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plus épaisse, plus divisée, et qui n’émet aucuns drageons;
par ses stipules plus vertes et pluS étroites ; par ses feuilles peu
ou point échangées en coeur, et dont les pétioles sont élargis
au sommet ; par ses éperons plus courts , plus droits et plus
obtus; par ses fleurs moins odorantes , plus petites, et dont
le pétale inférieur est rayé de lignes plus foncées : on en
trouve quelquefois des individus à plusieurs éperons, qfc Cette
plante a été découverte par M. Ramond dans les Pyrénées au
couret d’Onchet, et au Tourmalet parmi les pierres.
4458. Violette de marais. Viola palustris.
V . palustris. Linn. spec. i 3a4- Lam. F l. fr. 2. p . 676. F l. dan. t.
83. — Moiis. s. 5. t. 35. f. 5.
La racine est rampante , fibreuse; ses feuilles sont radicales,
pétiolées, réniformes, obtuses , crénelées en leurs bords , glabres
des 2 côtés , et nerveuses en dessous ; les fleurs sont tres-
petites et d’un bleu clair ou aqueux ; les calices sont obtus ;
l ’éperon très - court ; les pétales inférieurs sont charges de
quelques lignes rougeâtres. Elle croît dans les lieux hum.des ,
spongieux et couverts de mousse, au bord des petits ruisseaux
et des lacs des Alpes ; dans les Alpes du Mont-Blanc autour du
lac de Pormenaz ; au grand St.-Bernard et aux environs de
Tende (A il.) ; près de St.-Robert à Grenoble (Vill. ) ; dans
les lieux ombragés des Alpes de Provence ( Gér. ) ; dans le
Jura près de la Brévine et de la Chaux de Fond (Hall.); dans
les Pyrénées entre le lac d’Escoubous et le lac Blanc, au lac
de Liéou sous le pic du midi, ou elle a été observée par
M. Ramond.
445g. Violette nummulaire. Viola nummularifolia.
V . nummularifolia. Vill. Danph. 2. p .663. Alt. Pcd. S 1640. t.
gm _y . rupeslris. Schmidt. Bohem. n. 249.
Cette petite plante est entièrement glabre ; ses tiges sont
courtes , simples, un peu couchées; ses stipules sont lancéolées
, dentées ; ses feuilles sont pétiolées, ovales ou orbiculaires,
entières , non échancrées en coeur à la base : les pédicelles
sont axillaires , 2 fois plus longs que les feuilles, munisse
bractées extrêmement petites , terminés par une fleur d un
bleu pâle, à éperon court et obtus. Elle croît parmi les
pierres et les débris de rochers dans les Alpes du Piémont ;
au col de la Femme morte près Yalderio, à Entraiye, à
Lantosca, Tende et à la madonne de la Fenêtre (Ail.); à la
Moissière près Gap,(Vill. ).
4460. Violette du mont Cenis. Viola Cenisia.
V . Cenisia. Linn. spec- i 325. Ail. Ped. n. 1641 - t- 22> f 6*
'Elle est entièrement glabre, et se distingué à la consistance
légèrement charnue de ses feuilles ; ses racines , qui sont grêles
et traçantes , émettent plusieurs tiges simples , couchées ,
longues de 2-5 centim. ; ses stipules sont entières, en forme
d’alène; les feuilles sont ovales , entières , rétrécies en un
pétiole aussi long que le limbe; le pédoncule, qui naît d’entre
les feuilles, et qui s’élève à 4~5 centim. , porte une fleur
assez semblable à celle de la violette cornue , assez ouverte ,
de couleur bleue ; les folioles du calice sont glabres et pointues;
l’éperon est grêle, pointu, long de 7-8 millim. ty. Elle
croît parmi les rochers dans les Alpes de Provence; dans celles
du Piémont au col de Sestrières, et à Ronche sur le mont
Cenis ( Ail. )•
4461. Violette de Valderio. Viola Valderia.
V . P'alderia. A\\. Pedem.n. i644- t- 24-f‘ 3. — V . Cenisia. Vill.
Dauph. 2. p. 665? — Hall. Helv. n. 565?
Cette espèce n’est peut-être qu’une variété de la précédente,
dont elle a le port et la plupart des caractères; elle s’en distingue
, i°. à ses feuilles, dont les inférieures sont ovales et les
supérieures oblongués , étroites , rétrécies aux 2 extrémités ;
20. à ce que tout son feuillage etmêinesôn calice est couvert de
poils courts , serrés et un peu grisâtres. Elle croît parmi
les rochers des Alpes; je l’ai reçue de M. Balbis , qui l’a
trouvée au col des Fenêtres ; elle a été découverte près de
Valderio au pied du mont St.-Jean (AU.); elle se trouve encore
en Dauphiné à Cornafion, à la Moucherolle en Lans , aux
Haies près Briançon et sur le mont Ventoux (Vill.)? M. Ramond
l’a trouvée dans les Pyrénées parmi les éboulemens du
port de Plan, et des montagnes de St.-Lâry au fond de la
vallée d’Aure.
4463. Violette étonnante. Viola mirabilis.
V . mirabilis. Linn. spec. i 326. Jacq. Fl. anstr. t. ig. — DilL
Elth. p. 408. t. 3o3. f. 3go.
Une racine fibreuse pousse plusieurs souches blanches et ligneuses
à l’intérieur, courtes, couvertes d’écaiiles roussâtres^
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