d’Orgon (Barr. ); à Avignon; à Pérauls et Maguelone près
Montpellier (Gou. ).
4 i 34- Giroflée de rivage. Cheircinthus littoreus.
Cheiranthus litloreus. Linn. spec. 925. —— Hesperis littorea. Lam.
Dict. 3. p. 3^2. — Glus. Hist. i. p. 298. f. 2.
Sa tige est haute de 2 décim., grêle , rameuse , cylindrique,
cotonneuse et blanchâtre ; ses feuilles sont étroites, longues
presque de 6 centim. , larges de 5 millirn. à-peu-près, légèrement
obtuses à leur extrémité , et garnies en leur bord de quelques
dents peu considérables ; elles sont molles, cotonneuses
et blanchâtres, de même que les calices des fleurs; les pétales
sont de couleur pourpre, un* peu échancrés ; les siliques sont
grêles, linéaires , cotonneuses, terminées par une pointe glabre,
acérée , longue de 5-6 millirn. ?f. Cette plante croît sur les côtes
maritimes des provinces méridionales} à Nice (Ail.)} près Narbonne
( Clus.) ; Bordeaux; Nantes (Bon.).
4135. Giroflée annuelle. Cheiranthus annuus.
Cheiranthus annuus. Linn. spec. gaS. — Hesperis oeiUVn.Lam.
Dict. 3. p. 324. — J. Bauh. a. p. 875. £ 1.
Celte espèce ressemble beaucoup à la suivante, mais elle
s’élève moins, et ne se conserve point pendant l’hiver ; ses
fleurs sont blanches ou de couleur rouge ; ses pétales sont échancrés
; ses siliques cylindriques , pointues et non tronquées à leur
sommet. G. Elle croît dans le voisinage de la mer en Languedoc ;
on la cultive dans les parterres sous les noms de auarantain
violier d’été.
4136. Giroflée blanchâtre. Cheiranthus incanus.
Cheiranthus incanus. Linn. spec. 924. — Cheiranthus hortensis.
Lam.Fl. fr. 2. p. 5o6. — Hesperis v io l aria. Lam. Dict. 3. p.
3a3. — Cam.Epit. 619. ic.
Sa tige s’élève jusqu’à 6 décim.; elle est presque ligneuse
inférieurement, et se divise, dans sa partie moyenne, en plusieurs
rameaux cylindriques, droits et blanchâtres; ses feuilles
sont alongées , entières , obtuses à leur sommet, molles, blanchâtres
et chargées d’un duvet court ; les pétales sont entiers ;
les siliques sontcomme tronquées à leur sommet. ï>. Cette plante
croît sur les bords de la mer dans les provinces méridionales ;
on la cultive dans les parterres sous les noms de giroflée ou de
violier', on en a des variétés à fleur rouge, à fleur blanche,
et aussi à fleurs doubles et panachées de rouge et de blanc ; ses
fleurs sont odorantes^ >
4157.
4i37. Giroflée sinuée. Cheiranthus sinuatus.
Cheiranthus sinuatus. Linn. spec. 926. — Cheiranthus murica-
tus. Lam. Fl. fr. 2. p. 5o j. — Hesperis sinuala. Lam. Dict. 3.
p. 3a3. — J. Bauh. Hist,- 2. p. 876. f. r.
Sa tige est haute de 5 décim. , droite, rameuse, cotonneuse
et blanchâtre ; ses feuilles sont molles , pareillement cotonneuses,
alongées, légèrement sinuées et un peu obtuses à leur
sommet; ses fleurs sont purpurines, et leurs pétales sont obtus :
les siliques sont fort longues , comprimées , âpres , hérissées et
cotonneuses. cf. Cette plante croît dans les lieux maritimes des
provinces méridionales ; à Nantes ( Bon. ) ; à Narbonne ; à Montpellier
; en Provence ; à Villafranca près de Nice ( Ail. ).
4 i38. Giroflée violier. Cheiranthus cheiri.
Cheiranthus cheiri. Linn. spec. 924. Lam. Dict. 2. p. 716.— E ry -
simum murale, a.. Lam. Fl. fr. 2. p. 5i4- — Blackw. t. :7g.
fl. M a g n o flo r e . G. Bauh. Prod. 102.
Sa tige est dure, presque ligneuse, blanchâtre, et pousse
beaucoup de rameaux qui s’élèvent jusqu’à 5 décim. environ ;
les feuilles sont éparses , lancéolées , un peu étroites , pointues ,
verdâtres et ordinairement glabres : les fleurs sont d’un jaune
rouillé , et ont une odeur très-agréable ; leur calice estsouvent coloré
d’un rouge noirâtre ou un peu violet. La var.0 est remarquable
par la grandeur de sa fleur; on la cultive dans les jardins sous
les noms de violier jaune, de giroflée jaune, de ravenelle
jaune ; elle croît naturellement sur les vieux njurs et sur les
toits. La culture en a obtenu une variété à fleur double qui est
vivace, tandis que la souche originelleparoît bisannuelle.
D C C X X X I . V E L A R. E R Y S I M V M .
Erysimum. Linn. Juss. Desf.— Erysimum et Cheiranthisp. Lam.
C a r . Le calice est serré , fermé : le disque de l’ovaire porte
2 glandes : le stigmate est en tête: la silique est tétragone.
O b s . Les velars ont tous la fleur jaune ; les feuilles glabres
ou à peine pubescentes : ceux qui ont la silique cylindrique sont
rejetés parmi les sisymbres; et ceux à fleurs blanches appartiennent
aux juliennes.
413g. Velar des murailles. Erysimum murale.
Erysimum murale. Desf. Cat. 12g. — Cheiranthus erysimoides,
Linn. spec. 923. — Cheiranthus sylvèstris. Lam. Dict. 2. p.
716. — Erysimum tu[ritum , et. Lam. Fl. fr. 2. p. 514< —
Tome IV . ; T t
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