
rudes au toucher, roides, mucronées à leur Commet',
canaliculées, point pileufes, même dans leur
jeunefle; les rameaux jaunâtres, plus grêles $ les
fleurs glabres, verdâtres, latérales, réunies en paquets
(effiles.
Cette plante croît à la Nouvelle-Hollande. T?
19. Métrosideros à feuilles de coris. Me-
trcfideros corifolia. Vent.
Metrofideros foliisericst vel coridis, fparfis -, linea-
fibus, patulis y fubciliatis } fioribus lateralibus 3 fpi-
catis3 lacxcïs. Vent. Jard. de la Malm. pag. 46.
tab. 46.
Leptofpermum ( ambiguum ) , foliis linearibus 3
api ce recurvis } calicibus glabriufculis ,• de ne i bus folia-
ceis'S lanceolatis , nudis y Jlaminibus corollâ longio-
ribus.? Smith, Aét. Soc. Linn. Lond. 3. pag. 264.
—- Id. Exor. tab. 5-9. — Wiliden. Spec. Plant. 2.
pag. 950.
Arbufte élégant, qui fe diftingue de toutes les
autres efpèces de ce genre par fes feuilles très-
courtes, femblables à celles du coris ou d’une
bruyère,'& par fes fleurs fort petites. Ses tiges font
hautes d'environ trois pieds , droites, cendrées ,
rameufes; les feuilles éparfes, très-rapprochées,
à peine pétiolées, linéaires, aiguës, luifantes,
ponctuées,, d'un vert-foncé, entières, recourbées
à* leur fommet, longues d'environ trois lignes, un
peu ciliées à leurs bords, d'une odeur aromatique.
Les fleurs font d’un blanc de lait , axillaires , fef-
fîles, formant, par leur enfemble, un-épi grêle &
cylindrique, accompagnées à leur bafe de deux
bradées femblables aux feuilles, mais plus petites.
Leur calice eft campanule, luifant, pondue ; fon
limbe à cinq découpures lancéolées, aiguës j les
pétales très-ouverts, ovales, arrondis; les étamines
trois fois plus longues que la corolle; les
filamens blancs; les anthères d’ un jaune-pâle; le
ftyle droit; le ftigmate en tête.
Cette plante croît à la Nouvelle-Hollande. On
la cultive au Jardin des Plantes de Paris, ( F . v.)
20. Métrosideros à grandes feuilles. Metrofideros
macrophylla.
Metrofideros foliis altéraisy ovato-lanceolatis, tri-
nerviis , fubtks pulverulentis } fioribus paniculaûs ;
pedunçulîs divaricato-dichotomis-, articulatis. ( N. )
■— Lam. Illuftr. tab. 421. fig. 1.
Quoique cette efpèce s'éloigne par fon port des
metrofideros, ainfi que par fes éramines moins nombre
ufës&r à peine plus longues que la corolle, elle
y convient par beaucoup-d’autres rapports. 11' faudrait
, pour écarter toute efpèce de doute , la
connoiflance.d-:S fruits, qui nous manque. C'eft
d'ailleurs une très-bejJe plante, dont les tiges ligne
ufes font garnies de feuilles alternes, petiolées,
entières, coriaces, afîez femblables à celles des-
mélaftomes, ovales , oblongues , un peu aiguës
longues de quatre à cinq pouces, fur deux ou trois
de large, glabres en deffus, couvertes en de (Tous
de petites écailles blanchâtres, caduques, pulvé-
r.ulentes, traverfées par trois nervures longitudinales.
Les fleurs font nombreufes, difpofées en une
panicule terminale, étalée; les ramifications courtes
, divariquées, prefque divifées par dichotomies,
articulées à leur infertion; le calice ovale,
un peu globuleux, chargé d'un duvet très-court,
i ferrugineux, diviféen cinq découpures courtes,
ovales, un peu obtufes; les pétales oblongs, linéaires
lancéolés ; les étamines libres ; les anthères
• ovales, à deux lobes; le ftigmate en tê te , hémif-
1 phérique.
