
ronne des étamines a cinq folioles charnues y l'angle
intérieur -prolongé en une dent qui retombe fur ,l'anthère
} cinq anthères terminées par une membrane y
les majfes du pollen cojtniventes , comprimées , fixées
par leur bafe y le fiigmate mutique ; les follicules
iiJJ es y les femences chevelues.
Il faudroit, d'après M. Brown , rapporter à ce
genre, i° . Yaflepias volubihs j Linn. Suppl. , qui
e f t le watta-kaka-codi, Rheed. Malab. 9 , pag. 2y,
tab. i f 5 20. Yafdepias camofa, Linn. Suppl., auquel
il faut rapporter le ftapelia ckineufs, L'our.
Cochin. 1. pag. 20J.
H U A N A C A a'caule. Huanaca acaulis. Cavan. .. |
Uuanaca petiolis elongatis, pentaphyllis y foliis
fet ace i s , quinque partitis. Cavan. Ic. Rar. 6. p. 18.
rab. jo8. fi g. 2.
Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes
, pôlÿpétalées, régulières, de la famille des
ombellifères, qui a des rapports avec les bubon 3
& qui Comprend des herbes exotiques à l’Europe,
dont le caraétère effentiel eft d’avoir :
Un calice per f i fiant} a cinq petites dentsy cinq
petales lancéolés y cinq étamines y deux fiyles y les
fruits ovales y aigus, a trois cannelures y l ’involùcre
univerfel il deux folioles, partagées en trois découpures
alongées y les partiels a plufieurs folioles. |
Ses racines font épaiffes ; fes tiges (impies, roi-
des, rtiiés, Cylindriques, hautes de lïx à huit ;
pouces; les feuilles toutes radicales, longuement
pétiolées ; les pétioles roides, filiformes, longs
d environ un pouce & demi, élargis à leur bafe ,
& un peu ciliés à leurs bords, foutenant cinq
feuilles fétacées; chacune d’elles divifée, jufqu’ à
fa bafe, en plufieurs folioles très-fimplespprefque
fétacées ; les extérieures plus courtes.; les fleurs
difpofées en trois ombelles terminales; celle du
centre fertile & plus courte ; les deux latérales
plus longuement pédonculéès, ordinairement fté-
li le s , ne portant que des fleurs mâles;Tïnvbiucre
univerfel compofé de folioles étroites, linéaires,
divifées, vers leur fommet, en trois découpurés
fines ; les involucres partiels à folioles très- courtes
, lancéolées. : ; .
. Chaque fleur offre :
i_°. Un calice adhérent, à cinq.,dents à peine
fenfibles.
2°. Cinq pétales lancéolés, petits, étalés, très-
entiers ^ d’ un jaune-rougeâtre.
Cinq étamines y-Jes fil amen s un peu plus
courts que les pétales ; les anthères ovales. -
* 4°- Un ovaire ovale, furmonté, dànè l’ombélle
du centre, de deux fiyles divergéns , ntlls'dans les
■ ombelles latérales.
j * Les fruits font fort petits 3 ovales, aigus, divin
s en deux femences > à trois nervures peu Taillantes.
Cette plante croît dans l’Amérique méridionale.
( Cavan,.).
HUBERTIA. Genre établi par M. Bory-Saint-
Vincenr pour quelques plantes qui diffèrent peu
des feneçons. ( Voyej Seneçon, Suppl. )
HUDSONIA. ( Voye-; H üdsone.) Illuftr. Gen.
tab. 401 j hudfonia ericotdes, n°. X.
H UERTEA. (Voye^ HüERTÉE, Suppl. )
P HUERTËE glanduleufe. Huertea glandulofa.
Flor. peruv.
j Huertea fo liis impari-pinnatis. Flor. peruv. X
pag. y. tab. ï i y .B g .a .
