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rouffeatre , pileufe, à peine plus longue que le
•calice.
Cette plante croît vers les côtes maritimes,
dans la-Caroline & dans la Floride. ( V . f Comm.
Bofe. )
4°- Inule à feuilles de
gramen. Inula graminiffp
folia. Mich.
enteo“jericea , caule fimplici > foliis lon-
gißimis , linearibus , integerrimis, nervofis j corymbo
compoßio 3 laxo j calicibus turbinatis ; fquamis acu-
tißimis , fuperne glandulofis. Mich. Flor, boreal.
Amer. a. pag. i22.
Erigeron ( glandulofum) , foliis ovato-lanceola-
Us integris, cauleque pi lo f s ; pedunculis ternis ,-
calicibus k&mifphericis 3 glandulofo-pilofis. Walter.
Flor. carol. pag. 2 o y , & Dift. voj. 8. pag. 487..
fi ' Inuf a ( argentea ) , fericea , fo liis lanccolatis ,
trinerviis, e redis , flexuofis ■ corymbo fubcompojito ,
Jlricto. Perf. Synopf. Plant. 2. pag. 4J2. ?
Cette efpèce eft luifante & comme verniflee
fur toutes fes parties , même celles qui ne font
P01n*- velues j les tiges droites, roides, très-fini-
ples, hautes d un pied & demi, chargées d'un
léger duvet argenté & foyeux 5 les feuilles fefliles,
droites, roides 5 les inférieures étalées, nerveu-
fe s , très-longues j-linéaires- lancéolées, très-entiè
re s, aigues , larges de fîx lignes 5 les caulinai-
res plus p e tite s , appliquées contre les tiges, lancéolées
, très-aiguës, un peu graminiformes, à
peine pileufès; les fleurs difpofées en un corymbe
lâ ch e , terminal; les rameaux alternes, prefque
Amples, très-blancs , munis de petites braétéës
lancéolées, acuminées, cotoneufes, & chargés
de quelques petites fleurs alternes ou pédicel-
lé cs; les calices glabres , turbinés , un peu coto-
neux a leur bafe; leurs folioles ro id e s, droites,
très - aiguës , glanduleufes vers leur fommet ; la
corolle jaune ; 1 aigrette roufleâtre> pileufe, un
p eu plus longue que le calice.
Cette plante a été recueillie par Michaux dans
l’Amérique feptentrionale. ( F . ƒ Comm. Bofc.)
C e l i à tort que cette plante a été placée parmi
les erigeron dans cet ouvrage; elle doit en être
retranchée.
J o L
lindriquëS, cotoneufes & rameufes; les feui|U
molles, épaifles , ridées, d’un vert-fombre
deflfus, plus pâles & blanchâtres en deflous, en.
tîères ou à peine denticulées; les radicales &in.
férieures plus grandes, longuement pétioiées
longues de cinq pouces, larges de trois, ovales
un peu obtufes, rétrécies vers le pétiole; les eau!
linaires fupérieures, amplexicaules, prefquédç-
Lcurrentes, lancéolées, aiguës, rapprochées des
tiges ; les fleurs difpofées en une panicule terminale
; fes rameaux axillaires, pourvus de plufieuis
fleurs prefqu’en corymbe , médiocrement pédon-
culées, groffes, d’ un beau jaune ; les calices épais,
très-cotoneux; leurs folioles étroites, aiguës;les
extérieures recourbées , accompagnées de quel,
ques feuilles lancéolées, obtufes, en forme de
bradées, plus longues que les calices.
Je crois que cette plante eft originaire du Cau-
café. On la cultive au Jardin des Plantes de Paris,
f F . f in kerb. Desfont. ) Elle fe rapproche de
l‘inula montana.
42. Inule à feuilles rudes. Inula afpera.
Inula foliis fubcordato- lanceolatis, argute dénia-
tis , utrinque, afperis ; ramis pilofis , unifions ,- cali-\
cibus gl abris, f N. )
Inula fpathulata. Hort. Parif.
