les Vosges sur les montagnes ombragées. La var. /J est commune
dans les lieux humides et ombragés des bois montueux;
4547. Géranium des marais. Géranium palüstrè.
G.palustre. Linn. spec. 954. Cav. Diss. 4. p. a n . t. 87. f. a.
Lam. Dict. a. p. 65g.
Ses tiges sont rameuses, droites ou inclinées à la base , velues,
hautes de 5 décim., et garnies de feuilles opposées , toutes
pétiolées , velues , palmées et divisées en 5 lobes assez écartés
et dentés : les pédoncules sont axillaires, très-longs et divisés
en 2 pédoncules propres, chargés chacun d’une fleur grande,
purpurine, à pétales entiers et arrondis ; le calice est strié , à
folioles ovales et pubescentes, ainsi que le fruit. Cette plante
croît dans les lieux humides et les prairies.
4548. Géranium à feuilles Géranium aconitifod’aconit.
lium.
G. aconitifolium. L ’Her. Ger. t. 4<>. —- G. ri va lare. V ill. pi.
Dauph. 3. p. 3ja . t. 4°.
Ce géranium est remarquable par ses feuilles découpées
comme celles de l’aconit, et par ses fleurs blanches rayées de
lignes purpurines : sa racine brune et écailleuse pousse des tiges
hautes de 3 décim., jaunâtres , pubescentes et dichotomes dans
leur moitié supérieure : les feuilles , alternes , pétiolées et
presque peltées, sont velues des 2 côtés et découpées en 5 ou
y lobes profonds, partagés en lanières étroites également profondes
, aiguës et dentées ; les pédoncules sont axillaires ou
terminaux, pubescens et chargés de 2 ou très-rarement de 5
fleurs : les pétales sont d’un tiers plus longs que le calice, bien
arrondis et blancs, avec des veines purpurines ; le calice est
chargé de poils blancs assez longs ; ses capsules sont couvertes
des mêmes poils , mais plus lâches ; les arêtes sont simplement
pubescentes. Cette plante croît dans les Alpes du Dauphiné
(Vill.).
4549. Géranium des prés. Géranium pratense.
G. pratense. Linn. spec. q!>4' Cav. Diss. 4» p .a io . t. 87, f . I .
Lam. Fl. fr. 3. p. 16.
Il ressemble au précédent par son feuillage; mais il est 2
fois plus grand , beaucoup plus velu, sur-tout dans sa partie
supérieure ; les poils qui couvrent sa tige sont lâches et point
appliqués sur sa surface , comme dans l’espèce ci-dessus ; les
fleurs
fleurs Sont très-grandes eu comparaison , et formées de 5 pétales
bleus ou blancs et arrondis au sommet ou terminés par
une petite poihte ; le calice est composé de 5 folioles lancéolées ,
striées et velues, ainsi que les capsules ; les poils qui recouvrent
les aretes du fruit sont longs et nombreux; les graines sont
lisses. 3*4 On trouve cette espèce dans les prés humides.
4550. Géranium argente. Géranium argenteum.
G. argenteum. Linn. spec. 21. Cav. Diss. 4. p. 2o5, t. 77. f. 3.
Lam. Dict. 2. p. 656. Vill. Dauph. 3. p. 375. t. 40.
Ce joli géranium a une racine grosse, longue et divisée
supérieurement en plusieurs branches épaisses, courtes, écailleuses
, et qui donnent naissance à une touffe de feuilles et quelquefois
à des rejets feuillés et couchés, parmi lesquelles sont
les hampes ou les pédoncules ; les feuilles sont petites, portées
sur de longs pétioles, soyeuses et blanchâtres, comme
toute la plante, arrondies, et divisées jusqu’au pétiole en 5 ,
6 ou 7 lobes partagés chacun en 3 lanières écartées et étroites:
les pedfancules sont nus , radicaux , de la longueur des pétioles
à-peu-près, et portent chacun 2 fleurs grandes, rougeâtres et
rayées enlong, mais moins fortement que.dans l’espèce suivante;
les petales sont 2 fois plus longs que le calice , en coeur renversé,
et plus ou moins échancrés. Elle croît sur les montagnes
alpines du Dauphiné et du Piémont.
4551. Géranium cendre. Géranium cinereum..
G. cinereum. Cav. Diss. 4. p. 204. t. 89. f. 1. Lam. Dict. 2. p.
656.— G. varium. L’Her. Ger. t. 37. — G. cineraceum. Lapeyr.
Pyren. i . p. 3. t. 2.
Cette plante , dans 1 état naturel , ressemble absolument à Iat
précédente pour le port et la proportion des parties : elle est
verte, et s en distingue par les lobes et les divisions de scs
feuilles, qui sont courts, très-obtus et larges : les feuilles sont
aussi marquées de nervures fortes , de couleur glauque , vertes ,
légèrement velues ou pubescentes et nullement argenjées , et
soyeuses comme dans l’espèce ci-dessus ; les pédoncules sont
un peu plus longs que les feuilles et pubescens; ils portent a
fleurs rougeâtres élégamment veinées de pourpre et à pétales
échancrés : les folioles du calice sont terminées par une pointe
ou arête molle , qu’on ne voit pas dans le géranium argenté, if.
On trouve cette plante dans les Pyrénées.
Tonte I P , Hhh