petits ; les pétales sont inégalement découpés ; les étamines
sont environ ail nombre de 12; les capsules sont surmontées de
4 ou 5 pointes divergentes en étoile. O. Cette plante croît dans
les champs sablonneux aux environs du Mans ; auprès de Dax
( Thor. ),; dans les Pyrénées ; dans les rochers humides aux
environs de Montpellier. Allioni dit avoir trouvé cette plante
en Piémont aux environs d’Aqui, à Mieuje et la Cà di Prà ;
mais la figure qu’il en donne ( t. 88. f. 5.), ne répond que très—
imparfaitement à notre espèce.
Réséda blanc; Réséda alba.
R . alba.\Ann. spec.645.L am .F l.fr . 3. p. 206. Desf. Atl. 1. p.3iî4.
Toute la plante est glabre ; sa tige est haute de 3 décim.,
droite , foible, simple ou rameuse , garnie de feuilles nombreuses,
profondément pinnatifîdes,, à Iqbes nombreux , li—
néaires-oblongs , un peu ondulés, disposés comme Tes folioles
des feuilles ailées avec impaire, et réunis à leur base par
«ne bande étroite de parenchime : les fleurs sont blanches ,
pédicellées, disposées en un épi terminal, grêle, pointu , qui ,
au moment de la fleuraison, a,déjà 8-10 centimètres de longueur
, et qui en atteint 25- à 5o. : Je calice est à 5 parties ; la
corolle à 5 pétales découpés en 3 lobes ; les étamines sont
au nombre de ia à i4 ; l’ovaire est sessile, à 4 stigmates; la
capsule est oblongue , tétragone, ridée , comme tronquée au
sommet , et de 5.-6 millim. de longueur. O.. Elle croît dans les
sables maritimes des provinces méridionales;, à Nice (A il.);
en Provence ( Gér.) ; en Languedoc( Gou. ).
4i86. Réséda ondulé. Réséda undata.
R . undata. Linn. spcc. 644/ Poh. Dict. 6. p. 160.— R . de eus si va.
Forsk. AEg. 66.
Cette plante ressemble beaucoup au réséda blanc par les
principaux traits de sa structure, mais sa tige est plus ferme;,
plus épaisse, plus rameuse; ses feuilles ont des lobes plus larges
et plus ondulés; ses fleurs sont plus grandes, disposées en épis
serrés , obtus, dont la longueur dépasse peu la largeur au moment
de la fleuraison , et qui s’alonge au moment de la maturité;
ses capsules sont très-grosses , longues d’un centim,, surmontées
de 3 (rarement 4) pointes épaisses, un peu divergentes.
Cette espèce croît dans Je Languedoc, d’où M. Broussonet
m’en a envoyé un échantillon.
4287. R é s éd a jau n e . Réséda lutea.
R . lutea. Linn. spec. 645. Bull. Herb. t. 281. Lam. Fl. fr. 3. p.
2o5. Dalech. Hist. 1199. f. 1.
Ses tiges sont hautes de 5 décim., un peu couchées dans leur
partie inférieure , cannelées , feuillées et médiocrement rameuses
; ses feuilles sont ondulées , pinnatifîdes, et leurs pin-
nules sont étroites, distantes, simples, ou quelquefois elles-
mêmes découpées : les feuilles supérieures sont souvent à 5
lobes : les fleurs sont disposées en épi ou en une espèce de
grappe droite, nue, terminale et jaunâtre ; leur calice est à 6
divisions profondes et étroites : leurs étamines sont au nombre
de i 5 à 20, et d’un jaune pâle, ainsi que les pétales : les capsules
sont (oblongues , triangulaires, tronquées au sommet. O ,
Linn. ; , Desf. On trouve cette plante dans les terreins sablonneux,
le long des chemins et sur les vieux murs.
4288. Réséda raiponce, Résédaphjteuma.
R . phyteuma. Linn. spec. 645. Lam. Illustr. t. 410. f. 3. — R . ca-
ly c in a lis . Lam. Fl. fr. 3. p. 204.
Sa tige est haute de 2 décim., anguleuse, rameuse, feuillée
et garnie de quelques poils courts dans sa partie sujiérieure ;
ses feuilles radicales sont alongées , spatuîées , obtuses et
très-entières ; celles de la tige sont quelquefois aussi très-
entières , mais plus souvent à moitié trilobées : les fleurs, dans
cette espèce, sont remarquables par leur calice fort grand ,
ayant 5 découpures supérieures disposées en éventail, et une
inférieure pendante : les pétales sont blancs et profondément
laciniés ; les anthères sont jaunâtres ou rougeâtres, et les pédoncules
sont hérissés de poils courts, ainsi que les angles des
capsules. Q. Cette plante croît dans les lieux sablonneux, dans
les champs.
428g.. Réséda odorant. Réséda odorala„
R . adorata„ Linn. spec. 646. Mill. ic. t. 217.
Cette plante, indigène de l’Egypte et de la Barbarie, est
cultivée dans tous les jardins, à cause de l’odeur Suave de sa
fleur ; elle ressemble à l’espèce précédente, mais on la distingue
à ses feuilles plus ondulées ; à ses calices de moitié plus petits
, et qui 11e dépassent pas la longueur des pétales ; à ses anthères
d’un rouge de brique ; à ses pétales, qui sont au nombre-
de 6 , dont les z supérieurs grands } voûtés et frangés, et les 4
autres petits et étroits,
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