Ses tiges font droites, allez fortes , diviféesen
rameaux roides , prefque tétfagones , légèrement
pileux, garnis de feuilles fefliles, fermes, ara-
plexicaules, en coeur à leur bafe , ovales-lancéolées,
aiguës, rudes à leurs deux faces, élargies!
leur baie, longues d’environ un pouce & demi,
entourées de petites denes fines , régulières, cal-
leufes & accrochantes. Ces feuilles, vues au fo-
le il, offrent de petits intervalles irréguliers, trait!'-
parens. Je ne connois point les intérieures. Les
rameaux fe terminent alfez ordinairem. nt par une
feule fleur pédonculée, quelquefois accompagnée
de quelquës autres latérales, axillaires, d'une
grandeur médiocre, d’ un jaune-foncé. Le calice
eft glabre , compofé d’un grand nombre de folioles
lancéolées, fubulées; les extérieures plus vertes,
plus étalées , & formant prefqu’ ùn involucre ; les
intérieures pâles à leur partie inférieure un peu
recourbées à leur fotxfmet.
41. Inule à feuilles de molène. Inula verbafei-
folia.
Inula. tomentofa , foliis mollibus ; inferïoribus ova-
tis , longe petioLatis ,- fuperioribus amplexicaulibus
lanceolatis, fubintegris ; ftoribus paniculato corym-
hofis. ( N. ) ’ r
Il feroit très-facile de prendre cette plante pour
un verbefeum fi on ne voyoit que fes feuilles, leur
molleffe, leur épaifïeur,leur duvet v elouté,d ’un
blanc-cendré. Ses tiges font droites, fortes, cy-
J’ignore le lieu natal de cette plante. On la cultive
au Jardin des Plantes de Paris. ^ ( F. ƒ
kerb. Des font. )
JO ANNES1 A , JOANNIA, JOHANNIA.(^J
Chuquiraga, Suppl.)
JOHNSONIA. Miiler. ( Voye? CallicARPB)1
n°. 1. )
JOLI-BOIS. C ’eft uni djes noms vulgaires donnes |
au garou, daphne me\ereum+ ( Voye\ LaüRÉOL&<) j
J O N
JONC. Juncus. Illuftr. G~n. tab. 2yo, fig. 1 ,
iuncus conglomérats , n°. 3 ; — fig. 2 , juncus bul-
■ Çbfus, n°. I9 > —- fig- 3, juncus bufonius, H°. 20 ;
J . fig. 4 , juncus grandiflorus , n°. o.
J Gbfcrvations. Depuis la publication de ce genre,
lés joncs ont été divifés en plufisurs autres genres.
D-candolle en a féparé, fous le nom de hulula,
toutes les efpèces renfermées dans la foudivifîon
fiTà feuilles planes & très-ordinairement velues,
ayant d’ailleurs une capfule aune feule lo g e , à
lois valves fans cloifons ; trois femences attachées
aâ fond de la capfule. Ces cara&ères , tant gépé-
tibues que fecondaires, lè diftinguent parfaité-
àent bien des' joncs; Il fera mentionné dans ce
Supplément à l’article Luzul e , dans-lequel nous
ferons connoître les ; efpèces qui doivent y être
ajoutées, outre celles citées dans la foudivifîon B.
. ]y[. Defvaux, dans le Journal de Botanique, outre
une monographie des tabula, a de plus préfenté
quelques autres genres pour d ’autres plantes rangées
parmi les joncs.
, i°. Le cephaloxys pour le juncus repens de Mi-
(Jiaux; il a été préfenté à l’article C é pha lo xe,
SuppC 4 .
« 2°. Le rofikovia pour le juncus magellanicus ,
n°. 9, moins tranché que le lu^ula, il fe diftingue
par une capfule uniloculaire, par des femences
nombreufes , difpofées fur trois placentas attachés
aux parois de la capfule. M. Defvaux foupçonne
quelle ne s’ouvre point; ce qui ajoüréroit un
dàrattère de plus aux deupc précédens. C e genre
mérite un nouvel examen avant d’être admis fans
ifetour. .
