
P R E F A C E
D U
T O M E T R O ÈME
FJ L U n terminant ce troisième volume, nous osons esperer, qu on y reconnaîtra facilement
les mêmes foins et la même exactitude, qu’ on a mis à l'exécution des deux volumes.
Nous regrettons, i l est v r a i, que M. G. J. J. v an O s , aux talents duquel ' dans
fa r t de figurer les plantés nous avons rendu hommage dans la préface du fécond volume,
par son départ d’ ici et à caufe de fon féjour dans un autre p a y s , n’ ait pu continuer
son travail jusqu à la fin de cette partie, les quatre livraifons dernières où les 10 derniers
desfeins n étant pas de fa main : cependant on aura vu avec plaifir par ces mêmes Planches,
que nous avons tâché de fair e remplacer de la meilleure manière posjible un artiste si
habile, et nous fommes perfuadés, que les desfeins qui restent encore à être publiés, dont
une partie est déjà achevée, feront reçus avec la même approbation.
Mons. J. F atro d de F é l l e n s , ûuqtiel nous devirôns ta traduction exacte en langue
française du t x te de cet ouvrage, ayant quitté ce pays depuis ta publication de la 36ime
livraifon, nous cneons été privé de fon fecours pour l’ avenir. Depuis son départ c’ est M
le Profesfeur C. G. C. R e in w a e d t à Amfterdam, membre de. l'In ftitu t dès fciences,
lettres et beaux arts en Hollande, qui j ’ est chargé de cette partie et qui nous fournit les
articles qui concernent les vertus médicales des plantes.
Dans ce volume, ainjî que dans le précèdent, on ne trouvera aucune figure qui ne soit
prife fu r la p'ante, telle qu’ elle croît fpontaniment dans ce pays• Tout Botaniste est
perfuadé, que c’est une condition abfolue pour la reprêfentation de la véritable Flore d ’ un
pays y et nous faifens gloire de l ’avoir remplie dans la plus grande partie du premier volume,
e t , fans aucune exception, dans le deuxième et le troisième; nous aurons foin de pouvoir
l obferver également pour l ’ avenir. Dans quelques Flores des autres pays il est Jouvent facile
de reconnaître les figur es, qui ont été faites d'après des plantes cultivées dans un jardin
botanique• On avouera, .que la ftricte obftrvaiion de la règle, de ne faire figurer que
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