rameaux : ses feuilles sont petites, ovales , pointues , verdâtres ou
chargées de quelques poils blancs en dessus , mais cotonneuses
et fort blanches en dessous : ses fleurs sont jaunes, petites, terminales
et disposées en bouquets courts, semblables à des ombelles
: le port de cette plante, la forme , la grandeur de ses
feuilles , le nombre de ses poils , sont extrêmement variables;
mais on la distingue toujours à la surface inférieure de ses feuilles,
blanche et cotonneuse, t>. Cette plante croît sur les rochers des
montagnes des provinces méridionales, aux environs de Nice
(Ail.); en Provence ; sur la montagne de Néron près Grenoble
(Vill. ); à Thoiri et à Salève près Genève (Hall. ); à St.-Guil-
Jin-le-Désert et à la Üerane près Montpellier (Gou.); aux environs
de Narbonne; dans les Corbières; les Pyrénées; les
montagnes d’Auvergne (Delarb.); elle a été retrouvée au mont
Adrien près Rouen , par M. Guersent.
4488. Hélianthême faux- Helicinthemum alyssoides.
alysson.
H . alyssoides, Vent. Choix, n. 20. t. 20. — Cistus alyssoides.
Lam, Dict. 2. p. 20.
Cette espèce est remarquable, parce que ses branches et
ses feuilles sont garnies de petites taches blanches proéminentes
qui, vues à la loupe, paroissent formées par dés poils
rayonnans semblables à ceux des alyssons : outre ceux-ci, on
trouve encore sur les jeunes feuilles, et sur-tout sur les pédi-
celles et les calices , de longs poils simples et soyeux : la tige
est demi-ligneuse , droite à sa base , divisée en rameaux nombreux,
tombans ou couchés; les feuilles sont ovales-oblongues,
opposées , rétrécies à la base , à 3 nervures peu prononcées :
les fleurs sont jaunes , pédicëllées, disposées 2 ou 3 ensemble
àu sommet des rameaux : le calice est à 5 folioles lancéolées.ï>.
Il croît dans les landes des environs du Mans ; de Dax; d’Agen
(St.-Am.); dans le Roussillon près Colliouvre (Pourr. ) : le
cistus stellulatus de Link et le cistus scabrosus d’Aiton diffèrent
ils de cette espèce ?
4489- Hélianthême tu- Helianthemum tuberaria.
béraire.
H . tuberaria. Mill. Dict. n. 10. — Cistus tuberaria. Linn. spec.
1 • Cav. ic. t. 67. Lam. Dict. 2. p. 22. — J. Bauh. 2. p. 12. f.
4. et p. i 3. f. f.
Sa racine est ligneuse , tortue, cylindrique : elle donne
Naissance à t o u ï tiges herbacées , glabres , longues de 2-5
décirn. : les feuilles inférieures sont ovales-oblongues , pointues
, munies de 5-7 nervures saillantes et longitudinales, chargées
de longs poils blanès et soyeux : celles de la tige sont
écartées , petites , glabres et peu nombreuses : les fleurs sont
jaunes, pédicellées : leur calice est assez grand , lisse , glabre,
2 fois plus long que la capsule, qui est pubescente. s$L Cette
plante croit dans les isles d Hyères ; dans les montagnes de
la Provence méridionale; parmi les rochers aux environs de
Nice ( AU.); au bord de la mer, à Yillemagne et à Fougères
près Montpellier (Gou.) : son nom provient de ce qu’on assure
quelle naît de préférence dans les lieux où se trouvent
des truffes.
4490. Hélianthême taché. Helianthemum guttatum.
//. guttatum. Mill. Dict. n. 18. — Cistus guttatus. Linn. sp<jç,
54i . Lam. Dict. 2. p. 23*
$. Inmiaculaium.
Sa tige est droite , herbacée, un peu rameuse, hérissée
de poils blancs , et s’élève jusqu’à 2 décirn. : ses feuilles sont
assez grandes , oblongues-lancéolées, à 5 nervures , opposées ,
sessiles , velues et un peu rudes au toucher : les supérieures
sontaiongées et étroites ; les fleurs sont pédonculées , d’un jaune
quelquefois fort pâle, et sont remarquables par 5 taches violettes,
disposées en rond à la base des pétales. ©. Cette plante
croît dans les lieux sablonneux, secs, découverts ou peu ombragés,
aux environs de Paris et dans les provinces méridionales
et occidentales. La variété £, trouvée à Barrèges par
M. Ramond , a les pétales sans taches.
§• I I . Feuilles munies de deuæ stipules à leur base.
4491 • Hélianthême à feuilles Helianthemum ledi-
de lédon. W um.
Cistus ledifoiius. Linn. spec. 742. Lam. Dict. 2. p. 27. var.a.__
Lob. ic. 2, p. 118. f. 2.
Sa tige est haute de 2 décirn. , droite , cylindrique , feuillée
pubescente ou presque glabre : ses feuilles sont opposées , pé l
tiolées, verdâtres , plus, ou moins glabres et accompagnées de
stipules assez grandes : les inlérieures sont ovales obiongues
ou elliptiques , et les supérieures sont lancéolées : les fleurs
sont alternes, non axillaires, et disposées vers le sommet de
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