Cette plante a été recueillie par J. Martin à l’île
de Madagafcar. b ( F . f . in herb. Lam. )
* Mé t r o s id e r o s flexueux. Metrofiderosflexuo-
fa. Willd.
! Metrofideros foliis altérais , feffilibus, ovato-lan■
: ceolatis } ràmis ancipitibusy flexuofis. Willd. Enum.
I. pag. y 14.
Les fleurs-de cette-plante n'âyant pas encore pu
' être obfervées, on ignore fi elle appartient plutôt
aux metrofideros-qu'aux melaleuca ou aux eucalyptus,
Ses tiges-s’élèvent en arbre, & font déjà parvenues
à la hauteur de dix pieds dans le Jardin des
Plantes de Berlin; elles ont parfaitement le port
d'un metrofideros. Les rameaux font pendans ; les
plus jeunes d'un brun-jaunâtre, comprimés, à deux
angles; les feuilles alternes, fefliles, longues d’un
pouce & demi ou de deux pouces, parfemées de
points tranfparens , glabres.; ovales-lancéolées,
acuminées ; les nervures médiocrement ramifiées,
confluentes, & fe réunifiant en une ligne circulaire,
peu diftante des bords de la feuille.
Cette plante croît à la Nouvelle-Hollande, h
( Willd. )
MEUM. Genre de Tournefort, que Linné a
réuni aux athufa y il en diffère par fon port , ayant
fes feuilles deux & trois fois ailées, très-finement
découpées, & les fruits bien plus grands. Ce genre
a été rétabli par Gærtner.
MEYER A. ( Voyei MÉy IÈr e , Suppl.)
MÉYÈRE à feuilles fefliles. Meyera fiefilis-
Swartz.
Meyera caule ereblo ; foliis fuhamplexicaulibus,
ovatis, dentatisi fioribus axillanbus:3 fejjilibus, difeoi-
deis. Swa r tz , Flor. Ind. occid. 3. pag. 1364.
; Eclipta {effilés. Swartz, Prodr, page 114.
Genre de plantes dicotylédones, à fleurs-com-
poférs, de la famille des corymbifères, qui a de
grands rapports avec.les eclipta., ,Ôc qui comprend
des herbes exotiques à l'Europe, à fleurs fefliles,
. axillaires.
Le caractère eflentiel de ce genre eft d’avoir :
Un a lice a quatre folioles.} les ‘deux-intérieures
plus petites } la corolle fiofr.uleufe ; le réceptacle petit,
garni de paillettes} les femences dépourvues d‘aigrettes
, enveloppées de deux paillettes 'en caréné.
Plante herbacée, dont les tiges font droites,,
hautes d’un pied , prefque Amples , fiftuieufes,
glabres, anguleufes, ftriées; quelquefois des rameaux
alternes, axillaires, pubefeens5 les feuilles
fefliles, oppofées,.à demi amplexicaules, ovales
ou alongées , prefque glabres, à trois nervures,,
.dentées,, aiguës; les fleurs fefliles, axillaires, terminales
, réunies en tête.
Chaque fleur offre :
î° . Un calice commun, à quatre folioles ovales, :
oppofées, entières; les deux intérieures trois fois
plus, petites.
2°. Une corolle compofée uniquement de fleurons;
ceux du difque hermaphrodites, infundibu-
liformes, à cinq découpures refléchies 5 ceux de
la circonférence femelles, plus petits, tubuleux,
à quatre ou cinq.lobes droits.
30..Cinq étamines fyngénèfes, plus longues que
la corolle.
4°. Un ovaire furmonté d'un ftyle alongé, terminé
par deux ftigmates réfléchis.
Les femences alongées , cunéiformes , noirâtres,
firiees, aigrettées, enveloppées par les
-paillettes.
