
S O N C H U S oleracetis?
Laitron commun, Laileron, La tron, palais de L i i v n .
’Allemand. Gemüfeartige Ganfedistel, Saudistel, Milchdistel, Hafenkohl.
Anglais. Common Sow - thistle.
Fleurit en Ju ille t, Août et Septembre. 0
S y n g é n é s i è , P o l y g a m i e é g a l e.
Ord. Nat. de l i n n é xlix. Compofées. *
Ca r a c t c s .es G c n c r i q u e s , Réceptacle nu; Calice embrlqué, ventru ; aigrette de poils Amples^
CARACTeREs S p é c i f i q u e s . £Selon Wi l l d .) pédoncules plus ou moins tomenteux, ombelles;
Calices glabres; féuilles oblongues, lancéolées amplexicaules, denticulées, un peu finuées.
L e réceptacle nu a. Duvet du tafice et du pédoncule b. Cependant ce duvet Je perd après
la flo r ai fon. C'est alors aasji que le calice acquiert çérte forme ventrue , comme on voit à là
fig* G c » forme particulière à ce g en r e , mois furtotft à l'efpèce dont U s'agit ic i, et en
même tems très distincte de la forme cylindrique qne le calice pr é fente avant la flo r ai fon. L è
Calice n'est point glabre , mais ordinairement couvert de poils longs et déliés. Fleuron Jépar é ,
grosfi confldcrablement d , l'aigrette e. Une femence féparëe , ƒ. Les pédoncules s'alongent
beaucoup ; ils font fli/lonnés e t d'une couleur rougeâtre. Les tiges et les pétioles renferment
un fu c la iteu x , qui est d'un goût un peu aflringent. La plante s'élève de 4 à 5 pieds*
Les fleurs s'épanouisfent depuis 6 à 7 heures, et elles f e ferment entre 11 heures et midi.
Variétés. L a v a r ié té ', dont nous donnons ici la fig u re, est celle qu'on nomme le Iaitron doux;
CS. ol. Iaeyis.} dont les feuilles varient beaucoup dans là form e , félon la d'jférënce du f o l9
comme L in Né l'a déjà obj'ervé ; plus ce ‘ f o f est fe r tile et engrais Je , d'autant moins
JJ Vie? feuilles font diviféej ou finu é es , en s'approchant de celles d e là falad è ; et au contraire
les fi);u’fites des feuilles font plus prononcées à raifon dé là flérilitè du f o l et elles prennent
alors la forme de celles dû dent de liont (Leontodon TâraxacunO.
L a fécondé variété , le Iaitron rude-, CS» ol. ssper fi) a les fa i l le s bordées de fpinulet piquantes
; elles font en outre d'un Vert plus f ombre ■> et pinnàtifldes, à lobes fpwuleüfes.
L i e u Na t a l . Le long des chemins, lés jardins potagers, et les champs.
Cette plante est très Commune, p'artout.
Les deux variétés se trouvent quelquefois fur le même lieu ; cependant la fécondé est moins commune^
et elle fe trouve particulièrement dans les terreics argileux et pénétrés d’eau falée.
U s age E co nom i qu e . Les jeunes feuilles fe rapprochent’ par leur qualité de la falade, des
Endives, et autres plantés potagères, et peuvent être employées de la même manière; ausfi on s’ en
fert -.effectivement dans le Nord de l’Europe. Cette plante cet ausli une nourriture très agréable et
fucculente pour les bestiaux et les brebis; les lièvres et les lapins en font très friands, mais elle
communique un goût desagréable à la Viande de ces animaux. Les ferins de canarie aiment ausli
à manger de cette herbe* Les abeilles trouvent une fource abondante de miel dans les fleurs.
! reste cette plante est partout très incommode; Be c km a n n la place à la tète des plantes nuU
fiblés aux jardins, et M i l l e r , ayant égard à la facilité avec laquelle elle fe multiplie par les
feménees que le vent le plus léger emporte, confeille, de l’ exftirper dans tout un quartier où elle
se trouve. L’ herbe , étant arrachée et féchée, peut-être donnée en nourriture aux brebis et aux
•chèvres pendant l’ iiyver. (M u n d , vont Ü n k ra u te ).