
A G R O S T E M M A Githago.
Coquelourde des bleds.
Allemand. Gemeiner Raden, Kornnâglsin, Marien - Rofen, Scliwarzer Feldkümmel,
Anglais. Com-Cockle.
fleur it aux mois de Juin et de Juillet, O
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D e c a n d r i e , P e n t a g y n i e .
Ord. Nat* de L in n é xxii. Cary ophy liées»
C aractère Generique. Calice monophylle coriace* Cinq pétales, onguiculés, à lames
ébtufes, entières. Capfule uniloculaire.
Caraceere Spécifique. Toute la plante couverte de poils aîongés. Les pétales fans ap-»
pendice, et plus courts que le calice.
Z e calice a a. deux étamines attachées aux onglets de chaque pétale b. P is tils C. Cap-
fu ie d. coupée transyerfalement e. Semence anguleuje , noire f. L e calice et les
feu illes font couverts de poils longs et gris ; ces poils font moins nombreux dans un
terrein léger. L a Plante qui à fervi au desjin, était originaire d9un terrein argileux•
Dans toutes les plantes de cette espèce, que j 'a i obfervées, les découpures du calice
dépasfoient la Corolle, comme Pobferve ausfi M. P e r s o o n , cependant L in n é et
autres donnent comme caractère fpécifiqui, quelles font de la meme longueur. Les
pétales font joliment peints de veines rouges , et légèrement échancres» L a Capfule
est ovale et un peu Sillonnée dans fa longueur ; la tige est cylindrique ; les feuilles et
les dents du calice font lancéolé s-‘ linéaires ; les feuilles font oppofées et forment un
noeud à leur réunion fu r la tige. L a racine est blanche et fufiforme 3 comme on le
voit dans la figure» L a Plante est à9une hauteur de i à 3 pieds»
Lieu Natal. Sur les champs cultivés. Elle est asfez commune dans ce pays, fur les
'ferrems argileux.
Usage Economique. Cette Plante, qui vient abondamment dans les blés, est une mau-
vaife herbe, que Pon doit arracher tant qu’on peut, parce que fes graines gâtent le blé et
communiquent à la farine une couleur bleuâtre et un goût amer. ( E r i ia r t ). Les poules
et les pigeons n’en mangent point; c’ est pour cette raifon, que G a t t e n h o f f croit ces
graines liispectes, quoique ordinairement on fuppofe qu’elles ne font pas nuifibles. Ausfi
st-on vu en Allemagne provenir des fîevres malignes chez des pauvres, qui avoient cueilli
ces graines, pour en faire de la farine et du pain. Les fleurs fourni sfènt beaucoup de miel
aux abeilles. Tout agriculteur connoît la difficulté qu’i l - y - a d’exftirper cette plante dans
les champs.