Genre de plantes dicotylédones, à fleurs comp
t e 5 , polypéralées , régulières, dont les fruits
peu connus, rendent douteufe fa cla/Efication dans
1 ordre naturel, paroiffant avoir quelque rapport
avec les arabes ; il comprend des arbres exotiques
a l'Europe, à feuilles ailées.
Le caraétère effentiel de ce genre eft d'avoir :
! I W B Ê inférieur à cinq dents ; cinq pétales psia-
lHs fcjpUsj cinq étamines ; .un Jiigmate bifide ; un
drupe ? renfermant une noix a une-feule loge.
Arbre très-élevé, dont le trbnc, de coul»ur
brune s fupporte une cime touffue, étalée ; le bois
jaunâtre; les rameaux cylindriques, firiés; les
feuilles éparfes, longues d'un pied & plus, ailées
avec une impaire ; les folioles pédi'cellées, oppc-
Hees, ovales-oblongues, lancéolées, longues d'environ
quatre pouces, aiguës 5 quelques-unes iné-
gales a leur bafe, luifantes en deffus, dentées en
fciqjdes dentelures épaiffes, en forme de glandes
veinees , munies , 4 la bafe des veines, de points
velus & blanchâtres; deux glandes à la bafe de
chaque paire de folioles; deux autres-, noires,
fubulees ^caduques, à la bafe de chaque feuille ;
le s^ u r s difpolees en grappes axillaires & termi-
nau r gratK*es* ramifiées, pubefeentes; le calice
pubefeent; la corolle p e tite , jaunâtre; les an-
theres ovales, en coe u r , inclinées.
Cette plante croît dans les hautes forê ts , au
Pérou. 1} (Flor. peruv.)
HUGONIA. ( Voyei H u gone.) Illuftr. Gen.
tan. y7:i}, hûgonia myftax.
HUM A T A . Cavan. (V o y . Day allia 6’ T ri-
CHOMANES,.)' :
HVMBERTIA. (Voye^ Èndrach. )
H HUM 801.DTI A a feuilles de laurier. Hum-
boldda laurifolia. Vahl.
M- Humboldda foliis pinnads , fol-.olis ereïlo-obloii-
gis, racemis axillaribus. Willden. Spec. Plant. I.
pag. 1147. — Vahl, Symb. 3. pag. 106.
K Batfchia laurifolia. V a h l, Symbol. 3. pag. 39*
tab.
| Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes,
polypétalées, irrégulières, de la famille
des légumineuEs , qui comprend des arbres exotiques
à l’Europe, à feuilles ailées fans impaire ;
les fleurs en grappes axillaires.
J Le caraétère efïentiel de ce genre eft d’avoir :
B Un calice a quatre divifions y cinq pétales y cinq
étamines libres j un fiyle y une goujfe oblongue 3 comprimée.
B Cette fingulière plante a fes tiges ligneufes; fes
rameaux cylindriques, flexueux , fiftuleux , articulés
d’ une feuille à l’autre, glabres, finement
ftriés ; les feuilles alternes, pétiolées, ailées, à
Quatre ou cinq paires de folioles oppofées, ovales-
oblongues , longues de deux ou trois pouces, plus
étroites à leur côté antérieur, plus courtes à.la
bafe, entières , très-glabres; les veines nombreuses
, obfcurément réticulées ; deux ftipules linéai-
res-lancéolées ^ longues de fix lignes, attachées
Vers leur milieu, libres à leurs deux extrémités ;
deux autres braétées droites, fefiiles, longues d’un
pouce , appliquées contre les rameaux.
Les grappes font folitairés, axillaires ou gémi-
|nées , foutenant des fleurs éparfes, rapprochées,
médiocrement pédicellées ; à la bafe de chaque
pédicelle une braéfée cunéiforme., & deux autres
peu diftantes de la fleur ; le calice à quatre découpures
à fon limbe, oblongues , prefqu’égales ; les
pétales inférés à l’orifice du tube du calice , ob-
longs, cunéiformes, prefqu’égaux, un peu onguiculés;
les étamines plus longues que le calice; les
goufîes alongées, comprimées^
i Cette plante croît à l’île de Ceilan. T? ( Vahl. )
ç- Observations. Les auteurs de la Fore du Pérou
ont établi, dans le Syft. veget. Flor. peruv., un
genre fous le nom ééhumboldda , qui. appartient
aux fielis de Swartz. ( Voye^ Stélide, Suppl. )
a- HUMEA. Smith, Bot. exot. pag. & tab. 1. C ’eft
Se meme genre que le calomeria de Ventenat.
