io- i 5 centim. ; ses fouilles sont petites, pétiolées et composées
de folioles cunéiformes , légèrement velues, mais point soyeuses
en leur bord ni en leurs nervures postérieures; les folioles latérales
sont moins grandes que les autres ; les fleurs sont jaunes,
pedonculees et assez petites ; leurs pétales sont un peu en
coeur , et quelquefois tachés de roux à leur base; les lobes du
calice sont pointus , et les plus grands d’entre eux atteignent
presque l’extrémité des pétales. Cette plante est très-variable
dans son port et dans sa grandeur ; il est très-probable que les
potentilla serotina et rotundifolia de "Villars n’en sont quë
des variétés. Elle est commune sur les collines sèches et lé
bord des chemins ; elle fleurit au printemps, et refleurit souvent
une seconde fois à la fin de l’automme, comme cela arrive
à plusieurs plantes à fleur printannière.
6742. Potentille opaque. Potentilla opaca.
P o te n tilla opaca. L ir in .sp e c .ji3. Jacq. ic. rar. t. 91. non V ill.
nec Poil. — Clns. Hist. a. p. 106. f. 3.
Elle ressemble beaucoup à la précédente, mais s’en distingue
par ses tiges plus grêles , plus longues, plus couchées , hérissées,
ainsi que les pétioles, de poils longs et très-étalés ; par
ses feuilles , dont les inferieures ont presque toujours 7 folioles-'p
par ses folioles plus étroites, plus fortement dentées, hérissées
et non pubescentes; par ses pédicelles plus longs ; par ses fleurs
plus petites, jamais tachées, et qui ne s’ouvrent que pour
l ’heure de midi, et sont fermées le reste du temps ( Wild. ). ty.
Elle est commune dans les lieux arides et sablonneux autour
de-Turin, d’où elle m’a été envoyée par M. Balbis ; le long
des routes et des haies en Provence ( Gér. ) ; en Auvergne sur
les coteaux (Delarb. } ?
3743. Potentille cendrée. Potentilla cinerea.
P o te n tilla cinerea, Chaix. ex Schleich. cent exs. n. 58. — P o ten
tilla opaca. Vil]. Dauph. 3. p. 566. non Linn. — Barr.
icon. 709.
Cette espèce , souvent confondue avec la potentille printannière
et la potentille opaque , leur ressemble en effet par son
port et la forme de ses feuilles; mais elle diffère de l’une et de
l ’autre , parce qu’elle est couverte, non de poils hérissés, mais
d’un léger duvet soyeux, couché, et qui donne à son feuillage
un aspect un peu cendré elle s’en éloigne encore par sa fleur,
plus grande^ d’un jaune plus pâle, jamais marquée de tache
orangée; enfin par son calice plus court, et dont les lanières
sont obtuses, ty. Elle croît parmi les rochers et les broussailles ,
sur une montagne des Baux près Gap en Dauphiné ( Vill. ) ;
dans le Valais.
3744* Potentille rampante. Potentilla reptans.
P o ten tilla reptans. Linn. spec. 714. Lara. Fl. fr, 3. p. n 5. —
Fragaria pentaphyllum. Crantz. Austr. 80. — Fuchs. Hist.
624. ic.
Ses tiges sont menues, longues de 3-g décim. , feuillées ,
rampantes, et poussent des racines à leurs articulations ; ses
feuilles sont portées sur de longs pétioles , et sont composées
communément de 5 folioles ovales, obtuses), dentées , un peu
velues et d’un verd foncé ; ses fleurs sont jaunes , axillaires ,
solitaires et soutenues par de fort longs pédoncules. ^. On trouve
cette plante sur le bord des champs et dans les lieux un peu
humides et couverts. Elle est vulnéraire , astringente; elle porte
le nom vulgaire de quinte-feuille.
3745. Potentille argentée. Potentilla argentea.
P o ten tilla argentea. Linn. spec. 712, Lara. Fl. fr. 3. p. 114* —-
Cam. Epit. 760. ic.
Sa tige est dure , rougeâtre dans sa partie inférieure, cotonneuse
et blanchâtre vers son sommet , et s’élève jusqu’à
5 décim.; ses feuilles sont pétiolées et composées de 5 folioles
découpées , demi-pinnatifides , chargées en dessous d’un coton
fin et très-blanc; les fleurs sont petites, de couleur jaune ,
terminales, et portées sur des pédoncules un peu courts; elles
ont leur calice velu et cotonneux; les pétales sont très-obtus ,
non échancrés. On trouve cette plante dans les lieux secs
et incultes.
3746. Potentille inclinée. Potentilla inclinata.
P o ten tilla inclinata. Vill. Danph. 3. p. 56y. t. ^5.
Cette espèce a beaucoup de rapport avec la potentille argentée
j mais elle s’en distingue à ses tiges et aux surfaces inférieures
de ses feuilles , qui ne sont ni blanches ni cotonneuses ,
mais grisâtres et velues; sa tige est ascendante, longue de a
décim., bifurquée au sommet , où elle porte 7 ou 8 fleurs
jaunes , disposées en corimbe, à peine aussi grandes que celles
de la potentille printannière; les feuilles sont pétiolées, digi-
tées , d’un verd foncé, velues en dessous, à 5 ou 5 folioles
oblongues, étroites, obtuses, fortement dentées en scie; les