
M E D I C A G O lupulina.
.L u z e rn e . Lupuline, Mine:te.
Allemand. Hopfenartiger Sneclcenklce, ICleiner Ilopfenklee.
Anglais. Melilot Trefoil, Black Medick or Nonefueh.
Fleurit en Juin, Juillet et Août, d’ après r a e u s c h e l et autres 0 , félon w i l l d e k o w
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D I A DE LPHIE DéCANDRi E.
Ord. Nat. de h i N N é xxxi i . Papilionacé es.
CARAcTeRES* GéNéRiQUEs. Gousfe comprimée courbée ou tournée en fplrale ; la carène de la corolle
écartée de l’étendard.
s Ca r a c t è r e s S p é c i f i q u e s . Fleurs en épis ovales; gousfes réni'formes à une feule graine. Folioles
obovées; Tiges couchées.
Urt épi y considérablement grossi a. Les fleurs sont très petites ; on en a représenté une grossie b.
Calice séparé, grossi c. Corolle séparée , gros s ie d. La petite gousse ovale, réniforme e. grossie
f. Elle est rude par des lignes très minces. Dans la maturité elle est entièrement noire, et couverte
de petits poils, comme on voit par la flg. k , faite d'après la grandeur naturelle ; la
même gousse, grossie 1. ' Là semence grossie h. Les gousses forment par leur rapprochement de
petites grappes, qui sont portées sur des pédoncules ailés. Les tiges et les pédoncules sont couverts
de poils. Les folioles sont obtuses, et coupées au bout en petites dentelures. Les stipules sont ovales}
f lg . i. La plante a une longueur d'un et demi jusqu'à deux pieds; sur un sol fe r tile elle peut
atteindre trois pieds et au delà en longueur.
Lieu N a t a l . Elle vient partout avec les graminées et le long des chemins et des sentiers.
En Frise dans les prairies, les champs et les jardins potagers f . Aux environs d’ Utrecht, de Nymegue,'
d’Amsterdam, de Leyden, de la Haye, et en plusieurs autres'endroits.
Usa ge E c o n o m i q u e , Tous les bestiaux mangent volontiers de cette hferbe. (F an Suec.') a. younc
et eh r h a rt la recommandent comme un très bon fourrage. Elle est de même beaucoup vantée par h a l l e r
pour le même usage : cependant cet auteur remarque, que cette luzerne par sa longueur et par ses tiges
courbées-n’est pas propre à fournir du foin. B e c k m a n n se plaint aussi, qu’elle est trop petite pour
être employée en fourrage. Cependant en Angleterre elle est semée exprès pour cet effet, et on a fait de
; pareils essais dans le quartier de Nymegue, qui n’ ont pas été sans un heureux succès. li se peut qu’en
AU .-magne elle n’obtienne point une longueur considérable, et que pour cela b e c k m a n n n’en fait pas
grand cas ; mais certainement elle serait d’ un grand produit dans les terres bonnes et bien labourées de not
entrées.