que celles du craugus oxyacancka : il n’a point de
corolle. Les fruits font glabres , charnus , médiocrement
trigones, à une feule loge.
Cette plante croît dans l’Amérique , aux environs
de Carthagène, au milieu des forêts. D
( Jacq. |
Nota. La première efpèce fe cara&érife ainfi
qu’il fuit :
Laetia (compléta) , fioribus corollatis y foliis
ovatïs , obtufis t ferrât is , rugofis 3 glabris, Willden.
Spec. Plant. 2. pag. 1.163.
3. La et uniflore. Laetia guidonia. Swartz.
Laetia fioribus apetalis , pedunculis unifions ter-
minalibas y foliis oblongis , acuminatis 3 ferratis 3
pubefcentibus. Swartz, Prodr. 83.
Guidonia foliis ovatis 3 utrinquè porreélis 3 altérais
3 quandoque crenâtis y racemis Iaxis 3 alaribus.
Brown , Jam. 245?.
Ses rameaux font garnis de feuilles alternes,
pétiolëes, ovales, alongées, acuminéés à leur
fommet, aiguës à leur bafe, pubefcentes, dentées
en fcie à leur contour, quelquefois crénelées5 les
pédoncules axillaires, terminaux, uniflores, le
calice à quatre ou cinq folioles ovales, alongées.
La corolle manque ordinairement. Les filamens
font nombreux, de la longueur du calice 5 les anthères
arrondies} l ’ovaire obfcurément tétragone}
le ftyle de la longueur des étamines } une capfule
épaiffe, charnue, de la groffeur d’une fraife, à
quatre valves, à une feule loge , les femeaces
ovales, nombreufes.
Cette plante croît à la Jamaïque.
4. Laet muîtiflore. Laetia thamnia. Swartz.
Laetia fioribus apetalis y pedunculis multifioris,
fubdivifis , axillaiibus y foliis oblongis , acutis3 fub-
crenatis, nitidis. Swartz, Prodr. 83 , & Flor. Ind.
occid. 2. pag. 940..
Thamnia foliis ovatis, l&viffime crenâtis , l&i'e
vuentibus., nitidis> altérais y pmiolïs brevibus , pedunculis
geniculaiis. Brown, Jam. 245.
Arbriffeau de cinq à fix pieds, dont les rameaux
font, cylindriques, glabres, flexueux, comprimés
& colorés à leur fommet} les feuilles alternes,
pétiolées, alongées, luifantes, d'un vert-gai, glabres
, à peine crénelées, acuminéés} les pétioles
courts} les pédoncules axillaires, longs d’unpouce,
plus courts que les feuilles, dichotomes à leur
fommet, puis foudivifés régulièrement, prefque
géniculés} les fleurs d’un bianc-rougeâtre, plus
grandes que celles du myrte commun} le calice
a quatre folioles}. les deux extérieures un peu plias,
grandes, purpurines.} les deux intérieures arrondies,
blanchâtres,, réjéchies & caduques.} po-inc
de corolle} les filamens pubefcens , un peu pîlls
courts que le calice} une capfule charnue, ovale
prefque tétragone, à une lo g e , à quatre val-
v e s } plufieurs femences enveloppées d'un aiill*
pourpre.
Cette plante croît fur les côtes maritimes, à la
Jamaïque. T? (Swart^.)
LAFAENSIA. Vandell. Flor. Ce genre eft le
même que le munckaufia de Linné, que M. de
Lamarck a réuni aux lagerfiromia. ( F ’oÿe^ La-
[ GERSTROME & Ma ÜCHà USIE, Suppl.)
LA G A S C A velouté. Lagafca moHis. Cavan.
Lagafca caulè herbaceo , e recio , villofo y foliis
ovato-acuminatis, f&pe denticulato-ferratis y pedunculis
unifioris, elongatis. Cavan. in Anal, de Cienc.
nat. vol. 6. pag. 333. ta b. 44. — Flenck. Adumbr.
