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de braétses blanchâtres . petites, fefliles, dilpolees
lur quatre rangs, une pour chaque fleur * le calice
court, tubulë, à cinq découpures obtufes, inégal
les j la corolle blanche, plus longue que le calice j
Ion tube cou rt, à cinq lobes inégaux, obtus,
prèle]u a deux lèvres j les étamines Taillantes, inclinées,
très-longues, didynames s les anthères
arrondies, a deux lobes j l’ovaire à quatre lobes j
ie ltyle un peu plus court que les étamines 5 le
Itigmate a deux découpures aiguës ; quatre femen-
ces luilantes & tronquées au fond du calice.
Cette plante croît dans les forêts du haut Né-
pal, eu elle eft appelée, par les Nawars, mutjbla.
{ omitk. )
LEUCOSIA. Àrbrifleau de !a famille des téré-
binthes, dont M. du Petit-Thouars a fait un genre
particulier dans Ton Gener. Nov. Madagafc. pag. 25.
es tiges font foi blés 5 Tes feuilles alternes, rudes,
blanches & tomenteufes en deflous, munies de
que ques nervures. Les fleurs Tont compoTées dJun
calice campanule, à cinq découpures j la corolle
compoTee de cinq pétales j cinq étamines alternes
avec les pétales ; un ovaire intérieur, furmonté
a un leul ftyle, de la longueur des étamines j le
rruit trigone, à trois Temences, dont une ou deux
avortent} un noyau ridé & effeux ; l'embryon
ians penfperme. 1
^ P^ance croit a 1 île de Madagafcar. T;
B ro^VEN ^ ° ° KIA fluet- Le',enhook‘‘l pujiUa.
Levenhoohia foliis petiolatis, alttrnis : Roribus
fafctculatis. (N ,)*
Levcnhookia puf,lia. Brown, Nov. Holland. I.
p a g . J 7 2 .
Genre de p'antes dicotylédones , à fleurs complètes,
polypétalées, irrégulières, de-la famille
des ftylidiées (Browr1 ) , qui a des, rapports avecies
ftylidium ( vaneile ) , tk qui comprend des herbes
fort petites, exotiques a 1 Europe , à tige menue
& rameufe ; les feuilles alternes; les flems faici-
culees. "
Le caraétère eflentiel de ce genre?(1 d’avoir:
Un calice a deux levres, à cinq découpures y une
corolle monopétale , à cinq lobes irréguliers ,- le cinquième
creufé en voûte ; deux anthères inférées fur Le
ftyle en colonne ; deux Jligmaces y une capfule à une
loge.
Cette plante eft fort petite, glabre fur toutes
fes parties, ayant prefque le port & la grandeur du
hnum radiola. Ses tiges lont très-menues , ramifiées;
les rameaux capillaires ; fes feuilles alternes,
petites, pétiolées, glabres, ovales, très-entières, I
réunies vers l'extrémité des rameaux ; i e s fleurs
L E Y
fafciculées ; le calice prefqu’à deux lèvres J r-
divtfions; la corolle divifée, à fon limbe, end?
lobes irréguliers; le cinquième en forme de lèJ
concave, plus long que le ftyle, mobile, articulé!
les parues fexuelles réunies en une colonne droite’
adhérente latéralement à la partie inférieure di
tube de la coro lle, au même point que le lob,
inferieur \ celui-ci, rabattu au moment où la fl;Ur
s épanouit, feredrefle enfuite avec élafticité,s’an.
plique & fe roule autour de la,colonne; lés ,[
thères à deux lobes diftinéts, placés l’un au-delfti
de l’autre ; deux ftigmates capiilaires ; une caplul,
a une feule loge. ‘
Cette plante croît fur les côtes de la Nouvelle-
Hollande. ( Brown. )
LEUR ADIA. Genre de Vandelli, qui ne paroît
pas différer de Yaglaia, dont il a été fait mention
dans le Supplément.
