
A R. U N D O phragmites.
Roseau commun. Roseau de Marais.
jlllemand. Geirelnej Rolir, Schilf, Dsckrohr ,, TelcWchilf.
Anglais. Coramon Reed - Grafs.
Fleurit en Septembre. Tf
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T r i and r i e ,. D i g y n i e .
C A iA c i e R E J G é N é r i q u Ê s. Calice à deux valves;, fleuron* ramasfés, entourés de laine;
CARA CTeREs S ? é c f r i q u e s . Calices à cinq fleurons ; panicuie lâche.
BpiUets fep a r é s , A. on en trouve au s f i à 4 et à 5 fleurons. Le calice a , la corolle b ; la tneiner
grosfle c. La valve intérieure est trois fois plus' petite que la valve extér ieure, et tronquée à-
Vextrémité. Les étamines et lé pistil font figurés à la flg.. d. L a J em sn c ee s t entourée de poil*
longs , qui ne font-pas laineux mais Joyeux; e . ‘ Ce fo n t ces poils ,. qui font' que la panicuie , lorsque
les femences font parvenues à la naturitê, répréfente un très beau panache luisant, comme
on n'en trouve de pareil en aucun de nos- graminées indigènes.
On a fa it repréfenter une partie de la racine e t de ses branches très nomb'reufes ; elle a été prifoyer
s la-fin de l'automne; c'est dans cette f a ’fon que la racine pousfë déjà des drageons, comme-
on peut le voir dans la figure,. — Les feuilles-font glabres , planes ,„ et dispofées horizontalement
le long de la tige pendant e t après la-fleuraifon ; e lle t f o n t roides, nerveufes , à'bords très
rudes e t terminées en pointe effilée e t plus 0te moins aride. Les gaines des feuilles font glabres Y.
e t asféz larges, ee qui fa it que les feuillès, quoique disposées alternativement, fo ent tournées
* Vers- un f e u l c ô t é l o r s q u e les lieux plantés en roseaux- fo n t agités par des: vents très forts j;
ainsi elles prennent P'apparence d'être insérées à un côté de. la tige.
La plante parvient et la hauteur' de 6 à ' 7 pieds..
L i e u Na t a .l. Les bords des lacs, des marais des canaux et' des fosfes remplis foit d’eau douce-
foit-d’ eau falée. l e rofeau esf une plante très commune en Hollande.
U s a g e E c o n o m iq u e , Tout le monde, connaît la grande utilité de cette plante,- elle est employée-
a couvrir les maifons des payfans etr les monceaux de foin et de blé ; ou- en conftruir les-parois des
cabanes, auxquelles on met du torchis ; elle fort à fa;re des clôtures et des-nattes, foit pour détourner le.-
▼ eat, foit pour faire toutes fortes de couvertures. A cet effet le roseau est coupé' et ramasfé foigi.eufe-
ment en beaucoup d’endroits. Il-y. a-même des environs , par exemple dans le Hu/gerwaard,. à Berkmeerr
et ailleurs en Nord.-Hollande, où.-: le terrain mauvais et marécageux est- employé exprès pour y faire multiplier
le roseau à cet effet un tel terrain est entouré de d i g u e s d e forte qu’ on puisfe y. faire entrer--
ou. écouler l’eau-à volonté. C’ est l’empfoi le- plus .avantageux qu’o-n puisfe faire dé ces-fortes de terrain,
comme o-n peut le. voir dans un mémoire très-bien écrit de L. M e e n d e r i n k , fur la manière de les
traiter ; ce mémoire est inféré dans le cinquième- vol-. des mémoires de la S o c ié t é a'Agriculture d Am ~
fierdam ,. pag. 50—59-.
On dit qu’en Ecosfe on fait- une asfez bonne efpèce de p.ain- de la racine.. En Sueie on retire une couleur.
verte de la panicuie, furtout pour teindre en laine.. On dit que les chevaux et les bestiaux mandent-
volontiers- la. racine (G un-n-e r ).- M'ailles feuilles, foit fraîches foit fechées,, ne peuvent-être mangées
par- lés b ê te sp a r c ç q u ’ elles font- dures,,, très feabres au bord et - indigestes ; et comme elles font purgatives
em même tem se lles deviendroient très nuiflbles aux vaches- durant la portée-. (M a t t u s c h k a V
Malgré, tout cela B e c k m a -.nn la place au nombre des graminées les plus- utiles,., en ajoutant qu’â Gôttin-
g-en, les jeunes, feuilles font employées à nourrir le bétaÊl ; ce que nous-aurions- de- la peine à croire f ila
caofevn’iétatt.rapportée par ce. Profesféur respectable.,. qui-, a vécu lui - même a-Gottingen,. ©si a pré»
fonté s. la ci-devant.; fdeieté économique de. Haarlem. de s vergattes faites des; panicules de rofeau avant le:
teins, de la. fieuraifën.; les mêmes panicules,.. en pleine-fl.eur,. peuvent fervir dfé.ventaiL à chasfer les mou—
chesr ■— L 1 n n 6 rapporte que la. graine ,, qui est entourée de poils-, portée par hazard. dans, les ort-iJies^.
i^ut caiifer là., furdlté ,,. parcequ’ eiLc. ne peut- être extraite. q«.’a.vec.b£aucoupp de peine»