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naissent 2 a 3 (6-7 selon Gouan) ensemble à l’aisselle des
feuilles supérieures, n’atteignent pas la moitié de la longueur
du pétiole , et portent chacun une fleur grande, d’un pourpre
clair. Jjr. Elle croît aux environs de Montpellier à Miraval près
de l’hermitage (Magn.) , et à la plaine de Launac à gauche
sur la montagne ( Gou. ).
4521. Lavatère maritime. Lavatera maritima.
L . maritima. Gouan. Illustr. 46. t. a i. f. 2. Cav. Diss. 2. n. i 5a.
t. 33. f. 3. — L . rolundifolia. Lam. Fl. fr. 3. p. 138.
Toute la plante est couverte d’un duvet ras, serré et blanchâtre,
formé par de petites houppes de poils égaux et un
peu rayonnans ; sa lige est ligneuse * rude , tortue , haute de
7-9 décim. : les jeunes rameaux sont couverts de houppes
cotonneuses ; les stipules sont petites, caduques , en forme
d’alène : les feuilles sont pétiolées , arrondies , crénelées, à 5
lobes courts et très-obtus : les pédicelles sont axillaires , solitaires
, au moins égaux à la longueur des pétioles : la corolle
est grande, blanchâtre, entourée d’un double calice très-velu,
dont l’extérieur est à 3 divisions profondes, jy. Cet arbrisseau
croît parmi les rochers sur les côtes de la Méditerranée; à la
Clape près de Narbonne; en Provence? (Gou.) : il est commun
aux environs de Nice (Ail.).
4522. Lavatère en arbre. Lavatera arborea.
L . arborea. Linn. spec. 972. Cav. Diss. 5. t. i 3g. f. 2, Lam.Dict.
3. p. 43i . — jin th em a arborea. Moench. Meth. 612.
Sa tige est herbacée, épaisse, ferme , droite , s’élève à 2-3
mètres de hauteur , et a le port d’un petit arbre : elle est
simple la première année, et devient rameuse la seconde : ses
feuilles sont pétiolées , molles , pubescctites, à 5 ou 7 lobes
peu profonds et arrondis dans les feuilles dè la tige , un peu
pointus dans celles des rameaux : les fleurs sont assez petites,
violettes, aggrégées 5 ou 4 ensemble à l’aisselle des feuilles
supérieures, portées sur des pédicelles beaucoup plus courts
que les pétioles, et très-velus : le calice extérieur est grand ,
velu , à 5 lobes ovales, obtus; les capsules sont au nombre de
7. tf. Cette plante croît parmi les rochers sur les côtes de
Nice (Ail.) ; dans l’isle de Corse près St.-Fiorenzo (Yall.).
i> Ë s ta À L V A C É E S. 835
4523. Lavatère de Thuringe. Lavatera Thuringiacaé
L . Thuringiaca. Linn. spec. 973. Cav. Diss. 2. n. i 53. t ,3i. f. 3.
Lam. Dict. 3. p. 432. — Dill. Elth. 9. t. 8. f. 8.
&a tige est. herbacee, droite , cotonneuse, branchue, haute
de 6-7 décim. : ses feuilles sont pétiolées , un peu cotonneuses ;
les inférieures divisées en 5 lobes pointus, anguleux , dentés ;
les supérieures à 5 lobes : toutes ont le lobe du milieu plus
long que les autres ; les pédoncules sont axillaires , solitaires,
â fois plus longs que lés pétioles ; les fleurs sont grandes , ouvertes
, d’un violet clair , à pétales fortement échancrés : les
capsules sont au nombre de 14 environ. 2S Cette plante croît
dans les environs de Nice (Ail. ) ; de Montpellier (J. Bauh. )?
4524. Lavatère ponctuée» Lavaterapunctata.
L . punctata. Ail. Auct. p. 26. W ild . spec. 3. p.797.
Sa tige est herbacée , droite , rameuse , haute de 3 décîm. ,
Verte ou rougeâtre , ponctuée de petites taches blanches qui ,
Vues à la loupe , paroissent des poils rayonnans ; les feuilles
■ sont pétiolees, pubescentes , ovales-laneéolées presque en forme
de lance, ou à 3 lobes , bordées de larges crénelures , étalées
ou déjetées vers la terre : les pédicelles sont axillaires , solitaires
, ponctués, dresses, 3 fois plus longs que les pétioles •
les calices sont velus , à lobes pointus ; la corolle est purpurine*
fen cloche; les Capsules tombent facilement. O. Elle est commune
aux environs de Nice. M. Desmarets l’a trouvée en
Provence entre St.-Tropez et Fréjus.
D C C X C I I . S T É G I E . S T E G I A .
Lavatera. Tourn. Dill. Med. Moench. — Lavateroe sp. Linn.
Ju'ss. Lam. Goei'tu. Cav»
Car. Ce genre diffère des lavatères, par son calice extérieur
découpé en 5 ou 6 lobes peu profonds , et par son fruit f dont
le réceptacle s evase au sommet en un large plateau orbicu—
laire qui recouvre comme un toit toutes les capsules, rangées
en cercle autour du pied du réceptacle.
Ors. Il en diffère encore par le port; car l’espèce qui compose
ce genre a les poils simples, et non pas rameux ni eu
faisceau comme ceux des lavatères. — C’est proprement à ce
genre que 1 ournefort avoit primitivement donné le nom de
lavateia; mais 1 usage en ayant ensuite étendu la signification,
j ai préféré laisser ce nom au plus grand nombre des espèces
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