* Plusie<*rs ovaires; capsules monospermes et qui ne
s’ouvrent pas.
DCCCVII. C L É M A T I T E . C L E M A T J S.
Clematis. Tonrn. Lam. - d ém o lis et Xttragene.Linu. Juss.
Orcertn. . .
C a r . Le calice est nul ou réduit à une petite écaillé à 2
lobes; la corolle est ordinairement à 4 ou 5 pétales; dans la
seconde section du genre , les étamines extérieures avortent naturellement,
et se changent en un grand nombre de petits pé-
a es; les capsules sont nombreuses, surmontées, dans la plupart
, a une longue queuè plumeuse.
O b s . Les clematis viorna et viticella ont Ièurs graines dépourvues
de l’appendice garni de poils qu’on remarque dans
toutes les autres espèces. Moench a fait de ces espèces un genre
part,cuber sous le nom de viticella. Les clématites sont des
arbrisseaux grimpans, à feuilles opposées, quelquefois simples,
plus souvent ternées ou pennées.
Ier. Fleurs en panicule ; pédoncules rameuæ.
4590. C lém a t ite des haies. Clematis vitalba.
C. vitalbà. Linn. spec. 766. Lam. Illastr. t. 497. {. 2. — C. se-
pium. Lam. Fl. fr. 3. p. 3b6.
P- la tifolia . Cam. Epit. 697. ic.
Ses sarmens sont nombreux, anguleux, feuilles, grimpans ,
et s’alongent souvent au-delà de 2 mètres; ses feuiUes B
toutes ailées , composées ordinairement de 5 folioles un peu
en coeur , pointues et plus ou moins dentées ; les pétioles ,
comme dans la plupart des autres espèces, s’accrochent à tout '
ce qu’ils rencontrent, en se roulant ou se tortillant en maniéré
de vrille .- les fleurs sont blanches, et disposées en une panicule
formée par des pédoncules plusieurs fois trifides; les semences
sont ramassées, et forment, par leurs aigrettes, des
plumets blancs, soyeux et très-remarquables. ty. Cette plante '
est commune dans les haies; elle est caustique, vésicatoire.
Elle porte les noms de viornes et d’herbe aux gueux, parce
que les mendians se frottent avec son suc pour se faire des
ulcères qui ont une grande surface et peu de profondeur.
D E S R E N O N C Ü L A C É E S . 87$
4591. Clématite flammule. ClematisJlammula.
C. Jlammula. Linn. spec. 766. Lam. Dict. 2. p. 4’ . — C. mari-
tima. Ail. Ped. n. 1081. ex auct. p.20.— Dalech. Hist. 117t. f.r .
Ses sarmens sont nombreux, rampans ou grimpans, feuillés
et un peu anguleux; ses feuilles sont ailées, composées de folioles
fort petites , ovales-lancéolées , découpées dans le bas de
la plante, et la plupart très-entières dans le haut: ses fleurs
sont blanches et disposées en une espèce de panicule terminale
sur des pédoncules 5 à 5 ; elles sont odorantes, plus petites que
dans l’espèce précédente ; leurs pétales sont pubescens sur le
bord, et non sur le dos; leurs ovaires, qui sont au nombre de
5-8 , se terminent par un appendice bordé de soies. ï>. Elle
est commune dans les haies et les buissons du midi de la France.
On la cultive aux environs d’Aigues-Mortes , et ou en donne
les feuilles sèches aux bestiaux qui les mangent avidement,
tandis que la plante fraîche est un poison pour eux (Bouv. Bull.
Phil. 1 , p. i 5').
4592. Clématite droite. Clematis erecta.
C. erecta. Linn. spec. 767. Lam. Dict. 2. p. 42.— Lob. ic. 627. f. 2.
Ses tiges sont droites , feuillées et hautes d’un mètre ; ses
feuilles sont grandes, ailées , composées de folioles ovales , pointues,
très-entières, pubescentes en dessous, pétiolées et distantes
: les fleurs sont blanches , terminales , et disposées en une
espèce de panicule formée par des pédoncules,droits , 2 ou 5 fois
ternes ou trifides; les semences sont en petit nombre. ty. Celte
plante croît dans les lieux stériles et incultes des provinces méridionales.
Allioni ( Auct. , p. 20) observe que sa clematis
jlammula , n°- 1080 , n’est qu'une variété de cette espèce.
4595. Clématite maritime. Clematis maritima.
C. maritima. Linn. spec. 767. Lam. Dict. 2.p. 42.
Ses tiges sont menues , striées , couchées dans leur partie inférieure,
et longues de 5 décim. ; ses feuilles sont opposées,
ailees, à 5 folioles linéaires, dont 2 inférieures très — écartées
des supérieures ; celles-ci sont souvent réunies par leurs bases;
la sommité de la plante et les feuilles sont légèrement pubes—
centes ; les fleurs sont blanches, petites, assez semblables à
celles de la précédente, mais moins nombreuses. ty. On trouve
cette plante dans les lieux incultes et maritimes ‘des provinces
méridionales; en Provence ; à Castelneuf et au bois de Gramont
près Montpellier (Magn.).