deux ouvertures y trois ftyles connivens a leur bafe y
une baie a trois loges, contenant deux ou trois fe mences
dans chaque loge.
Arbrifleau qui fe divife en rameaux glabres,
oppofés, garnis de feuilles oppofées, pétiolées,
ovales , aiguës, arrondies à leur bafe, finement
dentées en fe ie , longues de deux pouces, accompagnées
de ftipules caduques ; les pétioles au
moins une fois plus courts que les feuilles } les
fleurs difpofées, vers l’extrémité des rameaux,
en petites grappes axillaires, de la longueur des
pétioles, muniès de bradées compofées p r dînai-
rement de trois fleurs pédicellées > les pédicelles
terminaux, oppofés, uniflores. Le calice eft court,
inférieur, élargi à fa bafe, prefque campanule , à
c in q , quelquefois fix découpures un peu obtufesj
cinq ou fix pétales alternes avec les divifions du
c alice , inférés fur fon difque, à peine plus long*-;
douze, quinze ou dix-huit étamines, rapprochées
cinq ou fix devant chaque divifion du calice, alternes
avec les pétalesi les filamens très courts}
les anthères droites, alongées, attachées vers la
bafe des filamens 5 un ovaire fupérieur , fort petit}
trois ftyles connivens à leur partie inférieure}
trois ftigmates ; une baie de la forme & de la
groffeur d’un pois, pon&uée, prefque g'andu-
le u fe , à trois lo ges } une à trois femences dans
chaque lo g e , convexes, anguleufes} l’embryon
plane , entouré d’ un périfperme charnu.
Cette plante croît au Chili. On la cultive au
Jardin des Plantes de Paris. 5 ( V. f . )
Obfervations. Lhéritier a remarqué dans plusieurs
fleurs des anthères ftériies , ce qui lui a fait
Soupçonner que cette plante poiuroit bien être
dioïque. Les baies font bonnes à manger. Les ha-
bitans du Chili en retirent une liqueur avec laquelle
ils font une forte de vin.
MAQU1RA. ( V'oyei Maquire , Dift. )
MARALIA. Pet.-Th Nov. Gen. Madag p. 13.
n°. 43. Genre de plantes dicotylédones, à fleurs
complètes, polypétalées, établi par M. du Pecit-
Thouars pour une plante de l’ile de Madagascar,
qui appartient à la famille des arabes, & qui fe
rapproche beaucoup du genre de ce nom; elle
s’en diftingue par les trois ftyles.
Son calice eft fort petit ; fa corolle compofée
de cinq pétales , renfermant cinq étamines} un
ovaire inférieur, cylindrique, furmonté de trois
ftyles. Le fruit eft une baie noirâtre, cylindrique,
contenant trois femences. ”
C ’eft d’ailleurs un petit arbufte, chargé de feuilles
alternes,ailées} les fleurs difpofées en grappes
pendantes, compofées de petites ombelles longuement
pedonculées. ( Pet. - Th. )
M ARANTA. (Voye^ Galanga. }
MÀRÀTHRE à feuilles de fenouil. Marathrum
feniculaceum. Plant, æquin.
Marathrum tubere caulem fupplente , difformij fo.
liis petiolaîis, ramofo-decompofitis, fetaceis. Hurnb,
& Bonpl. Plant, æquin. 1. pag. 40. tab. 11.
Genre de plantes monocotylédones, à fleurs I
incomplètes, de la famille des naïades , qui a des |
rapports avec le podoftemon, & qui comprend des
herbes aquatiques, exotiques à l’ Lurope, dépouv-
vues de tig e , munies de feuilles aflez femblables
à celles du fenouil} les fleurs fobtatres.
Le caractère effentiel de ce genre eft d’avoir : ;
Des fleurs hermaphrodites ; point de calice ni de
corolle y une fpathe tabuléey de cinq a huit étamines:
entre chacune d'elles une écaille membraneufe , aiguë;' I
deux ftigmates fejfi/.es ; une cap fuie a deux valves, a
deux loges, ƒépurées par une cloifon parallèle aux
valves ,• des femences nombreufes.
Cette plante offre un grand nombre de racines
qtni la tiennent fixée à des rochers inondés} elles
prennent naiffance d’une groffe fouche ou tubéio*
fité qui tient lieu de tig e , & fupporte les feuilles
& les fleurs. Les feuill s font pétiolées, longues de
fix.à neuf pouces, plufieurs fois ailées, glabres,
d’ un vert-foncé} les folioles nombreules, ferrées,
fétacéesj les pédoncules-folitaires, longs d’un I
pouce, uniflores, environnés inférieurement par
une'gaine , dans laquelle ils étoi nt d’ abord complètement
renfermés} une fpathe tubulée , alon- l
gée, membraneufe’, tranfparente, d’abord fermée,
puis fe rompant à fon extrémité pour laifîer fortir
la fleur. Chaque fleur, dépourvue de calice & de;
corolle, offre :
i° . Cinq à huit étamines, plus fouvent feptj
les filamens fûbülés, perfiftansi inférés au fommet
du pédoncule} les anthères linéaires, bifides à leur j
bafe, à deux loges, d’ une belle couleur roie.
2*. Des appendices membraneux, courts, ai*
gus, placés entre chaque étamine.
30. Un ovaire ovale, long de deux lignes, à huit
ftries longitudinales, furmonté de deux ftigmates :
fefliles , fubulés , divergens, perfiftans.
