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433g. Silené behen. Silene behen.
S. bèhen. Linn. spec. 5gg. — Dill. Elth.'p. 427. t. 317. f. 4og.
Toute la plante est glabre, lisse, d’un verd clair et mêmes
un peu glauque; la tige est droite , haute de 2-5 décim., garnie
de feuilles ovales-oblongues, rarement simple, ordinairement
bifurquée en 2 rameaux nus etalongés, qui sont eux-mêmes
bifurques3 les fleurs naissent à l’aisselle ou aux sommets des
rameaux, portées sur des pédicelles plus courts que le calice ;
celui-ci est lisse , ovoïde, un peu renflé et assez semblable à
celui du vrai behen (n°. 4527.); la corolle est couleur de rose;
le limbe des pétales est à 2 divisions obtuses , et porte à l’entrée
de la gorge 2 petites écailles dentelées ; la capsule est ovoïde ,
portée sur un court support, q . Cette plante croît dans les
environs de Montpellier , et notamment à Gramont et à St.-
Georges.
4340. Silené attrape-mouche. Silene muscipula.
S . muscipula. Linn. spec. ()o T. — Cucubalus dichotomus. Lam.
Fl. fr. 3. p. 3a .— Clns. Hist. 1. p. 28g. f. 1.
Ses tiges sont hautes de 3 decim. , lisses , cylindriques ,
branchues dès leur base, plusieurs fois fourchues, et extrêmement
visqueuses vers leur sommet; ses feuilles inférieures
sont longues, lancéolées et un peu rétrécies à leur base : les
supérieures sont presque linéaires.; les fleurs sont rouges ,
portées sur de très-courts pédoncules , et disposées dans les
bifurcations supérieures des tiges et de leurs rameaux ; le calice
est glabre, cylindrique, à 5 dents; la capsule est ovoïde,
portée sur un pédicelle presque aussi long qu’elle. O. Elle croît
dans les lieux stériles en Provence (Ger. ); à Lavérune, Cau-
nelles et Lamousson près Montpellier (Gou.) ; autour de Mon-
télimart ( Yill. ).
§,. II. Calice velu.
4341. Silène otitès. Silene otites.
S. otites. Smith. Fl.-brit. 46g. — Cucubalus otites. Linn. spce.'
5g4- — Lychnis otites. Scop. Carn. n. 5i 5. — Cucubaluspar-
viflorus. Lam. F l .f r .3. p. 26.—‘d u s . Hist. i .p . 2g5. f. 1.
Sa tige est droite , assez simple , cylindrique, glutineuse
vers son sommet, peu garnie de feuilles, et s’élève jusqu’à 5
décim. ; ses feuilles inférieures sont nombreuses, longues,
spàtulées , rétrécies en pétiole à leur hase et d’une consistance
wn peu fermé : celles de la tige sont étroites et en petit nombre:
les fleurs sont fort petites, d’un blanc jaunâtre ou verdâtre ,
souvent unisexuelles, et ramassées par paquets ou espèces de
verticilles qui forment au sommet de la tige un épi interrompu
et quelquefois un peu paniculé ; les pétales sont entiers , linéaires
, ondulés, nus 4 l’entrée de la gorge. Cette plante
croît dans les lieux stériles et sablonneux.
, 4342. S ilèn e d’Ita lie . Silene ltalica.
Cucubalus Italicus. Linn. spec. 5g 3. Jacq. Obi. 4. t. 7g. — Cucubalus
silenoides. Vill. Danph 4- p. 614.
Toute la plante est couverte d’un duvet court, mol, peu
apparent ; la tige est droite, haute de 3 décim., un peu visqueuse
vers le haut, presque nue dans sa longueur, divisée
vers le sommet en rameaux opposés , qui forment une pani-
cule lâche et peu garnie ; les feuilles radicales sont ovales-
lancéolées , rétrécies en un long pétiole; celles de la tige sont
écartées , plus étroites et plus courtes; les supérieures sont linéaires
; les fleurs naissent solitaires ou 3 à 3 , munies à leur
base de 2 folioles aiguës opposées ; les fleurs sont d’un blanc
sale, longues d’environ 3 cenlim. ; le calice est pubescent,
étroit, tubuleux, un peu plus court que les onglets; les pétales
sont à 2 lobes obtus , nüs à l’entré de la gorge. 2f. Cette plante
croît dans les lieux pierreux le long des haies, parmi les buissons
et à l’entrée des forêts en Piémont, à Suze, Vico di
Mondovi, Superga et St.-Raphaël près Turin (Ail. ) ; elle m’a
été envoyée par M. Balbis ; elle a été retrouvée aux environs
de Montpellier par M. Broussonet ; à Narbonne par M. Pourret -
à Rabou, aux Baux, à St.-Julien en Beauchêne dans le Dauphiné
(Yill.).
4 3 4 3 . S ile n é pen ch é . Silene nutans.
S . nutans. Linn, spec. 5g6. Fl. dan. t. 292. — Cucubalus nutans.
Lam. Fl. fr. 3. p. 35. — Lychnis nutans. Scop. Carn. n. 5a5
Ses tiges sont hautes de 5 décim., cylindriques, pubescentes
peu garnies de fouillés, et visqueuses vers leur sommet; ses
feuilles radicales sont élargies dans leur partie supérieure et
rétrécies en pétiole à leur base ; celles des tiges sont lancéolées-
linéaires et en petit nombre ; les fleurs sont penchées ou pendantes,
et disposées en paniculé lâche sur des pédoncules communs
opposés; leur corolle est blanche, quelquefois rougeâtre
Tome IV . Bbb