P! mt. pag. 29. — Defvaux, Journ. bot. 1. pag. 13.
ta b. 2.
, Noccea. Jacq. Fragm. 188.
Genre de plantes dicotylédones, à fleurs com-
pofées, flofculeufes, de la famille des corymbi-
fères, qui a des rapports avec l'elepkantopus, &
qui comprend des herbes exotiques à l’ Europe,
à feuilles Amples, alternes} les fleurs terminale:.,
folitaires.
Le cara&ère effentiel de ce genre eft d’avoir:
Un calice a plufieurs folioles fur ûn feul rang j dis
fleurons tous hermaphrodites y le réceptacle rude3 alvéolaire
y les femences enveloppées chacune d'un péricarpe
velu 3 terminé par quatre ou cinq arêtes.
Ses tiges font molles, droites, anguîeufes,
ftriées , à peine pubefeefites, d’un vert très-pâle,
hautes d’un pied & demi ; les rameaux alternes,,
alongés, étalés , prefque bifurqués à leur foraine
t , pubefcens } les feuilles- thalles,, alternes,
pétioJees, ovales, lancéolées, prefque deltoïdes,
médiocrement dentées, en fc ie , légèrement pubef-
centes & blanchâtres, inégalement rétrécies en
coin à leur bafe , acuminéés à leur fommet, longues
d’environ un pouce & demi 5 les pétioles
prefqu’mfîi longs que les feuilles* Les ■ fleur $ font
terminales , folitaires à l’extrémité de longs pédoncules
oppofés aux rameaux,, nus ou. pourvus
de quelques petites feuilles.
Chaque fleur offre*:.
i®. U n calice commun, compofé de fix ou huit
folioles difpofées fur un feul rang, inégales, étalées
, ovales, acuminéés, velues $ d’un bian--
verdâtre. ‘
2°.- Une corolle compofée uniquement de fleurons
tous hermaphrodites, blanchâtres, un peu-
violets, traverfés par quelques veines rougeâtres,
un peu pileux5. le tube filiforme, épaiffi à ia bafe.
I blanchâtre, ventru à fon orifice} le limbe à cinq
B découpures linéaires-lancéolées, un peu dente.
3°. Cinq étamines fyngénèfes, un peu plus
K courtes que la corolle} les filamens capillaires} les
I anthères réunies en tube.
40. Les ovaires cylindriques , blanchâtres, cou-
B ronnés par des poils blancs , furmontés d’un ftyle
B filiforme, plus long cjue la corolle.} le ftigmate
B bifide, jaunâtre, roulé en dehors.
Les femences alongées, enveloppées d’ un péri-
I carpe velu, blanchâtre, furmonté de quatre ou
Le réceptacle alvéolaire, réticulé, plane, hériffé
de poils très-courts.
Cette plante croît à la Flavane. On la cultive
âu Jardin des Plantes de Paris. © ( V • v. )
Obfervations. Le genre que M. Jacquin a décrit I & figuré dans fes Fragmenta3 488, fous le nom de
B nocc&a3 eft le même que celui-ci} il ne doit pas
B être confondu avec le nocc&a de' Cavanilles ou
B nocca. Willd. ( Voye£ Suppl. )
M. Defvaux, dans le Journal de Botanique, a
I fait obferver que les femences du lagafca avoient
B une enveloppe particulière, un calice propre,
B qu'il nomme involucelley il ajoure quelques obfer-
■ vations générales qui avoient déjà été faites en
■ partie , & qui méritent, je ne dirai pas l’affenti-
B ment abfolü, mais du moins- l ’attention des bota-
i nittes. Cette partie , que je nomme péricarpe puif-
3 qu’elle enveloppe la femence & perfifte avec elle,
B avoir été confédérée par Cavanilles comme ia par-
B tie extérieure & pubefeente des femences. Jac-
B quin l’avoir diftinguée comme un calice particu-
B lier. Tous les caractères du genre lagafca étoient
B donc parfaitement bien connus. Comment, d’après
B cela, M. Defvaux a-t-il pu dire que « le caractère
B *> du lagafca donné par Cavanilles, & qui a été
B » copié, eft entièrement contraire à la vérité ? »
I Cavanilles s’eft fervi des expreffions de Linné.