Le réceptacle fort p e tit, garni de paillettes ovales,
un peu comprimées, un peu hériflees vers
leur fommet, prefque bivalves, renfermant les
femences.
Cette plante croît à la Jamaïque, aux lieux aquatiques.
O (Swan^. )
MEZÉRÉON. (Foyei La u r ÉOLE, daphne me-
\treum. Linn. )
MIBORA. Nom que M. Adanfon avoit employé
le premier à Yagrofiis minima Linn., qui ne
pouvoit relier dans ce genre. Ce nom eft également
adopté par M. de Beauvois, pour des raifons
qu’il feroit à defirer qu’ on puifle enfin adopter.
Cet agrofiis a depuis été nommé knappia par Smith ;
fiurmia par Hope, Perfoon , W i lledenow ,-tkama-
grofiis par Web e r , Roth, Decandolie , &c. {Foy.
Agrostis yDiéi. ib: Suppl.) — Pal.-Beauv. Agroft.
pag. 29. tab. 8. fig. 4. i
MICHAUXIA. ( Voye[ MichAuxie. )
M1CHAUXIE. Michauxia.fi\\. Gen. tab. 3
michauxia campanuloides, n®. 1 .
Obfervations. J’ai oublié, en traitant des campanules,
de prévenir qu’il falloir retrancher la fyno-
nymie du campanula Lyrata, n®. y j 3 qui appartient
à la plante dont il eft ici queftion : M. de Lamarck
croit qu'il faut en excepter le fynonyme de Tournefort.
M. Ventenat a décrit & figuré une nouvelle
efpèce de michauxia , d’où réfultent, pour
les deux, les caractères fui vans.
E s p è c e s 1.
1 ^ M i c h a u x i a (campanuloides) , foliis radicâ-
libus y petiolatis , pinnaùfidis} caulinîs femiamplexi-
caulibus , cordatis} caule firigofo. Vent. Hort. CelS,
pag'. 81 j au verfo.
2. MiCHAUXlE lifte. Michauxia l&vigata. V en t .
Michauxia foliis radicalîbus, petiolatis , ovatis:
caidinis femiamplexicaulibus y obiàngis } caule- Uvi
glaberrimo. Vent. Hort. C e ls , pag. & z%b. 81.
Cette efpece, qui n eft petit etre qu’une variété
de la précédente, s’en diftingue en ce qu’ elle
eft parfaitement glabre fur la plupart de fes parties,
& quelles feuilles radicales ne font point pinnati-
fides. Ses tiges font droites, épaifles, hautes de
quatre à cinq pieds , de la grofleur du pouce ,
très-fimples, d’un vert-glauque, moëlleufes, lac-
tefccRtes; les feuilles radicales droites, pétiolées,
ovales, aiguës, inégalement dentées, concaves,
longues de quatre, pouces, larges de deux ; celles
de la tige alternes, diftantqs, feffiles, amplexi-
caules, alongées, planes, également dentées,
ciliées , hériflees de poils roides ; les fupérieures
graduellement plus courtes; les pétioles rudes au
toucher ; les fleurs éparfes, pédonculées; les pédoncules
axillaires, à une ou plufieurs fleurs pédi-
cellées, glabres , très'-lifles; le calice à huit ou
dix découpures lancéolées,, réfléchies, ciliées à
leurs bords ; la, corolle inférée fur un difque glanduleux,
grande, blanchâtre , partagée en huit ou
dix divifions profondes ; autant de filamens glanduleux
; les anthères linéaires, trois fois plus longues
que les filamens; le ftyle cylindrique & velu;
une. capfùle à nervures'fixantes, couronnée par
les appendices du calice, s'ouvrant à fa bafe en
huit ou dix trous difpofés circulairement ; les femences
nombreufes, liftes, ovales, fort petites .
de couleur brune.
Cette plante croît en Perfe, fur le mont ÀI-
boury, ou elle a été decouverte par MM. Bruguière
& Olivier, cf’ ( F . f . )
MICHELIA. {Foy ei C h amp a c . )