4163. Sisymbre bourse à Sisymbrium bursifolium.
pasteur.
S . bursifolium. Linn. spec. 9!8. — Ilesperis dentala. Litm. spec,
g*8. — A ra b is bursifolia. Lam. F l.fr . a .p . 5i 1. — Dill. Eltli
t. ,48. f. ,77.
Cette espèce, long-temps confondue avec la précédente, en
est certainement distincte ; sa racine est annuelle , divisée par
le bas en fibres grêles; sa tige est droite, anguleuse et un peu
branchue vers le haut, glabre, ainsi que le reste de la plante,
haute de 2 — 5 décim. ; les feuilles sont minces, oblongues,
toutes rétrécies en pétiole; les inférieures sont plus larges vers
le haut, pinnatifides , à lobes nombreux , parallèles , obtus , et
dont le dernier est le plus grand; celles du haut sont peu ou
point découpées, quelquefois entières et presque linéaires; les
fleurs sont blanches, disposées en grappes terminales, leur pé-
dicelle est épais , et ne dépasse pas 5 millim. de longueur^
les siliques sont droites, écartées de l’axe, presque horizontales
, grêles , lisses et longues de 4-6 centim. O . Elle croît dans
les Pyrénées à la vallée d’Eynes.
4 i65. Sisymbre couché. S isymbrium supinum.
S . Supinum. Linn. spec. 917. — Arabis supina. Lam. F l. fr. 2. p .
512. — S . supinum, a. Gou. Illustr. 43. — isnard. act. Acad.
1724. p. 2g5. t. 18.
Ses tiges sont longues de 3 décim., légèrement velues, grêles
et un peu rameuses ; elles sont étendues sur la terre, où elles
forment quelquefois des gazons assez garnis; ses feuilles sont
en lyre , pinnatifides dans toute leur longueur, et d’un verd un
peu blanchâtre ; leur pinnifle terminale est plus grande que
les autres; les fleurs sont blanches , petites, ordinairement géminées,
portées sur de courts pédicelles axillaires, les siliques sont
un peu courbées, et à peine longues de 5 centim. O. On trouve
cette plante sur le bord des champs sablonneux , et le long des
rivières aux environs de Paris; de Lyon (Latourr. ); au mont
Bayard près Gap ( Yill. ).
4 l64- Sisymbre à silique rude. S isymbrium asperum.
S . asperum. Linn. spec. 920. Lam. Fl. fr. 2. p. 5»a. — J. Bauli.
Hist. 2. p. 858. f. 3.
Sa lige est haute de 12-15 centim., verte , d’un aspect glabre
, et rameuse vers son sommet ; ses feuilles sont toutes profondément
pinnatifides ou en lyre ; leurs pinnules sont nombreuses,
parallèles, peu distantes et obtuses à leur sommet; les feuilles
radicales sont couchées sur la terre , où elles forment une rosette
, comme celles du tabouret bourse-à-pasteur ; les fleurs
sont jaunes, terminales et portées sur de courts pédoncules ;
les siliques sont chargées d’aspérités particulières qui ne sont
pas des poils, mais de petits points blanchâtres, rudes et presque
imperceptibles ; on en trouve quelques-uns sur la tige ,
mais ils sont écartés et peu sensibles, Gér. , O Lin. Cette
plante croît dans les lieux où l ’eau a séjourne ; en Provence
(Gér.); dans le Champsaur, à Villeneuve, Saint-Bonnet, le
long des lacs du Valjoffréy (Vill. ) ; à Lattes et Perauls près
Montpellier (Gou. ); à Nuits (Dur. ); en Auvergne (Delarb.).
4 i 6 5 . Sisymbre sagesse. S isymbrium sophia.
S . sophia. Linn. spec. 922. — S . parviflorum. Lam. Fl. fr. 2. p.
5ig. — Descurea. Guett. Etamp. 2. p. 164* — Fuchs. Hist.
, . p, 2, ic.
Sa tige est haute de 5 décim., dure, cylindrique, rameuse
et un peu velue; ses feuilles sont blanchâtres , très^finement
découpées , légèrement velues , et ressemblent un peu à celles
de la petite absinthe : ses fleurs sont extrêmemement petites
, pédonculées et jaunâtres ; les pétales sont moins longs
que le calice, et les siliques sont grêles , cylindriques et soutenues
par des pédoncules filiformes. O- On trouve cette plante
sur les murs et dans les lieux incultes , les décombres ; elle
est vulnéraire , détersive, astringente, vermifuge et fébrifuge ;
elle est connue sous les noms de science ou sagesse des chirurgiens
, talictron.
4166. Sisymbre irio. Sisymbrium irio.
S . irio. Linn. spec. 921. Jacq. Austr. t. 322. — S . erysimastrum,
et. Lam. Fl. fr. 2. p. 521.
La plante est entièrement glabre ; sa tige est droite , peu
rameuse , haute de 2-5 décim. ; ses feuilles sont pétiolées ,
pinnatifides , à lobes étroits, pointus , déniés ou entiers, perpendiculaires
sur la nervure principale; le lobe du sommet est
très-long , en forme de fer de flèche; les fleurs sont jaunes ,
disposées en grappes nombreuses qui s’alongent après la fleu-
raison ; le calice est glabre , jaunâtre , ferme ou peu ouvert;
les siliques sont droites, grêles, et atteignent 5 -6 centim. de
longueur. G. Cette plante est commune le long des murs , des
chemins et des lieux cultivés.