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 r.ASTEHOPODES  
 LES  VERMETS  
 JvERMETllS,  AriailSOIl.)  
 (PI.  62.  lig.  2,  3,  5;  pi.  6Ï,  flg.  (,  2.)  
 Ont  une  coquille  tubuleuse,  dont  les  tours,  dans  le  premier  
 âge,  forment  encore  une  espèce  de  spire,  mais  se  prolongent  
 ensuite  en  un  tube  plus  ou  moins  irrégulièrement  
 contourné,  ou  ployé  comme  ceux  des  tubes  des  serpules.  
 Cette  coquille  se  fixe  d'ordinaire  par  l'entrelacement  d'autres  
 de  la  même  espèce,  ou  parce  qu'elle  est  enveloppée  en  partie  
 par  des  lithophyles  :  l'anima!  ne  marchant  point,  n'a  pas  de  
 pied  proprement  dit;  mais  ce  qui,  dans  les  gastéropodes  ordinaires, 
   forme  la  queue,  se  reploie  en  dessous  et  se  porte  
 jusques  en  avant  de  la  téte,  ou  son  extrémité  se  renfle  en  une  
 masse  garnie  d'un  opercule  mince  ;  quand  l'animal  se  retire,  
 c'est  cette  masse  qui  ferme  l'entrée  de  son  tube;  elle  a  quelquefois  
 divers  appendices,  et  son  opercide  est  épineux  dans  
 certaines  espèces.  La  tète  du  mollusque  est  obtuse,  et  porte  
 deux  tentacules  médiocres,  qui  ont  les yeux  aux  côtés  de  leur  
 base  externe.  La  bouche  est  un  orifice  vertical  ;  sous  elle  se  
 v o i t ,  de  chaque  côté,  un  filament  qui  a  tout e  l'apparence  d'un  
 tentacule  , mais  qui  en  réalité  appartient  an  pied.  Leur s  branchies  
 ne  forment  qu'une  rangée  le  long  du  côté  gauche  de  la  
 voîite  branchiale.  I^e  côté  droit  est  occupé  par  le  rectum  et  
 p a r i e  canal  spermatique  qui  transmet  aussi  les  oeufs.  Il  n'y  a  
 point  de  verge  et  l'animal  se  féconde  lui-même.  
 t u d u l i b r a n c h e s .  
 Les  espèces  de  yermets  sont  assez  nombreuses,  mais  peu  distinoles.  
 Linnoeus  les laissait  avec  les serpules.  (1)  
 Les  VEKM.LIES  que  M.  de Lamarck  laisseencore  auprès  des serpules,  ne  
 (tilTèrent  point  des vermets.  (:)  
 ]•  !  
 LES  IMÂGILES  
 ( m a o i l u s .  Moiif.)  Vulgairement  Campulotes.  
 (l'I.  62.  Cg.  4.)  
 Ont  .m  tube  caréné  sur  sa  longueur,  qui  d'abord  assez  
 régulièrement  en  spirale,  se  continue  ensuite  en  ligne  plus  ou  
 moins  droite;  bien  que  l'on  n'en  connaisse  point  l'animal,  
 il  est  probable  que  c'est  près  des  vermets  qu'il  devra  se  
 placer.  (3)  
 LES  SILIQUAIRES  
 ( SILIQUABI V.  Brug.)  
 (Pl.  62,  iig.  I,  6.)  
 !••  1  
 î  i  
 : >  
 UessemLlenl  aux  vermels  par  la  tôle,  par  la  position  de l'opercule,  par  
 la coquille  tubuleuse  et  irrégulière ; mais  celle coquille  a sur  toule  sa  lon- 
 (i)  Serpula  lumbricaiis,  Linn.,  AJaiis.,  
 Seneg,,XI,  I,et plusieurs espèces nou^ elles.  
 ( i )  Serpula  iriquetm  ,  GM.,  Born.,  
 Mus-,  pl.  xvm,  t.  i4.  
 (3)  mgllits  antiqmu  ,  MoiiH'.,  II,  pl.  
 elGiietlard,  Mém.,Iir,  pl.  lxxi  ,  
 f.  r..