li ts ; "braMeis involucrantïbus ovatrs 3 imbricatis ; péri
antkii la minis longitudinalUer barbatis , Jligmate.
fufformi. Brown , 1. c»
Toutes ces plantes croiffent fur les côtes de la
Nouvelle-Hollande, f j
ISOPYRUM. { 'V o y e i Hellébore. )
ISOPvA. Genre de Plumier , qui fait partie des
Jiélicèeres de Linné. U ifora-murri , Rheed, Malab.
6 3 tab. 30j appartient au même genre.
ISOTE. Ifoetes. Lam. Illuftr. Gen. tab. 862,
Ifoetes lacujlris 3 n°l 1.
Observations. Ifoetes ( coromandelina ) , foliis
filiformi-bus, erettis 3 glabris. Linn. i. Suppl, p. 447.
Cette plante eft à peine différente de celle de
l'Europe. Ses feuilles paroiffent parfaitement cylindriques
& non à demi cylindriques. Elle prés
e n te 3 fous ce rapport., le caractère de Y ifoetes
fetacea, n°. 2. Elle croît au Coromandel, aux lieux
humides , dans les rems pluvieux. 2/:
ISQ y iE R D IA . ( Voyei Izqüierdia. )
ITAIBA. Pifon, Braf. 125. C ’eft Vhymen&a
eourbaril Linn.
ITÉ . Itea. Ilhiftr. Gen. tab. 147, fi g. 1 , iua
-rvirginica , n°. 1,5 — fig. itea earoliniana , n°. 2.
( Vàye^, pour cette dernière plante, l'article C y -
JULLE , Suppl. )
Ce genre s’ éloigne de la famille desrofages,
parce que fes pétales & fes étamines font inférés
au fommet du calice & non à fon fond, quii eft
ta pi fie d'un difque, St adhérent à la bafe de.l'o-
“ vaire. Ce double cara&ère fe rapproche de la famille
des faxifrages.
Su i t e de s e s p è c e s .
3,. ÎTÉ à feuilles de romarin. Itea rofmariai folia.
Itea caule fruticofo , foliis linearibus ; pedunculis
-imïfjoris , axillaribus.
Cedrela rofmarinus. Lour. Flor. coch. I. p. 160.
D’après les caractères expofés par Loureiro,
cette plante paroît appartenir plutôt aux itea
qu’aux cedrela. Ses tiges font droites , ligneufes,
hautes de quatre pieds, dîviféesen rameaux droits,
afeendans, garnis de feuilles oppofées, fembla-
bles à celles du romarin, trois fois plus grêles,
plus odorantes, glabres , petites , filiformes ,
prefque cylindriques, droites, un peu fermes? les j
pédoncules axillaires, uniflores, folitaires ouréu- i
nis plufieurs enfemble. Le calice eft d’une feule
p iè c e , prefque campanule, court, perfiftaut, à‘
cinq dents caduques ? cinq pétales obtus, étalés,
caducs, inférés fur le réceptacle ; cinq filamens,
capillaires, prefqu’aiifll longs que la corolle 5 les
anthères ovales ? le ftyle filiforme, de la longueur
des étamines 5 le ftigmate un peu épais. La cap(ule
eft arrondie, un peu comprimée, à trois loges, à
trois valves poîyfpermes , s’ ouvrant au Commet;
les femencescomprimées, arrondies, fans rebord
membraneux.
Cette plante croît à l’expofition du nord, dans
la Cochinchine. f)
ITEA . ( Voye^ It É. )
IT T I-CAN N I. Plante décrite & figurée par
Rheed, Hort. MalaK vol. 7 , pag. y y , tab. 295
elle paroît devoir fe rapporter au loranthus coda-
ceus3 Diét nQ. 7.
IT T Y- A L U , figuier des Indes, décrit & figuré
dans Rheed j Hôrt. Malab. 1 , tab. 26? il paroît
être le ficus benjamina Linn.
IVA. Illuftr. Gen, tab. y66 , fig. I , iva annaa}
n°. i , & .Schmid. Icon. 61, tab. 16 ? — fig. 2, m
frutejeens , n°. 2 , & Gærtn. tab. 164.