LEUZEA. Une très-belle plante, rangée parmi
les centaurées par Linné,.fous le nom de centaurcA
conifera, en a- été retirée par M. Decandolle pour I
en former un genre particulier, qu’il a dédié i 1
M. Deleuze , qui s’attache à rendre, par Tes écrits j
la botanique aimable autant que d’autres s’efforcent
de la rendre rebutante par leur langage bar- J
bare.
C e genre, comme l’obferve M. Decandolle, n’a
rien de commun avec les centaurées| puifqu’il n’a
ni les fleurons extérieurs ftériles, ni l’aigrette à
poils Amples , ni les Temences munies d’un ombilic
latéral 5 il Te rapproche davantage des artichauts,
mais il en diffère par fon réceptacle, qui
n’eft point charnu. C ’eft Wrhacoma d’Adanfon.
Le caractère eftenriel de ce genre eft d’avoir: I
Un calice fphérique, compofé d‘écailles imbriquées,
non épine u fes , arrondies, un peu déchirées a leur
fommet y tous les fleurons hermaphrodites ; le réceptacle
hérifé de longues foies réunies par la bafe; les
femences tuberculees , couronnées, par un e~ longue ai- J
grette a poils plumeux | difpofés fur plufieurs rangs.
Obfervations. Cette plante a été décrite dans cet
ouvrage, à l'article Ce n t a u r e e , Dici.
LEYSERA. ( Voye^ Le y sèr e . )
LEYSERE. Ueyfera. Illuftr. Gen. ta b. 688 il
A»* .1 » leyfera gnaphalodes , n°. I ; — fig. i , lej-
fera calucornia , n°. 2 ; — afleropterus callico'nid,\
Gærtn. ( Koyez A s t e r o p t è r e , Suppl.)
Observations. Gærtner, comme on l’a vu à l'ar-
tic:e A st e r o pe , Suppl., a fait quelques change-
meus dans les e;peces qui composent ce genre*
Celui qu il a établi fous le nom d‘eclope/t, & 1® I
leyfera paleacea, appartiennent aux rdhania de
tiUftW
L I C
[L'héritier. (Voyei ce genre dans le Did. & le
Uèppn
Les efpèces de leyfira que Thunberg ajoute à ce
S genre, toutes originaires du Cap de Bonne-Elpé-
rance, ne m’étant pas connues, je ne ferai qu’ in-
I diquer les phrafes fous lefquelles Thunberg les a
mentionnées.
Suite des e s p è c e s .
j * Leyfera (ciliata ) , fo liis flliformi-fubulatis , ci-
\ Isatis ; calicinis fquamis lanceelatis. Thunb. Prodr.
Il6q. h
i * Leyfera (incana ) -f fo liis lihearibus , tomento-.
[(is ; calicinis fquamis lanceolatis, acutis. Thunb.
(Prodr. 160. i)
\ * Leyfera ( arétotoides ) , fo liis linearibus, inte-
\gris dentatifque, fubtîts tomento fis. Thunb. Prodr.
[160. f)
* Leyfera ( pilofella ), fo liis elliptico-lanceolatis,
f cabris , pi lofes y calicinis fquamis acutis , caule her-
I baceo. Thunb. Prodr. 160.
* Leyfera (o v a ta ) , foliis o vatis, pilofis y calicinis
fquamis acutis. Thunb. Prodr. 160. »
* Leyfera (piéla), foliis obovatis, retufis, tomen-
| tops ; calicinis fquamis ftriatis , piftis, Thunberg ,
Prodr. iéo.
* Leyfera (p o lifo lia ), fo liis ovatis , ferratis,
fabius tomentofis j calicinis fquamis acutis, caule
\fruticofo. Thunb. Pyodr. i6 i. f»
Obfervadons. Le leyfera fquarrofa3 Thunb. Prodr.
116q, eft left&helina gnaphaloides, Linn. Spec. 1176.
|Il a ete fait mention a 1 article Serratula.
|( Voyc^ Sarrste , Dicl. )
LÉZARDELLE.SawrurüJ. Illuftr. Gen. tab. 276,
| fiururus cernuus , n®. I. ( Voye[ SAURURE , D ill. )
LIATRIS. (Voye% VERNONIE , DiH. & Suppl. )
LIBANOTIS. Genre que Gærtner a établi pour
une efpèce d\nhamanta de Linné. ( Voyez A th a -
¥ANTE, Suppl. )
LICANIA. Linn. ( Voycr Caltgni, D id . &
5uPpL )
LICEA. Perf. Fung. ( Voye^ T ubuline , D id .)
