4245. Passerage des rocailles. Lepidium petroeurn
L.petrceum. Linn. spec. 8994— L . Linncei. Crantz. Austr. p. 7*
t. a. f. 4- 5- — L . pusillum, fi. Lam. Fl. fr 3. p. 468.
Sa racine est grêle , annuelle , blanchâtre ; sa tige est
grêle , rameuse, feuillée et haute de 6 à 9 centimètres ; ses
rameaux inférieurs sont assez longs, très-ouverts, et parois-
sent couchés , mais la tige ne l’est point : les feuilles sont pinna-
tifides et leurs pinnules sont petites , nombreuses , lancéolées et
très-entières : les fleurs sont pédonculées et disposées en corimbe
au sommet de la tige et des rameaux ; elles sont extrêmement
petites et de couleur blanche : les siliques sont ovales, très-
entières , et ne paroissent un peu échancrées que lorsqu’elles commencent
à s’ouvrir : les pétales sont échancrés et ne dépassent
pas la longueur du calice. O. Elle croît parmi les pierres et les
rocailles, dans les montagnes des Pyrénées , des Alpes , des
Cévennes ; à Fontainebleau ( Thuil. ) ; à Nantes (Bon. ) ; à
Mayence ( Koel. ). ,
4244. Passerage couché. Lepidium.procumbens.
L . procumbens. Linn. spec. 898. Lam. Illustr. t. 556. f. 2. — L .
pusillum, a. Lam. Fl.fr . 2.p.468. — Magu. Monsp. 184. ic.
Cette plante n’est peut-être qu’une variété de la précédente,
à laquelle elle ressemble par sa racine grêle , annuelle, et par
ses pétales égaux à la longueur du calice : elle paroît en différer
par sa tige plus foible , demi-couchée et longue de 1-2 décim. ;
par ses feuilles , dont les inférieures sont pinnatifides , à lobes
peu nombreux , et qui ne dépassent pas le milieu de la largeur
de la feuille , et dont les supérieures sont oblongues, entières
ou munies d’une ou deux dents. O. Elle croit dans les lieux
humides aux environs de IMontpelher , a .Lattes et a Perauls
( Magn. ) ; én Provence ( Gér. ) ; à Fontainebleau ( Thuil. );
sur les remparts de Dijon ( Dur. ); dans la Bresse, le Bugey
et le Lyonnois ( Latour. ) ; à Nantes ( Bon.).
4245. Passerage à feuilles Lepidium rotundifolium.
rondes.
L . rotundifolium. Ail. Ped. n. 925. t. 55. f. 2. — Iberis rotundi-
J ’olia, Linn. spec. 9o5. W ild . spec. 3.p. 4-64* Iberis répons*
Lam. F l. fr. 2. p. 674. — Barr. ic. t. 848 ? et i 3o5.
Ses tiges sont longues de 12 à i5 centim. , grêles , couchées
ou ascendantes , peu garnies de feuilles dans leur partie supérieure
, et ordinairement simples : les feuilles radicales sont
ovales , pétiolées , glabres , non ciliées, et garnies à leur sommet
de quelques dents peu profondes : celles des tiges sont
oblongues , très-entières et embrassantes ; les unes et les autres
sont lisses et un peu succulentes : les fleurs sont rougeâtres
et médiocrement irrégulières, disposées en une grappe courte,
serrée et qui s’alonge un peu après la fleuraison : les silicules
sont ovales-oblongues , pointues aux deux bouts , nullement
échancrées au sommet, surmontées par le style. Cette plante
croît parmi les débris de rochers , auprès des glaciers et des
neiges éternelles , dans les hautes Alpes de la Savoie du
Piémont, du Dauphiné, de la Provence : on en trouve une
variété à fleur blanche.
DCCXLYII. T A B O U R E T . . T H L A S P I.
w Th la sp i. Lam. Desf. — Th la sp i et Lepidii sp. Linn. Jnss.
Goertn. — T h la sp i, JVasturtium et Capsella. Vent.
C a r . Les pétales sont égaux entre eux; la silîcule est échan-
crée au sommet, comprimée , à 2 valves creusées en carène
aiguë , et prolongée sur le dos en un appendice pointu ou plus
souvent arrondi.
O b s . Les fleurs sont blanches ; la forme géæérale de la sili-
cule est orbiculaire ou ovale, ou triangulaire, ou à 2 cornes.
§• Ier. Nasturtium, Vent. — Loges monospermes„
4246. Tabouret des décombres. Thlaspi ruderale.
Lepidium ruderale. Linn. spec. 900. — T . ruderale. Ail. Ped. n.
917. excl. Ger. syn. — Iberis ruderalis. Crantz. Anstr. 2 1 ._
IVasturlium ruderale. Scop. Carn. 2. n. 801. — T . tenuifa-
liurn. Lam. Fl. fr. 2. p. 467. — Fncbs. Hist. 807. ic.
Sa tige est rameuse, glabre , et s’élève jusqu’à 3 décim. : ses
feuilles radicales sont nombreuses, ailées dans leur moitié supérieure
, et composées de pinnules alternes , découpées très-
menu ; celles de la tige sont petites , simples, linéaires , entières
et pointues ; ses fleurs sont extrêmement petites, et disposées
en grappes terminales; leur corolle manque quelquefois
ou tombe de très-bonne heure , et les étamines ne sont souvent
qu’au nombre de 2, les autres se trouvant avortées; mais ce ne
sont point des caractères naturels à cette plante : les silicules
sont très-petites , ovales , obtuses , légèrement échancrées. q .
Cette plante croît dans les lieux stériles, sur le bord des chemins
, auprès des murs et des décombres.