P Voye[ Calomere, Suppl. )
t HUMMATA. (Voye^ AntemA , Suppl.)
- HUMMATU. Plante mentionnée par Rheed ,
Mort. Malab. 2. p. 4 7 , tab. 28, qui paroît devoir
;4e rapporter au datura metel de Linné.
1 HUMULUS. ( Voyeî Houblon, j
HÜMYRJA. ( Voyei HoumiRi. )
H URA. ( Voye^ Sablier.)
HYACINTHUS. ( Voyei Jacinthe.)
„ H YÆ N AN CH E . Lamb. Monogr. cinch. p. j 2 ,
tab. 10. ( Voyei T oxicodendrum, Suppl.)
HYBANTHUS. Jacq. Amer. 17. Ce genre, établi
par Jacquin , a été rapporté aux violettes par
Linné. C ’eft le viola hybamhus.
HYBRIDES (P lan te s ). On donne ce nom à
des plantes produites par le concours de deux ef-
pèces différentes, mais qui ordinairement appartiennent
au même genre , & qui ont entr’elles de
très-grands, rapports. Ce phénomène remarquabe
a liéu lorfque la pôuflière ou le pollen des étamines
d une efpèce vient à féconder le piftil d’une
autre efpèce : il en ré fui te. une plante particulière,
une forte-de mulet végétal, qui tient de la nature
des deux individus qui l’ont produite. Avant la
belle découverte du fexe des plantes, les hybrides
n’étoient confédérées que comme des vaiiécés produites
par l ’influence de la culture ou du climat ;
mais lorfqu’il fut reconnu que les plantes fe fé-
condoient comme les animaux, on commença à
: foupçonner qu’il pouvoit y avoir également, parmi
les végétaux, des races croifées, ainfi qu’il arrive
chez les animaux. L’ expérience a confirmé cette
id é e , puifqu’on eft parvenu à produire des hybrides
par d;S fécondations artificielles, & l’ob-
| fervation a prouvé que ce phénomène avoit lieu
: quelquefois dans les campagnes où les plantes font
! fore ilolées, comme dans les jardins, où elles font
très-rapprochées les unes des autres.
Marchand fit le premier cette obfervation fur
la mercuriale en 1715 , & Gmelin la renouvela fur
quelques delphinium en 1749. Depuis ce te ms les
obfervations de ce genre ont été très-multipliéesj
ainfi qu’on peut le voir dans la Differtation de
Linné , intitulée Planta hybrida. C e fut lui qui
découvrit dans le Gothland le forbier h yb rid e,
qui fe trouve àufli dans les montagnes de Neuchâtel.
Koelreurer s’eft long - tems occupé des
mêmes recherches, & il a choifi pour le fujet de
fes expériences les digitales & les lobélies : il prit
la pôuflière fécondante de la digitale pourprée,
qu’il répandit fur les piftils de la digitale jaune ; il
eut des graines fécondes, qui donnèrent naiflance
à des hybrides ; elles furent plus foi tes que celles
a qui elles dévoient l’exiftence. Les deux digitales
qui^ avoient fervi à produire la digitale hybride
étoient bifannuelles. La nouvelle plante fut vi-
I vace , & elle participa d’ une manière frappante
| aux qualités des deux autres. Ce botanifte com-
I bina fes expériences de quarante-quatre manières J pour découvrir fi, dans tous les cas, ces féconda-
i tions artificielles fe faifoient heuréüfément ; mais