1 M._ Defvaux penfe que celles qu’ il y fubftitue,
1 doivent être préférées. Cavanilles n’ avoit pas l’avantage
de les connoître } il n’ en a pas moins été
bien entendu de tous les b o ta n i fte s& ce qu’ il a
1 dit du lagafca eft parfaitement exaét, & non entié-
■ renient contraire a la vérité. 11 eft à regretter , & je
K fai déjà dit plufieurs fois, que des jeunes g;ns qui
K s’annoncent avec des talens fe permettent ce ton
K décifit & tranchant qui ne convient dans aucun
cas, mais qui eft encore bien plus blâmable lorf-
.. porte à faux. Ce ne font pas là les leçons de
B modeftie qu’ils ont reçues de'leur s maîtres.
LAGENULA. ( Voye[ LagÉnule, Suppl-)
LAGÉNULE pédiaire. Lagenula pedata. Lour.
I . Lagenula foliis quinato-pedatis3 racemis fubdivifis-
4-our. Flor. coçfi. 1. pag. 11 1.
Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes
, monopétalées, encore médiocrement
connu, qui comprend des arbriffeaux exotiques à
l'Europe, à feuilles compofées , à tiges grimpantes
, les fleurs difpofées en grappes terminales.
Le eara&ère' effëntiei de ce genre eft d ’avoir :
Un calice inférieur , a quatre folioles y une corolle
charnue , a quatre lobes y quatre étamines y un fiyle y
une baie a deux loges , a deux femences.
Arbriffeau d’une médiocre grandeur , dont les
tiges font grimpantes en vrille, rameufes3 les rameaux
garnis de feuilles pédiaires, comparées de
, cinq folioles ovales, crénelées, tomenteufes. Les
fleurs font prefque terminales, d’ un blanc-verdâtre
, difpofées en grappes étalées, médiocrement
ramifiées.
Chaque fleur offre :
i° . Un calice inférieur, à quatre folioles ovales,
alongées, perfiftantes, réfléchies.
2°. Une corolle (un nectaire, Lour. ) à quatre
lobés droits, charnus, connivens.
3°. Quatre étaminesy les filamens fubulés, de la
longueur du calice} lès anthères ovales, tombantes.
4°. Un ovaire fupérieur, caché par la corolle ,
furmonté d ’un ftyle épais, plus court que les étamines
, terminé par un ftigmate fimple.
Le fruit eft une petire baie refferrëe à fa partie
fupérieure, en forme de bouteille, à deux loges,
: à deux femences convexes d’un côté, anguleufes
de l’autre.
Cette plante .croît fur les montagnes, à la Co-
chinchine. I7 (Lour.)
LAGERSTROME. Lagerfiromia. Illuftr. Gen.
tab. 473 , fig. I , lagerfiromia ckinenfis , n°. I ; —1
indica, Linn.} — fig. 2 , lagerfiromia munckaufia,
nç . 2 } — munckaufia fpeeiofa 3 Linn.
Obfervations. M. de Lamarck a réuni à ce genre
les adambea , déjà mentionnés dans le premier volume.
Le genre lafaenfia de Vandeili eft le même
que celui-ci.
S ui t e des e s pac e s :
3. L agerstrome à petites fleurs. Lagerfiromia
parvifiora. Roxb.
Lagerfiromia petalis plants y pedunculis axillari-
bus, trifioris3 foliis oblongis 3 obtufis, feabris. Willd.
Spec. Plant. 2. pag. 1179.
| Lagtrftroemia parvifiora. Roxb. Corom. I. p. 48.
1 tab. 66.
G g 2