425 1. Tabouret à odeur d’ail. Thlaspi alliaceum.
T. alliaceum. Linn. spec. 901. — T. arvense, Q>. Lan). Fl. fr. 2.
p. 464- — J.Bauh. 2. p. g3a. f. 3.
Cette plante ressemble beaucoup à la précédente , mais s’en
distingue par des caractères constans; toutes ses parties, froissées
, exhalent une odeur d’ail bien plus forte que le tabouret
des champs ; ses feuilles radicales sont ovales , en forme de
spatule , rétrécies en un pétiode assez long ; ses silicules sont
ovales, un peu renflées et ventrues, entourées par un rebord
fort étroit, et terminées par une échancrure peu profonde et
dont le style, quoique très-court, atteint au moins la moitié.
<•). Il croît dans les vignes en Piémont, autour de Mondovi et
de Garressio ( Ail.) ; en Bourgogne (Dur.); dans les bois de
Haie en Lorraine (Buch.)j aux environs de Lyon ( Latour.).
4252. Tabouret de roche. Thlaspi saxatile.
T. saxatile. Linn. spec. 901. Lan). F l. fr. 2, p. 465. — Barr.
le . t. 845.
Sa racine est longue, un peu ligneuse ; ses tiges sont hautes
de 2 décim* , glabres, cylindriques et simples ou rameuses vers
leur sommet ; ses feuilles sont éparses, lancéolées, un peu
charnues, d’un verd glauque et très-entières : les inférieures
sont obtuses et presque elliptiques 5 les fleurs sont petites , de
couleur rose, pédonculées et disposées comme celles des espèces
précédentes : les siliques sont assez grandes , un peu or-
Biculaires , comprimées et entourées d’un large rebord arrondi ;
le style est très-court. . Cette plante' croît parmi les rochers
et dans les graviers des montagnes des provinces méridionales ;
aux environs de Grenoble , de Gap et de Die; en Provence ; au
Capouladou (Barr.); à St.-Güillin-le-Désert, Grabels et Viols
près Montpellier (Gou. ); dans les Corbières.
4255. Tabouret enfilé. Thlaspiperfoliatum.
T. perfoliatum. Linn. spec. 902. — T. Alpestre. Hnds. Angl,
282. — T. montanum, j2. Lam. Fl. fr. 2. p. 464‘ — Barr. iC,
t. 8)5. — Clus. Hist. 2. p. i 3i . f. 2. 3.
Sa racine est grêle, fibreuse, elle pousse une ou plusieurs
tiges plus ou moins rameuses, et dont la hauteur est de 1-2
décim. ; la plante est entièrement glabre, et d’un verd glauque
; les feuilles radicales sont ovales , obtuses, pétiolées ; celles
de la tige sont embrassantes, munies à leur base d’oreillettes
embrassantes , à-peu-près en forme de fer de flèche , entières
ou un peu dentées ; les fleurs forment des grappes d abord
serrées, ensuite très - alongées ; les pétales sont blancs, très-
petits, et cependant plus grands que le calice; la sil’.cule est
glabre , en forme de coeur renversé , terminée par 2 lobes arrondis
; le style naît au fond de l'échancrure;, et ne dépasse
pas le quart de sa profondeur. O. Elle est commune dans les
champs et les prairies pierreuses,
4254. Tabouret de montagne. Thlaspi montanum.
T . montanum. Linn. spec. 902* Lan). Fl. fr. 2. p. 46 p var* a.
— T . proecox. Wulf. Jacq. Coll. 2. p. 124. 4 9. — Clus. Hist.
2. p. 13 1. f. 2.
Sa racine est longue , dure, cylindrique; elle émet une ou
ordinairement plusieurs tiges simples , longues de 1-2 décim.,
glabre, ainsi que le reste de la plante; les feuilles sont un peu
coriaces, entières ou légèrement dentées; les radicales sont
ovales , obtuses, pétiolées , étalées; celles de la tige sont droites,
sessiles, prolongées à leur base en petites oreillettes : les fleurs
sont blanches , disposées en grappes qui s’alongent après la fleu-
raison; les pétales sont assez grands , environ deux fois plus
longs que le calice et les étamines; celles-ci ont les anthères
jaunes : la silicule est glabre, en forme de coeur renversé, entourée
d’un rebord , peu ou point échancrée au sommet, surmontée
par un style saillant presque aussi long qu elle. ty. Cette
plante croît dans les pâturages secs des montagnes des Alpes ;
de l’Auvergne; au mont Afrique en Bourgogne (Dur.); au Don-
nersberg près Manheim (Poil.).
4255. Tabouret des Alpes. Thlaspi Alpestre.
T . Alpe stre . Linn. spec. go3.— T . montanum. Hnds. Angl. 282.
— T .p roecox. Schleich. cent^ 3# n. 68.
Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente , mais elle
en diffère par ses fleurs plus nombreuses, de moitié plus petites
, dont les pétales dépassent à peine la longueur du calice ;
par ses étamines plus saillantes ; par ses anthères purpurines ,
et par ses silicules surmontées d’un style de moitié plus court
quelles, f-. Elle croît dans les prairies découvertes des montagnes
; dans le Jura , sur-tout auprès du Creux du Vent; dans
les Pyrénées voisines de Barrèges , où elle a été observée par
M. Rarnond.
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