S- n i. Fleurs blanches : feuilles découpées en
manière d’aile.
3y5i . Potentille des rochers. Potentilla rupestris.
P o ten tilla rupestris. Linn. spec. 711. Jacq. Fl. austr. t. 114- —
Fragaria rupestris. Crantz Anstr. 72. — Anientiua rupestris.
Lan». Fl. fr. 3.p. 120. — J. Bauli. Hist. a. p. 398. d. f. 2.
Sa tige est haute de 5 décim. ou un peu plus, droite,
rougeâtre , légèrement velue , et rameuse vers son sommet; ses
feuilles sont pétiolées, ailées et composées de 5 ou 7 folioles
«vales-arrondies, dentées , vertes , et dont les inférieures sont
les moins grandes; les fleurs sont blanches, pédonculées et terminales
; leurs pétales sont ut? peu plus grands que le calice ;
celui-ci est plane, à 10 divisions , dont5 alternes portent 2 lobes
latéraux. 2£. Elle croît dans les terreins pierreux et parmi les
rochers sur les côtes des montagnes de moyenne hauteur; dans
les Alpes, les Pyrénées, les montagues de la Bresse et du
Lyonnois ( Latourr. ).
§. IV. Fleurs blanches : feuilles digitées.
5j !>2. Potentille ascendante. Potentilla caulescens.
P o ten tilla caulescens. Linn. spec. 718. Jacq. Austr. t. 220. —.
P o ten tilla caulescens , a. Poir. Dict. 5. p. 597. — P o ten tilla
a lb a , Lam. Fl. fr. 3. p. 118.
Sa racine', qui est une souche brunâtre, donne naissance à
plusieurs tiges ascendantes , longues de 2 décimètres, terminées
par un corimbe de i5 à 20 fleurs blanches ; les tiges, les
pédoncules , les calices, les pétioles et le bord des feuilles sont
garnis de poils blancs et couchés; les feuilles sont pétiolées,
munies de 2 longues stipules lancéolées, aiguës et courbées en
faulx, composées de 5 folioles digitées, oblongues, dentées en
scie vers le sommet, pubescentes en dessous ; les pétales sont
étroits, presque en forme de coin, un peu plus longs que le
auteurs, savoir : 1 °. le potentilla Monspeliensis , qui se distingue à sa ti<*e
droite, à ses feuilles terue'cs, à ses folioles ovales , obtuses : elle n’a point
été retrouve'e depuis Magnol, et il est même douteux que le synonyme de
Magnol s’y rapporte ; 2*. le potentilla Norvegica d’AUioni paroît n’ètre
point celui de Linné', et sa synonymie semble indiquer que c’est notre
potentilla frigida.
calice.
calice, ty. Cette plante croît parmi les rochers et sur les murailles
dans les pays de montagnes; dans les Pyrénées ; dans les
Cévennes ; 'à l’Hort-de-Diou (Lin.); dans les Alpes du Dauphiné
, au mont Genèvre, au-dessus de Seyssins , à la grande
Chartreuse, au château d’Enlremont, près de Grenoble (Vill.);
en Piémont près Tende, Termignon, Fenestrelle, la Tuile,
Vinadio (Ail.) ; à l’Allée-Blanche ; dans les Vosges près Bussang
au-dessus delà source de la Moselle (Buch.).
3755. Potentille de Valderio. Potentilla Valderia.
P o ten tilla F a lder ia. Linn. spec. 714. excl. ïo u rn . syn. Ali.
Ped. n. t. 24. f. 1. non Vilt. Poir.
Cette plante s’élève jusqu’à 4 décim.; sa lige est droite, ou
à peine coudée à sa base, pubescente ainsi que les pédicelles
et les pétioles; ceux-ci sont très-longs dans les feuilles inférieures;
les stipules sont étroites, adhérentes au pétiole, dans
une longueur de 2-5 centim.; les feuilles sont digitées, à 5
folioles ovoïdes, presque en forme de coin , rétrécies à la base ,
obtuses, dentées en scie dans toute leur longueur, blanchâtres,
cotonneuses en dessous , glabres en dessus ; les fleurs sont au
nombre de 8 à 10 disposées en un petit corimbe serré, terminal,
velu; les pétales sont blancs, plus courts que le calice,
y Elle croît parmi les rochers, dans les Alpes de Vinadio, de
Valderio et de Tende en Piémont.
3754. Potentille des neiges. Potentilla nivalis.
P o ten tilla nivalis, Lapeyr. act. Tout. i.p . 210. t. 16. — P o ten tilla
lupinoides. W ild . spee. 2. p. 1107. — Po ten tilla lanata.
Lam. Fl. fr. 3. p. 646. excl. syn. — P o ten tilla F a lder ia. Vill.
Dauph. 3. p. 572. Poir. Dict. 5. p. 598. non Linn. Ail.
Sa racine est ligneuse , cylindrique , garnie à son collet
d’écailles brunâtres; sa tige est droite, haute de 1-2 décim.,
hérissée ainsi que les pétioles de poils mois , horizontaux, nullement
couchés , terminés par un corimbe serré de 8 à 10
fleurs blanches; les feuilles radicales sont pétiolées, à 7 folioles
ovales, rétrécies à la base , obtuses, garnies de poils
soyeux sur les deux surfaces et sur-tout vers les bords, terminées
par plusieurs dentelures rapprochées, presque obtuses ; les
feuilles de la tige n’ont que 5 folioles ; leur pétiole est plus court
les stipules sont larges , grandes, et dans les supérieures n’adhèrent
pas au pétiole dans la moitié de leur longueur ; les pétales
sont un peu plus courts que le calice, Cette plante
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