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l’ovaire porte 2 styles , et se change en une capsule compriniée i
à une loge , à 2 valves, à 2 graines ; celles-ci sont ovales, comprimées
, chagrinées, un peu échancrées à la base, insérées au
fond de la capsule. #
4378. BufFonie annuelle. Bufforda annua.
B. tenuifolia. Lam. Illustr. n. 17 JO. t. 87. f. 1.' Goertn. Fruct. a.
t. 129. f. 1 .— Ger. Gallopr. p. 4° ° .
Sa tige est droite , haute de 2-5 décim., divisée en rameaux
étalés et diffus ; ses feuilles sont opposées, soudées par la base,
grêles, en forme d’alêne , glabres, entières , et le plus souvent
desséchées à l’époque de la fleuraison de la plante ; les fleurs
sont sessiles ou pédicellées aux noeuds supérieurs des branches,
à-peu-près disposées en épis le long des rameaux, ce qui forme
une panicule lâche et irrégulière. O. Elle croît sur le bord des
haies et des chemins en Provence ( Gér.); aux environs de
3\ice, d’Oulx, et dans la vallée de Queyras (Ail.) ; en Dauphiné
à Veynes, dans le Champsaur ( Vill. ) 5 près Gap et Briançon.
4379. Buffonie vivace. Bujfonia perennis.
B . perennis. Pourr. act. Toul. 3. p. 3og. Lara. Illustr. n. 1711.
t. 87. f. 2»— J5. ten u ifo lia , Lam. Dict. i. p. Soi. — 'B . ten
uifolia. Linn. spec. 179? Gou. Hort. Monsp. 5g? — Pluk. t.
75. f. 3.
Elle diffère de l ’espèce précédente par sa racine vivace ; par
ses tiges effilées , moins rameuses ; par ses rameaux , tous dressés;
par ses fleurs peu nombreuses , presque toutes terminales ;
par*ses calices beaucoup plus membraneux , et par ses graines
plus grosses. Y- Elle croît dans les lieux secs et pierreux sur les
collines; en Languedoc aux environs de Montpellier et de Narbonne
; en Auvergne ; dans le Yalais.
d c c l x x i y . s a g i n e . s a g i n a .
Sagina. Linn. Jnss.Lam. Goertn. — A U in e s sp. Tourn.
Car. Le calice est à 4 parties; la corolle a 4 pétales, 4 étamines
, 4 styles ; la capsule est à 4 loges ( Lin. ) , ou à une loge
( Goertn. ) , à 4 valves. ,. V . . „ M.
O b s . Herbes très-petites, à feuilles linéaires, a fleurs blanches
très-peu apparentes , et dont la corolle manque quelquefois.
7.
4380. Sagine couchée. Sagina procurnbens.
S . procumbens. Linn, spee. i 85. Lam. Illustr. t. 90.
|2. Folüs
D E S C A Î t l O P H Y L L É E S .
fl. F o l iis subsucculentis. Ray. Angl. 3. p. 345.
Ses tiges sont longues de 6 centim., nombreuses , glabres ,
très-menues, couchées et disposées en gazon; ses feuilles sont
opposées, reunies par leurs bases, étroites, linéaires et aiguës:
les pédoncules sont uniflores, et les pétales, beaucoup plus courts
que le calice , sont difficiles à appercevoir; ils manquent même
quelquefois, etdans ce cas on a confondu cette espèce avec la suivante
, dont elle diffère, parce que les pédicelles de ses fleurs
sont parfaitement glabres. O. Elle est commune au bord des
murs, dans les cours entre les pavés , et dans les terreins sablonneux.
La variété £ , qui a les feuilles plus charnues , croît
dans les montagnes. Une. variété a fleur double croît naturells-
ment aux environs du Mans ( Desp. ).
438i . Sagine sans pétales. Sagina apetala.
S . apetala. Linn. Mant. 55g .— S . e re cta, /?. Lam. Fl. fr. 3. p.
9. — Arduin. specim. 2. t. 8. f. 1.
Elle ressemble tellement a. la precedente 5 cju^elle pourrroît
bien en être une simple variété ; elle en diffère par ses tiges
presque droites, et qui ne poussent jamais de racines à leurs
noeuds inférieurs; par les pédicelles poilus ou pubescens; par
les pétales qui manquent très-souvent, et qui, lorsqu’ils existent,
sont très-petits, échancrés au sommet. O. Elle croît dans
les lieux sablonneux, au bord des murs et parmi les pavés, aux
environs de Turin; en Dauphiné, et probablement dans presque
toute la France.
4382. S ag ine d ro ite . Sagina erecta.
S . erecta: Linn. spec. i 85. Lam. F l. fr. 3.p . 9. var. a .— Moert^
chia quaternella. Ehrh. Beytr. 2. p. 177. — A ls in e lla e r e c ta .
Moench. Meth. 222. — Moencliia g la u ca . Pers. Ench. i 53__
Vaill. Bot. t. 3. f. 2.
Sa racine, qui est petite, fibreuse, pousse tantôt une seule
tige droite , tantôt plusieurs tiges un peu divergentes; la plante
entière est glabre , d’un verd glauque ; sa hauteur varie de 5 -io
eentim. ; ses feuilles sont lancéolées-linéaires , pointues; les
pédicelles qui naissentàl’aisselle desfeuilles, sont solitaires , uni-
flores, très-longs , proportionnellement à la grandeur de laplante ;
les folioles du calice sont serrées, lancéolées, aiguës, membraneuses
sur les bords; les pétales sont oblongs , entiers, plus
courts que le calice; la capsule est oblongue, et s’ouvre en 5
ou 10 dents. O. Elle croît dans les prés pierreux et stériles, et
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