30. Le marfippofpermum calyculatum pour le ju n cus
grandiflorus, n°. 8. Si véritablement fa capfule
éft uniloculaire, comme le dit M. Defvaux, cette
plante doit être féparée des joncs. Si au contraire
file eft divifée en trois loges, comme l’ indique
M.de Lamarck, ellè doit refter parmi les joncs,
Quoiqu’elle s’ en écarte un peu par fon port te
par les trois folioles externes & très-longues de
fon calice. N’ayant pas eu cette plante â ma difpo-
fition, je ne peux rien afîurer de poficif fur fa
|ru&ificatioH.
« 4°. Le juncus glaucus W i lld ., n°. 4 , eft diftingue;
félon cet auteur, du juncus infiexus Linn. en
fe que , dans ce dernier , la partie fupérieure des
tigss eft comprimée & non cylindrique, fembla-
ble à Une feuille membraneufe. Ce caractère ne
paroît offrir qu’une Ample variété dans un genre
qui en contient un grand nombre. Le juncus infiexus
■ f-am., n?. y , eft l’efpèce de Linné, & non le jy.n-
,|w glaucus de Willdenaw. M. Decandolle n’eft pas
«le cet avis. ( Voye[ plus bas le juncus tenax. )
K y0. Le juncus fquarrofus, n°. 13 , a été nommé,
par WiWdenow juncus Sprengelii* Prodr. n°. 394.
Jab. 4. fig. 8.
J O N i55
66. Il exifte parmi les joncs plufieurs efpèces
qui n’ont que trois étamines, tels que le juncus
glomeratus Linn. , — ariflulatus M ich ., — polyct-
phalos Mich. , &c„
7°. J’ai recueilli, aux environs de Fougères en
Bretagne, une variété très-remarquable du juncus
conglomeratus, dont les panicules font très-petites ;
les tiges aplaties en forme de feuille, (triées,longues
de deux pieds & plus, molles & foibles.
,8°. Juncus ( polycephalos) , culmo olygaphyllo ,
firmiter ereclo ; foliis quafi nodofo-articulatis ; capi-
tulis globofis, compacte multifioris , fabpan:culatis ;
calicibus linearibus, triandris. Mich. Fl or. boréal.
Amer. 1. pag. 192.
Juncus' nodofus. ? Roftk. Junc. 38. tab. 2. fig. 2.
Exclufis fynonymis.
a. Juncus ( craflifolius ) , major, foliis multè
crajfioribus & confpicue comprefis. Mich. 1. c.
/j. Juncus ( tenuifolius ) , foliis Jubfiliformibus.
Mich. 1. c.
Cette plante de Michaux e ft, prefque fans
aucun doute, la même que le juncus feirpoides ,
n°. iy , qui varie dans fa grandeur , & à feuilles
épaifles ou filiformes. La corolle ne renferme que
trois étamines. La plante de Roftkow paroît être
une autre variété de la même plante.
Su it e des esp èces.
33. Jonc roide. Juncus rigidus. Desfont.
Juncus culmo nudo , fuperne- incurvo , pungente ;
paniculà laterali , elongatâ ; pedunculis comprejfis ,
nodofis,- calice mucronato. Deâfont. Flor. atlant.
2. pag. 312.
Quoique les capfules & les feuilles de cette
plante ne me foient pas plus connues qu’ à M. Desfontaines,
avec lequel je l’ai recueillie, cependant
elle paro ît, par fon port, appartenir à la
première divifion. Ses tiges font droites, glabres,
roides , cylindriques , hautes de deux ou trois
pieds, un peu comprimées à leur fommet, mucro-
nées & piquantes3 les fleurs latérales, difpofées
en panicules, longuement & très-inegalement pé-
donculées, fouvent plus longues que les tig e s ,
ferrées , droites & roides , quelquefois un peu
recourbées ; les ramifications comprimées, très-
courtes, ramifiées, foutenant des fleurs droites ,
pédicellées ou fefliles. De chaque noeud partent
plufieurs gaînes ; les extérieures plus grandes ,
inégales, tachetées de brun à leur bafe ; les divi-
fions du calice coriaces, lancéolées, mucronées.
Cette plante croît en Barbarie, dans le fable,
fur le bord de la mer, aux environs de Bonne &
de la Calle- 2^ ( F . v. )
, Jonc du Nord. Jîtncus arfticus, Willd.
V. 1