S u i t e de s e s pè ce s .
3. Iv a ciliée. Iva d i la t aWilld.
Iva foliis lancèolato-ovatis 3 caule herbaceo ■ beat-
teis lanceolatis , acuminatis , petiolifque longe cilla-
tis. Willd. Spec. Plant. 3. pag. 1386.
Iva ( annua ) , hirfuta . foliis ovati-lanceolatis,
rariter ferratis fpicâ confeniufculâ; braâùs acumi-
nacis, involucrifque hirfutis. Mich. Flor. boréal.
Amer. 2. pag. 184.
Si cette plante n’eft pas une efpèce diftin&e de
Viva annua, elle en eft du moins une variété très-
remarquable, beaucoup plus ve lu e , les pétioles
& les bradées étant principalement chargés de
poils & de cils très-longs? les feuilles bien moins
dentées, tantôt oppofées, tantôt alternes? les
bradées oyales-lancéolées, acumi nées?, les fleurs
très-rapprochées fur un épi droit ? les fleurs femelles
au nombre de trois à cinq dans chaque
calice.
Cette plante croît dans l ’Amérique feptentrio-
nale, au pays des Illinois. O ( V. f )
4* IvA. imbriquée. Iva inibricata. Walth.
Iva fo liis lineari lanceolatis , integerrimisglabris;
caule fufruticofo. Willd. Spec. Plant. 3. pag.
23'§7.
Iva foliis lanceolatis , integris ; calice imbricato,
tubulofo; floribus femineis binis. Walth. Flor. carol«
pag. 232.
Iva fruticofa , glabra , foliis crajfis 3 cuneâiun
B lineari-ianceo’atis, integris ; glomerulis fiorùm fqua-
I imbricatis. Mi ch. flo r . boréal. Amer. 2. pag.
I 2;:S7-
j Cette efpèce eft facile à reconnaître par fes I feuilles entières , étroites, lméa:res-l'ancéolées , I glabres, un péu ép»ai(fes, feifiles ou rétrécies en
I pétiole à leur bafe, longues d’un à deux pouces ,
I un peu mucronées à K ur femmet.? les tiges pref-
I que ligneitlès, glabres, anguleufes ? ks fleurs pre f-
que feftiles , alternes, un peu ditlames, en épi
Iterminal;, les bradées femb'ables aux feuilles',
• mais plus petites; les calices glabres, compofés
i dc-quelques écailles larges, imbriquées, obrufes,
I renfermant aflez ordinairement deux fleurs fe-
Itntllcs.
I Cette plante croît fur les côtes maritimes, dans
lia Caroline & la Nouvelle Géorgie. T? ( V* f
mComm. Bofc.')
I JUANULLOA. (Prodr. Flo-r. peru^v. ) (Voye?
IÜlloa, D id .)
I IVETTE : nom vulgaire que portent quelques
iefpèces de teucrium. ( Vctye[ G ERMANDREE.)
K - JUGEOLINE, JUGOLINE. ( Voy. Sésame. )
I JUGLANS. (Vayei Noyer.)
I IVIRA. Genre d'Aublet, qui appartient aux
Mer eu lia de. Linné. ( Voye-^ Sterculier , n°. y. )
* JUJUBIER. Tjifiphus. Illuftr. Gen. tab. i8y ,
1%. U \i\iphus vuigaris, n°. r? fig. 2 ,
Efkus lotust n®. 2. 0 '
I Obfervations. i° . Sous le nom de \i\iphus myr-
mtoides3 Ürtega a mentionné une plante, qui eft
■ le genre C qndalia Cavan. ( Voye^ ce mot,
;
I 20. Le jujubier des Lotophages, nP. 2 ,, que j'ai
ioblèrvé en tre s-grande quantité furies côtes de
; Barbarie., ne s’y montre que fous la forme d’un
larbiifleau de. quatre à cinq pieds de: hauteur. De ux
Ivoyageurs ont mentionne chacun: un arbr.e parti-
JCüiier , qui fe rapproche lieaucbup èù.\.7fnfiphus-lo~
ï ^ , mais qui s‘en dilfingue par fa grandeur & par
Iquelques autres caradèrts.. Voici les détailsimé-
reflans qu'ils:- nous en. donnent :
i., Aux environs de Marianal; dans fin té rieur de
N Anique , croît un arbriffeau, qui ne diffère du.