I ICHEN. Illuftr. Gen. tab. 878, fig. 1 , lichen
Jctiptus, n°. 1 ; — fig, 2 , lichen calcarius, n°. 12 }
~ hg- 3, lichen cinereus , n°. 15; — fig. 4 , lichen
centnfugus, n°. 63; — fig. y , lichen ciliaris, n°. 73 ;
hg. 6, lichen aphtofus, n°. 108 j — fig. 7 , lichen
pyxtdatus, n°. 122 i — fig. 8 , lichen floridus ,
1°. i ; 4. 5 I
L I C , %
Obfervallons. Les lichens offroient, comme
g nre, des efpèces très-nombreufes, très-différentes
entr’elles par leurs formes & leurs principaux
organes. On a fenti la néceflité de les diftin-
guer en plufieurs genres. Linné, en les réuniffant
en un feul genre, avoit préparé ce travail par des
fous-divifîons qui formoient des groupes fortdif-
tinfts. Quoique leur fruftification ne Toit pas beaucoup
plus connue que du tems de Linné, on a cru
cependant devoir confidérer les lichens comme
une famille particulière, tenant d’une part aux hépatiques
& de l’autre aux champignons, ou plutôt
aux hypoxylons, famille qui lie les champignons
avec les lichens. Plufieurs genres de ces derniers
fe réuniffent a fiez naturellement aux hypoxylons ,
comme je le dirai plus bas.
Hoffman eft le premier qui ait entrepris un ouvrage
complet fur les lichens, qu’ il a divifés en
un grand nombre de genres, accompagnés de très-
bonnes figures. Acharius les a réunis dans un ouvrage
méthodique, & en a beaucoup augmenté le
nombre. Il éft à regretter que, dans une nouvelle
édition, fous le nom de Lichenographia univerfalis,
ii ait tellement changé fon premier travail, qu'on
n’y retrouve plus ni les mêmes genres ni les mêmes
noms.; les caractères de plufieurs de Tes genres font
prefque microfcopiques & trop minutieux : il y
manque d’ ailleurs une table générale pour la fyno-
nymic, table indifpenfable pour retrouver les efpèces
de Linné & d’autres, celles qu’Acharius lui-
même avoit mentionnées dans les autres ouvrages :
d’ou il fuit que, pour trouver une efpèce antérieurement
connue, il faut parcourir un in-quarto
de près de 700 pages. Je ne me permettrai pas de
prononcer fur le mérite de cet ouvrage, auquel je
fuis forcé de renvoyer tous ceux qui voudront Te
livrer d’ une manière particulière à l’étude des lichens
: peut-être reconnoïtront-ils avec moi que
les genres Tont trop multipliés, que les variétés &
peut-être même plufieurs efpèces ne font que les
differens érats fous lefquels fe préfente la même
' plante dans Tes différens âges. Malgré cet inconvénient,
inévitable dans un travail de cette nature,
nous devons à M. Acharius beaucoup de recon-
naiffance pour ce grand & pénible travail. Il a encore
le mérite de n’avoir établi qu’un très-petit
nombre de mots nouveaux pour çaraétérifer fes
genres ; ii nomme thallus les expunfions que forment
les lichens dans leur développement, quelle
que fait leur confiftance & leur nature, cruftacées,
pulvérulentes, écaiileufes, lobées, foliacées $ il
donne le nom d‘apothecia aux organes que l’on
préfume être ceux de la fructification, & qui s’offrent
fous la forme de tubercules, de fcutelles ou
d’écufions, &c. j il appelle leur fupport un pédicule
quand ils en font pourvus, podetia & podicella.
quand ils font très-courts.
Pour reflerrer un travail qui aurait donné à cet
ouvrage, une trop grande étendue, je me fuis
X x z