j ’ai retrouvée dans les Alpes, a le port nain des deux suivantes
mais son stigmate a 4 lobes , et ses .siliques divergentes prouvent
son identité avec l’épilobe de montagne,
5673. Êpilobe à feuilles Epilobium origanifolium.
a origan.
Epilobium origanifolium. Lam. Dict. 2. p. 376. Schleich. cent,
exs. n. 43.— Epilobium aLmeJohum. ViJi. Dauph. 3. p. 5,
Cette espece, long-temps confondue avec la suivante , s’en
rapproche en effet par sa petitesse ! et parce qu’elle est
presque entièrement glabre; mais sa tige est droite ou ascendante,
non rampante à sa base; ses feuilles sont pointues, un
peu dentees en scie sur les bords ; la sommité de la plante est
souvent penchee ou inclinée ; elle est foible , simple ou un
peu rameuse, longue de i-a décim. ; ses feuilles sont opposées,
ova e s , glabres; les fleurs sont purpurines, axillaires,
pedoncu.ees, a-peu-près de la grandeur de celles de l’épilobe
de montagne, f . Elle croît au bord des ruisseaux et des fontaines
dans les Monts-d’Or, les Alpes, les Pyrénées. M.Ramonden a
observe des échantillons gigantesques, longs de 5 déc. environ.
0674. Epilobe des Alpes. Epilobium Alpinum.
Epilobium Alpinum. Linn. spec. 495. Fl. dan. t. 322. Lam. Fl. fr.
3.p . 481. — EpilobiumanagaUidifolium. Lam. Dict. 2. p. 3-6.
Cette plante est entièrement glabre, et atteint à peine 1 décimètre
de longueur; sa tige est rampante à sa base, puis un
peu. dressee, cylindrique, simple ou peu rameuse; ses feuilles
sont opposées , ovales ou oblongues , obtuses , entières sur les
bords, un peu luisantes; les fleurs sont purpurines, axillaires
presque sessiles, au nombre de 1 à 5, placées vers le som-
xnet; les siliques sont droites , glabres. * . Cette espèce croît sur
les rochers arrosés par des eaux de source-, dans les hautes
montagnes des Monts-d’Or , des Alpes et des Pyrénées.
SOIXANTE-DIXIÈME FAMILLE.
M Y R T E S . M Y R T I j
Myrti. Juss. Adans. — Myrloideæ. Vent. — Hespcrideoe. Linn.
A rbres ou arbrisseaux, la plupart exotiques , qui exhalent
une odeur agréable, et dont le port est élégant; leurs rameaux
sont opposés , ainsi que les feuilles ; celles-ci sont simples, dépourvues
de stipules, ordinairement entières, et munies daua
leur tissu de glandes transparentes ; les fleurs sont hermaphrodites
, axillaires ou terminales; leur calice est d’une seule pièce,
persistant, adhérent eu tout ou en partie avec l’ovaire, divisé
en un nombre déterminé de lobes ; les pétales sont insérés
au sommet du calice, alternes avec ses divisions ; les étamines
sont nombreuses ( 20 et au-delà ) , insérées sur le calice
au-dessous des pétales; l’ovaire est simple, adhérent en tout ou
en partie; le style est unique ; le stigmate est simple ou divisé ;
le fruit est une baie , une drupe ou une capsule à une ou plusieurs
loges ; les graines n’ont point de périsperme; leur embryon
est droit ou courbé, à cotylédons planes.
DCXLIL S E R I N G A T . P H I L A D E L P H U S .
Philadelphus. Linn. Juss. Lam. Goenn.— Syringa. Tourn. non Linn.
C a r . Le calice est en toupie , à 5 ou fi divisions; la corolle
est à 4 ou 5 pétales ; le stigmate à 4 ou 5 lobes; le fruit est une
capsule demi-adhérente au calice, à 4 loges, à 4 valves, à
plusieurs graines; les cloisons sont opposées aux valves, et
portent les graines sur leur bord intérieur ; les graines sont
petites , munies d’un arille frangé au sommet.
Oes. Goerther dit que les graines du seringat ont un péris—
perme charnu, que Yentenat soupçonne être la membrane interne
épaissie.
3675. Seringat odorant. Philadelphus coronarius.
Philadelphus coronarius Linn. spec. 671. Lam. Illustr. t. 42°-
fi. Philadelphus nantis, Mill. Dict. n. 2.
Arbrisseau élégant, d’un métré environ de hauteur, à ra—
meaux souvent opposés , à écorce rousse ou brunâtre, à feuilles
opposées , nullement munies de glandes transparentes, ovales ,
pointues, un peu dentées en scie sur les bords , et d’une consistance
plus molle que dans les autres genres de cette famille ;
les fleurs sont blanches , très-odorantes , pédicellées , disposées
3 ou 5 ensemble au sommet des rameaux en petites grappes; la
fleur terminale fleurit la première , et a 5 pétales ; les autres
n’en ont que 4- 3>- Cet arbrisseau croît naturellement dans les
haies du Bas-Valais; du Piémont (Ail.); en Dauphiné, entre
Charbillac et Pisançon ( Viil. ). .11 -est cultivé dans les jardins et
les bosquets sous les noms de seringat, de citronelle.
D C X L I I I . M Y R T E . M Y R T U S .
MyrtUs. Tourn. Linn. Jnss. Lam. Goertn.
Car. Le calice est à 5 divisions; la corolle à 5 pétales; le