\ {i{ipnus lotus, d'après la figure qu'en a donnée le
[célébré voyageur Mongo-Park dans fon Voyage
aan® l intérieur de-, l'Afrique:x que par fes feuilles
[entières, plus grandes & plus arrondies que.celles
L ÿpbus lotiis. Les.Nègres nomment fes fruits
.ct Cè fo n t, Oit Mongo-Park\, dé pe-
[wtes baies, jaunes & farineufes , d’ un goût dëli"
cieux ; elles font très-prifées par les gens du pays,
qui en font une forte de pain. Ils commencent par
les expofer quelques jours au foleil, enfuite ils les
,1 pilent légèrement dans un mortier de b o is , juf-
qu'à ce que la partie farineufe foit féparée du
noyau ; ils délaient cette farine avec un peu d'eau ;•
ils en font des gâteaux, & ils les mettent cuire au
.; foleil. Ces gâteaux relTemblent, par l'odeur & la
couleur , au meilleur pain d’épices.
; ” Après- qu’on a féparé les noyaux de la fu i ns „
on les met dans un grand vafe d’ eau , Si on les remue
pour en extraire encore le peu de farine qui
y refte. Cette farina communique à l’eau un goût
doux & agréable , & , avec l'addition d’un peu de
millet pilé ^ elle forme une efpèce de gruau très*
bon , qu’ on appelle du fon di, Sc q u i, pendant les
mois de février & de mars, feit communément
de déjeûner dans une grande partie du royaume
de Ludamar. On recueil le le fruit du lotus en étendant
un drap fur la terre, & en battant les bran*-
ches de l'arbufte avec une gaule.
»» C e lotus croît fpontanément dans toutes les
parties de l’Afrique que j’ai parcourues? mais on
le trouve furtouten très-grande abondance dans les
terrains fabloneux du Kaarta & du Ludamar, ainfi
que dans la partie feptentrionale du Cambara :
nul autre arbufte n’y tft aufli commun. Il fournit
aux Nègres un aliment qui reftembte au pain , 3e
une beififo» douce qu'ils aiment beaucoup. Ain fi
on ne peut guère douter que ce ne foit le fruit de
ce même lotus dont Pline dit que fe nourrilfoient
les Lotophages de la Libye. J'ai mangé du pain de
lotus 3 & je crois qu’une armée peut fort bière
avoir vécu d'un pareil pain, comme Pline rapporte
qu’en ont vécu les Libyens. Le goût de ce
pain eft même fi doux & fi agréable-,qu'il ÿ a apparence
que les foldats ne s'en plaignoient pas. »
J’ai cité littéralement les exprefiions de Mon<-
■ go-Park ou plutôt de fon traduéèeur. Il eft très-
probable que l’ai brifiTeaudont il parle, eft le même
ou du moins une variété du \iqiphus lotus ; nrais-'îl
eft difficile de comprendre comment les habitais
peuvent retirer une farine & faire du pain avec un
fruit pulpeux & mucilagineux. A La vérité',- l ’auteur
ajoute que ce pain eft une forte de gâteau-
qui reifemble au pain d’épices? mais il faut renoncer
à l’idée de farine & de pain. Le lotus dont fl
eft queftion dans Pline , & dont les fruits-ou plutôt
les femenèes êtoient réduites en farine & converties
en pain , tî’ëft point le qifiphus lotus , mais?
le nymphcalotus de Lirtné'.
Le fécond arbre qui approche du lotus, 3cqui
eft probablement une autre efpèce diftinéte de-jujubier
, eft cité S>c figuré dans le Voyage du Levant
d eT h e v e n o t , vol. 3. ,,pagu 812. Je me bornerai
à rappoïtèr le tex te de ce voyageur.
« Nous avons- encore trou vé, dit Tftevenot ,.eai