4247* Tabouret cresson-alenois. Thlaspi sativum'.
Lepidium sativum. Linn. spec, 8gg. — lYasturtiam sativum,
Crantz. Anstr. 21.— T . sativum. Desf. Cat. 133.—Blackw. 1.23,
fi. Crispum. — C. Bauh. Prod. 43. f. a.
Sos feuilles séminales sont irrégulièrement découpées ; sa
tige est droite, simple ou peu rameuse, haute de 3-4 décim. ,
garnie dans toute sa longueur de feuilles dont les inférieures
sont très-découpées , et les supérieures presque entières ; ses
fleurs sont blanches , très-petites , disposées eu plusieurs grappes
courtes qui s’alongent après la fleuraison ; toute la plante est
glabre, d’un verd un peu glauque ; les silicules sont orbicu-
îaires , terminées par une échancrure étroite, au fond de laquelle
naît le style, qui est plus court que les bords de l’échancrure.
O . Cette herbe est cultivée dans tous les potagers,
et s’y ressème souvent d’elle-même; sa patrie^est inconnue ;
elle porte les noms de cresson alenois, cresson des jardins,
ounasitort; dans sa jeunesse, on la mange en salade; elle est
âcre , anti-scorbutique , sternutatoire.
4248. Tabouret à tige nue. Thlaspi nudicaule.
a.Ibe ris nudicaulis. Linn. spec. 907. Fl. dan. t . 3a3.Lam. F l.fr ,
a. p. 6^3.
fi. Lepidium nudicaule. Linn. spec. 8g8. — T . nudicaule. Desf.
A il. 2. p. 67. — Magn. Monsp. 186. ic.
Ses tiges sont hautes de i2-i5 centim. , assez simples , et
chargées seulement de quelques folioles étroites , un peu distantes;
les feuilles radicales sont alongées, pinruitifides , presque
ailées , nombreuses et couchées sur la terre , oh elles forment
une rosette bien garnie : leurs pinnules vont en augmentant,
de sorte que la terminale est plus grande que .les autres;
les fleurs sont petites et de couleur blanche. La variété et est
assez grande dans toutes ses parties, et a les lobes de ses feuilles
larges et arrondis. La variété fi est très-petite, un peu rabougrie,
et a les lobes de ses feuilles courts et linéaires. Au reste,
ni l’une ni l’autre n’appartiennent aux deux genres dans lesquels
on les avoit placées , puisqu’ elles ont les pétales égaux
et la silicule écliancrée au sommet. O, Elle croît dans les lieux
sablonneux et stériles, dans les bois peu garnis , aux environs
do Paris , dans les vallées des dunes de la Belgique, dans les
Vosges , aux environs de Üorrèzet, de Narbonne , etc.
§. II. Capsella, Vent. —•Loges poljspermes, capsule
triangulaire sans rebord.
4249* Tabouret bourse à Thlaspi bursa-pastoris.
pasteur.
T . bursa-pastoris. Linn. spec. go3. Lam. Xllnstr. t. 55j . f. 2 .—
JYaslurtium bursa-pastoris. Roth. Germ. I. p. 281. — Iberis
. bursa-pastoris. 'Crantz. Austr. p. 20. — Bursa. Guett.Etainp.
2, p. i 58, — Capsella. Vent. Tabl. 3. p. ! 10.
fi. F o lio non sinuato. Tonrn. Inst. 116.
y . F o lio instar eoronopi incisa. Tourn, Inst. 116.
Sa tige est droite, rameuse , et s’élève jusqu’à. 5 décim.;
ses feuilles radicales sont longues, rétrécies à leur base, plus,
ou moins sinuées ou déeoupées en lyre, pubescentes en leur
surface postérieure , et couchées sur la terre ; les feuilles de la
tige sont plus petites , alougées , pointues , presque entières ,
embrassantes, et sagittées ou oreillées à leur hase': les fleurs
sont blanches et fort petites ; elles sont toujours disposées en
corimbe; mais comme leur pédoncule commun s’alonge à mesure
que la fructification se développe , les sifiques qui leur
succèdent sont au,contraire toujours disposées en grappe, triangulaires
et comme tronquées supérieurement. La variété fi ne
diffère que par ses feuilles qui sont toutes très-entières ; et la
Variété y est remarquable par ses feuilles radicales , toutes un
peu étroites et finement découpées en lyre. q . Cette plante croît
par-tout, même pendant l’hiver; elle est vulnéraire et astringente.
III. T hlaspi, Vent. — Logespolyspermes, capsule
ovale ou arrondie.
425g. Tabouret des champs. Thlaspi arvense.
T . arvense. Linn. spec. goi. Fl. dan. t. 793. Lam. Illustr. t.
f. r. — Cam. Epit. 337. ic.
Sa tige est haute de 3 décim., glabre, simple ou rameuse y
ses feuilles sont embrassantes, oblongues, dentées , quelquefois
un peu sinuées, rétrécies vers leur hase, et fort lisses en leur
superficie ; les fleurs sont blanches , assez petites , pédonculées
et disposées en grappes droites et terminales; les silicules sont
planes, erbiculaires ,. entourées d’un large rebord, terminées
par une échancrure dont les bords sont arrondis, et dont le style
n’occupe pas le quart de la longueur. G. Cette plante est commune
dans les champs et les lieux cultivés ; on la connoit sous
le nom de monojène.
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