
B E T A maritima..
. Be tte Maritime.
Allemand’ Meerstrands - Mangold;
Anglais, Sea-Beet.
Fleurit en Juille t, Selon Smith. ¥
P E N- T A N D R I E , , D TG Y N I E.
Ord* Ne.t. de E i N N' é.- xru- Oléracdés.
C a r a c t è r e s G éN c Ri qu es . Calice à cinq- feuilles ; point de: corolle ; fémence rémfôrme>
nichée dans la fùbftance de la bafe du calice.
C a r a c t è r e s - S r é ci f i q u e . Deux fleurs à chaque aisfelle> -
L es fleur s jumelles , à part a. Une fleu r f e u le , vue d’ en haut- b vue de- côté c; Le calice
parait être à cïfa-- dhfßons. Les étamines font couchées fu r les • foliotes du Calice, dont la
carène es t uniforme. Les fleu r s -n e font- point digynes, mais trigynes ; l 'enveloppe, du fru it
formée par la bafe du calice , prend, en mûrisfan t , une dureté presque osfeufe* L a graine
mife à ntid dans eette fubfiance endurcie d:, grosfie e. Eller est réniforme f.. L a même r
grosfie- g.
Cette efpè'ce de Betterave n’ a été trou ce jusqu’ ici qu'en Angleterre e f en Hollande dans les
endroits ci-desfous nommés ; on en trouve la feu le figure dans l’ Ouvrage intitulé: Engllslv
Botany, , h y J. E. S m i t h and So we r b y , Vol. IV. Tab, 285. C’ est une plante, qui
mérite notre attention particulière. Autrefois ou n’ en avait d’dutre description que Celle des
Botanistes Anglais, R a y etr Mi l l e s , dont L in né' a emprunts la [tenus. ■ L e port- et la
forme de cette plante. nous apprennent- as fez ait premier abord qu’ elle n’ êst' pas feulement une
variété , mais très- distincte des autres efpèces de ce genre. Cette diverfité est. encore caractérisée
par la couleur d'un vert v i f e t clair des tiges et des feuilles, qui prouvent as f e z , ,
que cette plante n’ a pas été produite par dégénération; et M i l l e r , en la cultivant,,
a trouvé qu'elle né changeait ,point • dans f a nature. La racine offre a us fi un- caractère
qui peut ferv ir à distinguer la Bette- maritime des autres efpèces r quoique j e ne lui aye
pas trouvé cette couleur noire à l'ex tér ieu r , ni cette forme cylindrique, que pré f Ont e la racine
dans la figure de S o w e r b y * en dont S M i t a fa it mention. L 1 n n- é dans un de f es-
' écrits n émit l’ opinion, que la Bette maritime pourrait bien, être le type originaire de la
Betterave, commune-, et des variétés rouges- et blanches de cette plante potagère.. Les feu illes'
font dispofées d’ une manière particulière, dans une direction oblique-, et courbées con-
Jlamment -, leur forme est ovale- lancéolée. Les inférieures font pètiolèss les Supérieures fes files,
plus roides et plus courbées que les premières ; quelque su ne s ont la forme d’ ailes. M i l l e r et
S m i t h difenf, que la tige est couchée; cependant d’ après la figure de S o w EKBy la tige
prend bientôt une■ direction perpendiculaire peu au des fus de la. terre. L es individus qui
j ’ ai obfervés n’ étaient aucunement couchés..
. S a hauteur est- de 3 à 3k- pieds.
Li 'EU JS! a t a l . D e. G ORTE R est. le feul qui dit? que cette plante, croît au bord de la=mer, prés de
Hellevoetfiuii ; je ne l’ai trouvée qu’ en deux endroits dans les-environs d’Amilerdam, favoir au port de
Kattenburg', au- fortir de la barrière à. côté du quai; mais je. n’ai-pu. la retrouver fur le même lieu
pendant trois années confécutives». Le fécond endroit est le côté- extérieur de la digue, nommée Zeedyk.,
qiil- conduit» à- Zeeburg,.
> Us A t t E c o .n o M I QUE. R a y rapporte que la. racineet les- feuilles de cette plante, peuvent ferrir
*u. même ufàge „ que celles-de i’eLpèce- ordinaire î; dont l’ ufage est généralement connu.