);
a la Dole et au bord du Rhône près Genève , où elle n’a pas
été trouvée depuis Cherler ( Hall. ) ; elle porte le nom vulgaire
de fer-à-cheval.
D E S L É G U M I N E U S E S . GoS
4042. H ip p o c r ép is à p lu - Hippocrepis multisili-
sieurs gousses. quosa.
Hippocrepis multisiliquosa. Linn. spec. io 5o. Lam. Dict. 3. p.
i 3 i . «— Ferrum-equinum mulliflorum. Moencji. Meth. 119* "
Garid. Aix. t. 33. malè.
Ses tiges sont rameuses , striées et hautes de 2 decim. ; ses
feuilles sont composées de 4 ou 5 paires de folioles obtuses
ou un peu échancrées à leur sommet : les fleurs sont petites,
de couleur jaune , et disposées 5 ou 4 ensemble sur des pédoncules
un peu plus courts que les feuilles : les gousses sont parfaitement
glabres, comprimées , contournées en cercle ordinairement
complet ; les sinuosités sont arrondies , placées du "coté
extérieur du cercle , et ne dépassent pas le milieu de la largeur.
O. Elle croît dans les champs et les lieux stériles des
provinces méridionales; aux environs de Nice (Ail.); en Provence
(Gér.); à Montpellier (Gou.), à Montélimart et dans le
midi du Dauphiné (VilL); à Lyon (Latour. ).
4 o4 3 • H ip p o c rép is en om b e lle . Hippocrepis comosa.
Hippocrepis comosa. Linn. spec. io5o. — Hippocrepis perennis.
Lam. Fl. fr. 2. p. 6 5 7 .— Garid. Aix. t. îzj*
Ses tiges sont longues de 2 décim. , lisses, dures , diffuses
et un peu couchées ; ses feuilles sont composées de G à 7 paires
de folioles un peu échancrées ou simplement obtuses ; les
folioles des feuilles supérieures sont assez étroites; les fleurs sont
jaunes , disposées 5 à 8 ensemble en ombelles simples, portées
sur des pédoncules plus longs que les feuilles : les gousses sont
étroites, arquées, rudes, particulièrement sur les graines, fléchies
en zigzag , et formant deçà et delà des sinuosités larges
et peu profondes. Elle croît dans les prairies pierreuses , arides
ou sablonneuses.
DC C I Y . C O R O N I L L E . C O R O N I L L A .
Coronilla.. Lam. Goertn. — Coronilloe sp. Linn. Juss. Coroni
II ci et Emerus. Tourn. Mill.
C a r . Le calice est court, en cloche, à 5 dents, dont 2 supérieures
rapprochées , et 2 inférieures plus petites : 1 onglet
des pétales est souvent plus long que le calice ; la gousse est
grêle, cylindrique, divisée en articles inonospermes (peu distincts
dans la coronille émérus ) : les graines sont nomnreuses ,
oblongues ou cylindriques.