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dépourvu de poils, . Il croît sur le bord des champs, dans les
montagnes de Tende en Piémont.
43a I . OEillet virginal. Dianthus virgineus.
D . virgineus. Linn. spec. 5go. Smith, soc. Lino. 2. p. 3o2. — D .
rupestris. Linn. F. suppl. a4o. Lam. Fl. fr. 2. p. 536. — J>.
pungens. Poir. D ic t.4 .p . 526. — Dod. Pempt. 176. f. 3.
Ses tiges sont hautes de i5-2o centim., très—grêles , simples
et chargées de 2 ou 5 paires de feuilles aiguës et fort courtes ;
a la base de la plante, les feuilles sont nombreuses et ramassées
en gazon comme celles du statice; elles sont étroites , linéaires
, aiguës , longues de 2 centimètres , d’un verd glauque,
rudes sur les bords , un peu fermes et presque piquantes : les
fleurs sont solitaires au sommet des tiges ; les pétales sont
ëclianches et un peu crénelés : les écailles calicinales sont élargies
, obtuses, çourtes et terminées en petite pointe. Cette
jplante croît dans les provinces méridionales , dans les lieux
arides , parmi les rochers ; M. Pourret l’a observée dans les environs
de Narbonne ; on la trouve à Montpellier (Lin.).
4322. OEillet deltoïde. , Dianthus deltoïdes.
D . de ltoides . Linn. spec. 588. —— D . supinus. Lam. Fl. fr. 2. p.
534. — J. Banh. 3. p. 329. f. 4.
0 . D . Pyrenaicus. Pourr. act. Toul. 3. p. 318.
Ses tiges sont longues de 2 décim., grêles , tout-à-fait couchées
dans leur jeunesse, redressées lorsqu’elles fleurissent, et
ordinairement rameuses; ses feuilles sont étroites et pointues,
et ses fleurs sont rouges et quelquefois un peu panachées de
blanc à l’entrée de leur corolle : les pétales sont dentés à leur
sommet; les écailles du cdlice sont ovales-lancéolées, pointues,
au nombre de 2. ty. On trouve cette plante dans les allées des
bois et dans les lieux incultes; aux environs de Haguenau, de
(Villers-Cotterets, d’Antrain , etc,
4525. OEillet superbe. . Dianthus superbus.
D . superbus. Linn. spec. 58g. — D .J ïm bria tu s , tt. Lam. FI. fr.
2. p. 538. — Clus, Hist. t. p. 284, f. 2.
Cette plante s’élève jusqu’à 5 - 5 décim.; sa tige se ramifie
vers le sommet, où elle porte plusieurs fleurs pédonculées, disposées
en corimbe lâche; ses feuilles sont linéaires, un peu lancéolées,
glabres, et atteignent 7-8 millim. de largeur; ses
fleurs sont très-odorantes, d’un rose pâle, ou quelquefois lout-
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à-fait blanches, remarquables par leurs pétales pinnatifides *
divisés au-delà du milieu de leur largeur en lobes linéaires,
écartés et élégans; le calice est cylindrique , presque long de 5
centim., souvent rougeâtre ou d’un verd glauque, muni a sa
base de 4 écailles ovales, courtes, obtuses , prolongées en pointe
aiguë et assez courte. <?. Elle croît dans les bois et les prés couverts
des pays de montagne.
4 3 2 4 . OEillet de Mont- Dianthus Monspeliacus.
pellier.
U . Monspeliacus. Linn. spec. 588. Smith, soc. Linn. 2. p. 3qo.
— D . plumarius. Poir. Dict. 4- p. 52t.— D .J im b r ia lu s , & et
y. Lam. Fl. fr. 2. p. 538. — Clus.Hist. T. p. 284. f. »•
Cette espèce ressemble beaucoup à l’oeillet superbe , mais
elle s’ en distingue , parce qu’elle est communément plus petite,
et ne porte que 2-4 fleurs , que ses feuilles sont plus étroites,
que son calice est plus court, que les écailles calicinales sont
lancéolées, pointues, et atteignent au moins la moitié de la
"longueur du calice; elle en diffère sur-tout, selon l’observation
de M. Ramond , par ses pétales, dont le limbe est plus
élargi, divisé en lobes linéaires disposés comme les doigts de la
main, et qui n’atteignent pas le milieu du limbe. Elle croit
dans les bois des Alpes, des Pyrénées, des Monts-d’Or.
4325. OEillet mignardise. Dianthus plumarius.
D . plumarius. Lion. spec. 58g. Hort. Ups. io 5. n. 4- — D . mos-
chatus. Mayer, boehm. Abh. 1787. p. 31 S.
La mignardise est cultivée dans tous les jardins, en guise de
bordures; sa racine, qui est vivace, pousse plusieurs tiges longues
de 2-3 décim., un peu étalées ; terminées par 2 ou 3 fleurs
d’un rose pâle, et'qui exhalent une odeur musquée; les feuilles
radicales forment un gazon d’un verd glauque ; les écailles du
calice sont au nombre de 2 , ovales , courtes, surmontées d’une
petite pointe; les pétales sont un peu pubescens à l’entrée de la
gorge, divisés jusqu’au tiers de leur longueur en lobes linéaires
disposés comme dans l’oeillet de Montpellier. J’ignore son pays
natal.
4 3 2 6 . OEillet bleuâtre. Dianthus coesius.
jD. coesius. Smith, soc. Linn. 2. p. 3o2. — P . coespitosus. Poir.
Dict. 4- p. 525. — D .g la u cu s , Huds. Angl, i 85. — D . v irg ineus
, /3. Linn. spec. 5go. — Dill. Elth. t, 298. f. 385.
Toute la plante a une teinte glauque; elle forme de petits