44a 3. Sabline à trois fleurs. Arenaria triflora.
A . triflora. Linn. Mant. 240. Car. ic. t. 3^9. f. 2. Poir. Dict. fi.
p. 348. — A . juniperina. Viil. Dauph. 4* P- 624.
Une racine forte et rameuse donne naissance à un grand
nombre de tiges disposées en gazon, ascendantes, longues de
3 de'cim., cylindriques, pubescentes , au moins vers le baut :
les rameaux sont ordinairement au nombre de 2-5 ; les feuilles
sont roides, ouvertes, plus nombreuses dans le bas de la plante,
lancéolées-linéaires, rétrécies en alêne, un peu hérissées en dessous
et ciliées sur leurs bords , au moins à leur base : les fleurs sont ordinairement
au nombre de 5 ou 5 , portées sur des pèdicelleS
droits, pubescens , longs de 2 cenlirn. ; les folioles du calice sont
ovales, pointues , droites, pubescentes; les pétales sont blancs ,
oblongs , deux fois plus longs que le calice : la capsule est ovoïde,
un peu plus longue que le calice , s’ouvre en 6 valves peu séparées,
et renferme des graines noires un peu chagrinées lorsqu’on
les voit a la loupe. Cette plante croît dans les lieux
monlueux , arides, pierreux et sablonneux ; au Mail d’Henri IY
près Fontainebleau; dans les Pyrénées; dans le Queyras, les
environs de Briançon et au mont Ventoux (Vill.).
449.4. Sabline de Gérard. Arenaria Gerardi.
A . Gerardi. Wild. spec. 2. p. 92g. — A .U n ifie ra . Jacq. Austr,
t. 4 45’ — rerna. Vill. Dauph. 4 - P- 626? — Ger. Gallopr.
p. 4o5. n. 7. t. i5. f. 1.~
Celte espèce est presque entièrement glabre, et ne s’élève
qu’à 6-8 cenlim. ; sa tige se divise dès sa base en plusieurs
branches grêles , droites , rapprochées, cylindriques ; ses feuilles
sont linéaires , en forme d’alène, droites, un peu roides, à 5
nervures ; les supérieures sont plus courtes et plus larges ; le
sommet de chaque branche se divise en 2-5 pédicelles terminés
chacun par une fleur blanche de la grandeur de celle du
lin purgatif : les folioles du calice sont lancéolées, pointues , un
peu membraneuses sur les bords, munies de 5 nervures saillantes
: les pétales sont très-obtus, un peu plus longs que le
calice. Elle croît dans les prairies stériles, nues et élevées
des Alpes de Provence (Gér. ) , et de .Dauphiné (Vill.) J
4 4 2 5 . S a b lin e p r in tan n iè re . Arenaria ,verna.
A . verna. Linn. Mant. 53. Smith. Fl. brit. 481. -— A . saxalilis .
Vill. Danph. 3 . p. 6 3 i. Ail. Ped. n. 1704. - A . coespitosa•
Schleich. Cat. p. 7. — Vaill. Bot. t. 2. f. 3.
Une racine unique, branchue à son extrémité, pousse uu
grand nombre de tiges disposées en gazon serré, longues de
5-20 centim., droites ou ascendantes , cylindriques , légèrement
pubescentes; les feuilles sont droites, roides, en forme
d’alène , presque obtuses , ordinairement glabres , un peu élargies
à leur base, marquées de 5 nervures ; les bractées sont
ovales, courtes^ à 5 nervures ; les pédicelles sont nombreux ,
droits pubescens ,. longs de 8-12 millim. , terminés chacun par
une fleur blanche dont le diamètre ne passe pas 8—9 millim. y
les folioles du calice sont ovales, aiguës (ce qui distingue cette
espèce de Yarenaria saxalilis, Lin. ) , un peu pubescentes , à
5 nervures écartées , à peine membraneuses sur les bords ; les
pétales sont oblongs, plus longs que le calice ; la capsule est
cylindrique, à 5 valves. Elle croît dans les collines sablonneuses
et dans les lieux pierreux; dans les basses Alpes; le Jura; les
environs de Mayence, de Paris, etc.
4426. S ab line hérissé e. Arenaria hispida.
A . hispida. Linn. spec. 608. VV^d. spec. 2. p. 725.
Sa racine est dure , tortue , presque simple ; ses tiges sont
nombreuses, disposées en touffe, longues de 6-12 centim. ,
hérissées, ainsi que les feuilles, les pédicelles et les calices, de
petits poils courts et épars ; les feuilles sont étalées, en forme
d’alène, longues de 7-8 millim., un peu élargies à la base-,
très-rapprochées dans le bas de la plante; les fleurs sont disposées
en panicule dichotome, portées sur de longs pédi-
celles ; le calice a ses folioles lancéolées, acérées, peu ou point
striées ; les pétales, sont oblongs, obtus-, à peine plus longs que-
le calice, et de couleur blanche. Cette plante croît aux environs
de Montpellier , au mont de l’Eperon ( Lin. ) , et sur les
rochers du. Capouladou ( Herb. Isnard.):.
4427*Sabliae à feu ilfe sm em te s . Arenaria tenuifoliai.
A . tennifolia. Linn. spec. 607. Laïu. Fl. fr. 2. p, 43- — VailL
Bot. t. 3 . f. t.
|3. A . bàrrelieri. Vill. Dauph. 4. p. 634* — Barr. ic. t. 58o.
y . Pusilla glabra trirseu-pentandra.
S. A . hybrida. Vill. Daiiph. 4> p. 634- t. 47*
*. A . viscUlula. Thuil. Fl.paris. II, i.p.atg-.—A ls in e viscosa.
Schreb, Spic. p. 3a, — A . dubia. Sut. Fl. helv. 1. p. 266. —
A . viscosa. Pers. Ench. 5o^.
Ses tiges sont longues de 12—18 centim., extrêmement menues
, glabres, rameuses et presque paniculécs; ses feuilles sont
D d d. 5