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MOLLUSQUES.
LES LIMACINES
( G U Y . )
PL iC.fig. 3.
Doivent, d'après la description de Fabricius, avoir de
grands rapports avec les pneuraodermes ; mais leur corps se
termine pai' une queue contournée en spirale, et se loge dans
une coquille très mince, d'un tour et demi, ombiliquée d'un
côté et aplatie de l'autre. L'animal se sert de sa coquille
comme d'iui bateau, et de ses ailes comme de rames quand
il veut nager à la surface de la mer.
L'espèce coanue {Clio hclicina de Phips et de Gmel. Argonauta arpiica,
Fabric., Faun. Groënl., 387) n'est guère moins abondante que
le Clio boréal dans la mer Glaciale, et passe aussi pour un des principaux
alimens de la baleine. (1)
MOLLUSQUES. •'3
de ses fissures, et revêtu d'une cociuille également fendue
par les côtés, dont la face ventrale est très bombée , la dorsale
plate, plus longue que l'autre, et la ligne transverse
qui les unit eu arrière, munie de trois dentelures aiguës.
Dans l'état de vie, l'animal fait sortir par les fentes latérales
de sa coquille des lanières plus ou moins longues, qui sont
des productions du manteau.
L'espèce la plus connue {Anomia tridentata, Forskabl; Cavolina
natnns, Abildgaard, IhjaUa cornea, Lam.) Cuv., Ann. du Mus., IV,
pl. 69, et Péron, ib. XV, pi. 3, fig. 13, a une petite coquille jaunâtre,
demi transparente, que l'on trouve dans la Médiierranée et dans l'Oeéan.
(1)
On a cru pouvoir rapprocher des hyales
LE PYRGO,
LES HYALES
Pl. iS. Cg.
( HYAL EA. Lam. CAVOLiNA. Abildg. )
Pl. 17. Cg. 3, /„ 5,6.
Ont deux très grandes ailes, point de tentacules, un manteau
fendu par les côtés, logeant les branchies dans le fond
Très petite coquille fossile, découverte par M. Defrance ,
globuleuse, très mince, divisée par une fente transversale
très étroite, si ce n'est par le devant, où elle s'élargit un peu.
- m ( i ) Je ne sais si l'animal dessiné par
M. Scovcsby, dontM. deBlainville (Malac.,
pl. >LViii bi.s, f. 5 ) fuit son genre spira-
TEïXE, csl bien, comme il le cioit, le même
que i-eux de Pliips et de Fabi ii-ius.
( i ) Aj. Hyal-lanceolata, Lcsiieur, Bull,
des sc., juin i8i3, pl. V, f. 3 ; — JJyal.
inflexa, ib., f. 4,
N. n. Le Glaucus, la Carinaire el la
Firole, que M. Pérou rapporte aussi à la
famille des Ptévopodes ^ appartiennent :t
celle des Gastéropodes; le P/iiliiroé, du
même auteur, y appartient très probablement
aussi, et son CaUianire csl un zoopbyto.
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