
R A N U N C U L U S Flammula.
Renoncule Flammette. Petite Douve.
Allemand: Beisfender Ranunkel, Egelkraut, Sumpf Hahnenfufs, Gichtkraut,
Anglais. Lesfer Spearwoit.
Fleurit en J u in , J u ille t et Août. 2£.
P o L Y ANDR I A P o L T G Ï N l A .
Ord. Natur. de Linn. xxvi. MultiÇiliqueuJos ou Renonculacées.
C a r a c t è r e s G én é r i q u e s : calice à cinq folioles; corolles à cinq pétales, dont les onglets portent
à la furface intérieure une fosfette hectarifère. Semences nues. -
C a r a c t è r e s S îÉ c iïtQ U E S : Feuilles ovsles-lancéolces, pétiolccs ; tige déclinée.
Le caractère générique. f r i s de V onglet d u,fita le , «’est que p u ? if,b le . voyez*-, c'est me petite
fosfette au milieu de P onglet. L a graine b . Les pédoncules portent «nefeule fleur ; la
fartée inférieure de la tige est rougeâtre, et a i ai s fé e , mais bientèt là tige f e redreefe.
Les feuilles , f lacées a là partie inférieure de la tig e , different beaucoup des fupérieures ;
les premières ont des pétioles très longues; elles font dresfées; et forment un angle droit
avec le pétiole; leur forme est ligulée f les feuilles fupérieures font obiongues ovales, et
fe continuent dans le pétiole {qui est très court ; à la furface inférieure oes feuilles ont un,
nervure très forte ., qui aboutit en gaine dont la tige est emirasfée. L a plante furpasf,
rarement la hauteur d'un pied ou d'un pied e t demi.
L ieu N a t a l . Les près humides et les marais.
Très commune dans les endroits bas des bruyères ainfi que dans les vallons des dunes da Wasfenaar,
Zandvoort, et Vogelenzaug près de Haarlem. t- On la trouve furtout dansions les près bas et humides
d’où les eaux ne peuvent pas s’écouler.
■ Usage É con om iqu e . Selon l’opinion de H a l l e r celle-ci est la plus acre de toutes les Renoncules
; chez nous fa qualité nuisible est généralement connue ; ce font furtout les brebis qui s en res-
fentent ; elle caufe àccs animaux l’hydropifie ou des maladiesbilieufes ou mêmelamort. D’aprèsM. Brugmans
les bêtes à cornes peuvent manger fans danger de cette plante ; cependant d’autres asfurent qu’aucun animal
n’y touche. L inné dit que les chevaux la broutent; mais H a l l e r dit que le foie des chevaux s en
trouve attaquée. Mêlée au foin, cette plante perd conüdérablement de fon acreté par la déhccation. En
Allemagne les mendians , afin d’exciter la compasfion, produifent des vesfies ou des blesfures fur la peau
de leurs enfants, en frottant ceuxaci avec cette herbe* (Ga t t en h o e e et autres). Les terrains, où
«cette plante fe trouve en trop grande quantité, peuvent être corrigés, en donnant un écoulement aux
eaux, dont ils abondent.