4 i 3o. Julienne maritime. Hesperis marititncti
Hesperis maritima. Lam. Dict. 3* p. 3a4. — Cheiranthus mcirfe
timus, Linn. spec. 9 2 4 . excL Pluk. syn. Cart. mag. t. 1 6 6 .
Ses tiges sont un peu rameuses, souvent inclinées, dures à
leur base, légèrement velues dans leur partie supérieure , et
s’ élèvent rarement jusqu’à 5 décim.; ses feuilles sont pétiolées,
spatulées, obtuses et un peu velues : elles sont chargées en leur
bord de quelques dents peu sensibles; lés fleurs sont pédoncu-
lées , terminales , assez grandes , d’abord de couleur rouge ,
mais elles deviennent ensuite un peu violettes ; leurs pétales
sont échancrés au sommet en forme de coeur ;- le stigmate est
presque simple, q . Cette plante croît dans le sable sur les bords
de la Méditerranée aux environs de Nice (Ail.)) en Languedoc
( Lam. ) ; dans les Landes au vieux Boucau et sur les bords
du bassin d’Arcachon ( Thor. ) ; dans les isles de la Seine et
de la Marne près Paris , où elle a sans doute été naturalisée. Ou
la cultive pour bordures dans les jardins , sous le nom de giroflée
de Mahon.
4 i 3i . Julienne à petite fleur. Hesperisparviflora.
Cheiranthus lacerus. Gou. Illustr. 4 4 ?
Elle ressemble à la giroflée de rivages , mais s’en distingue
par la petitesse de toutes ses parties , sur-tout de sa fleur y
sa racine est longue, peu rameuse; sa tige est très-courte;
souvent , au moment de la fleuraison , elle ne dépasse pas 2-5
centim. de longueur ; elle s’alonge quelquefois , et atteint un
décim. : les feuilles sont d’abord serrées et presque en rosette ,
ensuite ecartees et plus dressées, oblongues, obtuses, entières
ou à peine sinuées sur les bords, couvertes d’un duvet court,
mol et grisâtre, formé de poils rayonnans ; les fleurs sont disposées
eu grappe terminale, presque sessile entre les feuilles ;
leur calice est un peu cotonneux ; la corolle est très-petite ,
d’un violet rougeâtre, avec l’entrée du tube tachée de jaune;
le limbe des pétales est oblong, obtus , presque linéaire ; le'
stigmate est simple ; les siliques sont grêles , cylindriques ,
demi-étalées, pubescéntes, terminées par une petite corne ob-
tuse , glabre, de 2 millim. de longueur ; -les graines sont petites,
oblongues, non bordées. Ô. Cette plante a été trouvée
par MM. Miot et Noisette , parmi le sable sur les côtes de
l’isle de Corse. M. de Lamarck en a reçu un échantillon de
Provence.
D C C X X X . G IR O F L É E . C H E I R A N T H U S .
Cheiranthus. D c s ï.— Hesperidis et Ch eiran th isp .Lam, — Chei~
ranthi sp. Linn.
C a r . C e g en re ne diffère du p récéd en t que p a r son s tig m
a te échancré ou à 2 lo b e s , et par ses graines entourées d ’un
reb ord m em b ran eu x; quelques espèces voisines des velars Ont
la silique tétragonë.
4 i 3 2 . G iro flé e à trois Cheiranthus tricuspidatus.
p o in te s .
Cheiranthus tricuspidatus. Linn. spec. 926. — Hesperis tricuspi-
data. Lam. Dict. 3. p. 3a3. — J.Baùh. 2. p. 876. f. 2.
Sa tige est haute de 2-3 décim., cylindrique, un peu rameuse
, cotonneuse et blanchâtre ; ses feuilles sont alongées,
sinuées, presque pinnatifides , étroites à leur base, et un peu
obtuses à leur sommet; elles sont molles , cotonneuses et blan-.
châtres , de même que les calices , les pédoncules et les siliques;
les fleurs sont purpurines ou d’une couleur un peu violette ; les
pétales sont légèrement échancrés en leur limbe, et les siliques
Sont remarquables par 3 pointes courtes et divergentes qui les
terminent. ©. Elle croit dans les lieux sablonneux et maritimes;
en Corse; en Provence près des isles d’Hyères (Gér. ); à Nice
( A il.); à Nantes ( Bon. ).
4 1 3 3 . G iro flé e tris te . Cheiranthus tristis.
Cheiranthus tristis. Linn. spec. 925. — Hesperis angustifolia.
Lam. Dict. 3. p. 322. — Cheiranthus fruticulosus . Gonan..
Hort. 329. — Bat-r. ic. t. 8o3. et t. 999. f. 1. excl.Tourn. syn.
Sa tige est droite, grêle, blanchâtre, légèrement cotonneuse,
et s’élève de 2 - 3 décim.; ses feuilles sont longues
, étroites , linéaires , pointues, molles, blanchâtres et
chargées en leur bord, de chaque côté, d’une ou 2 dents peu
sensibles ; les fleurs sont presque sessiles, d’une couleur rous-
sâtre sale ou ferrugineuse, disposées en une espèce de grappe
droitp, lâche et peu garnie ; elles exhalent une odeur aromatique
, sur-tout à l’entrée de la nuit; la silique est grêle ,
linéaire, légèrement cotonneuse, et terminée par un stigmate
à 2 lèvres obtuses. î>. Elle croît sur les murs, les rochers et
. dans les lieux stériles et pierreux du Midi; dans le Valais à la
vallée de St.-Nicolas ; en Savoie entre'Modane et Termignon;
en Piémont près de la Brunetta ( Ail. ); en Provence au-dessus