4®. Une càpfule ov a le , membraneufe, glabfêi:
ftriee , s’oüvr.int en deux valves au fom m e t, divi*
fée en deux loges par une cloifon membraneufe);
parallèle aux valves.
Les femences nombreufes, rouffeâtres, comme
imbriquées fur plufieurs rangs fixées immédiat 1
ment aux deux faces de la cloifon.
Cette plante croît à la Nouvelle-Grenade, en
Amériquë , fur les rochers inondés. (Bonpl )
MARATHRUM. (Voy. Ma r a th r b .W ' )
I MARATTIA. (Foyei MyriothecA , Diél. &
I Suppl- ) > I MARCANTHUS. Lour. ( Voyeç Macran-
I xHU S ; Suppl)
I MARCEAU : efpèce de faule.
I MARCGRAVIA. ( Voyei MARGRAyE.)
I MARCHANTIA. ( Voye1 Hépatique.)
I MARCOTTE : branche tenant au tronc, que
I fon cou ch i en terre afin de lui faire prendre racine
» elle diffère de h bouture en ce que celle-ci
eft féparëe du tronc lorfqu’on la met en terre.
b MARENTERLA. Pet.-Th. Nov. Gen. Madag.
I pag. 18; n°. 60. G-nre de plantes dicotylédones, I a fleurs complètes, polypétalées, de la famille des I anones, très-voifin des avaria, dont il diffère par
I fon fruit & par la forme de la coroile} il comprend
■ des; arbuftes de l’île de Madagafcar, dont les ra- I meaux font grimpans, les fleurs terminales & fo- I litaires. Il offre pour caractère effentitl :
I Un calice d'une feule pièce, à trois lobes ; une co-
mrolle compofée de fix pétales ; trois extérieurs étalés &
I plus grunas y trois intérieurs droits j des étamines
m nombreufes y quatre a cinq ovaires y un fiïgmate fef-
I file y quatre à cinq baies médiocrement pédicellées,
I \. rudes,. horizontales , ventrues , inégales ,• plufieurs
I \ femences difpofees fur un feul rang.
L Cette plante croît à l’île de Madagafcar.
[(Pa.-Ift.)
MARGAR1TARIA. ( Voy. M a r g a r it a ir e .)
MàRGOUSIER : nom vulgaire du melia fem-
ipervirens de Swartz.
: MARGOUSIER. ( Voyei Azédarac, nos. I
&2.)
I MARGRAVE. Marcgravia. 111. Gen. tab. 447,
■ marcgravia umbellata, n°. I.
Obfervations. Une nouvelle efpèce , ajoutée à
ce genre, a déterminé aiifi qu’il fuit le earaêtere
I fpécifique de la première efpèce :
I I. M a r c g r a v ia ( umbellata ) , foliis ovato-ob-
I !0ngiS) acuminatis, venofis. Vahl, Egl. 2. pag. 39*
S u i t e d e s e s p é g e s .
, i* Margrave coriace. Marcgravia coriacea.
j Vahl.
Marcgravia foliis ellipticis , obtufis , coriaceis ,
«vends. Vahl, Egl. Amer. 2. pag.
Ses tiges fe divifent en rameaux glabres } revê- v
tues d’une écorce cendrée, parfemées de points
faillans, cylindriques à leur partie inférieure, un
peu tétragones vers leur fommet; les feuilles médiocrement
pétiolées, coriaces , elliptiques, ob*-
tufes, longues de quatre à cinq pouces, glabres,
liflès, un peu repliées à leurs bords ; des pédicelles
verticillés autour d’ un pédoncule commun & vers
fon fommet, au nombre de feize à dix-huit,
égaux, très-étalés, cylindriques, longs de deux
pouces, renflés ve»s leur fommet, parfemés de
points nombreux , tuberculeux ; les fleurs amendantes*
.
Cette plante croît à l’île de Cayenne. ï>
(V a hl.)
MARGUERITE B A TARDE . C e nom appartient
à un filphium.
Marguerite bleue : nom vulgaire de la Globulaire.
Marguerite (Grande). C ’eft le ckryfanthe-
mum leucanihemum de Linné.
Marguerite JAUNE. ’On donne quelquefois
ce nom au chryfanthemum fegetum à fleurs douoles.
Marguerite (Petite) : nom vulgaire du bellis
annua Linn. ( Voye% PAQUERETTE.)
Marguerite (R e in e ) : nom fous lequel eft
connu, dans les jardins, Yafier chinenfis Linn.
Marguerite de la Saint-Michel. Quelques
jardiniers donnent ce nom à Yafier amcllus
Linn.
MARGYRICARPUS. Vahl. Margyrocar-
pus. Perf, Cette plante, placée par M. de Lamarck
parmi les ancifirutn , fous le nom à ancifirum bar-
batum, llluftr., & auparavant parmi les empetrum,
fous le nom d’ empetrum pinnatum , Diél. ( C a m a -
r iNE, n®. §p§ a été convertie en un genre particulier
par les auteurs de la Flore du Pérou, genr®
adopté par M. Vahl dans fon Enumeratio Planta*
rum. II la nomme :
Margyricarpus fetofus. V a h l, Enum. 1. pag. 307*
— Ruiz & Pav. Flor. peruv. 1. pag. 28. tab. 8*
fig. 6 .
Son caraftère confîfte dans :
Un calice a quatre ou cinq divifions ; point de corolle
; deux étamines y un fiyle ; le fiigmatc pelté y un
- drupe mono f per me.
MARGYROÇARPUS. Perf. ( Voye\ Margyricarpus
; Suppl.)