2211 ACÉPHALES
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Il y en a une espèce dans la Médilerranée ( Tellina (ot/ala), Poli, Il,
XV, 20. (t)
LES GLYCYMÈRE8
(GLYCYMERIS. I.am. CYRTODAIRE. Daud.)
(Pl. 109, fig.*3,)
N'onl à leur charnière ni dents, ni lames^ ni fossettes, mais un simple
renflement calleux derrière lequel est un ligament extérieur. Leur animal
ressemble à celui des myes.
L'espèce la plus connue siliqua, L., Chemn. , XI, 193 L I94) vient
de la mer Glaciale.
LES PANOPES
(PANOPEA. Mesnard. Lagr.)
(Pl. 103, fig. I.Ï.),
Ont en avant du renflement calleux des précédentes une forte dent , immédiatement
sous le sommet , qui croise avec une dent pareille de la valve
opposée ; caractèr e qui les rapproche des solens. On en connaî t une grande
espèce, des collines du pied de l'Apennin , où elle est si bien conservée ,
qu'on l'a crue quelquefois tirée de la mer. (2)
Peul-être pourrait-on en séparer une autre espèce fossile qui ferme
presque entièrement au bout antérieur. (3)
On peut mettre à la suite de ces diverses modifications des myes,
LES PANDORES, Bru^î.
(PI. no, fig. 3.)
Qui ont une vahe beaucoup plus plate que Taulre, un ligament inte-
(1) La Nouvelle-Hollande en fonruil une
aulre espèce [Solaustraits. Lam.).
(2) Mja glycimcris, L.,Cheniii., VI,
m . Une espèce très voisine, mais \m peu
l»his courte, habite la Méditerranée. li y en
» liuo autre fossile près de Knrdeaux.
(3} Panopv de Faiijas, Mesnard Lagr..
Ann. ratis., IX, xii.
C'est dans ce voisinage que doivent venir
sims doute les saxicavks de M. Fleuriau do
r.ellevuc, petites coquilles creusant l'intérieur
des pierres. Vid. , Roissy, VI, /,4 r.
ÏESTACÉS.
rieur placé en travers, accompagné en avant d'une dent saillante de la
valve plate. Le côté postérieur de la coquille est allongé. L'animai rentre
plus complètement dans sa coquille que les précédens, et ses valves ferment
mieux ; mai s il a les mêmes moeurs.
On n'en connaît bien qu'une espèce de nos mers. (1)
Ici viennent encore se grouper quelques petits genres
singuliers.
LES BYSSOMIES, Cuv.
(IM. .10, llg. 2.)
Dont les coquilles, oblongues et sans dent marquée, ont
l'ouverture pour le pied à-peu-près dans le milieu de leurs
bords et vis-à-vis des sommets.
Us pénètrent aussi dans les pierres, les coraux.
On en a un très nombreux dans la mer du Nord, qui est pourvu d'un
byssus. (2)
LÈS HIATELLES
(HIATELLA. Daud.)
(Pl. Ito, fig. r.)
Ont la coquille bâillante, pour le passage du pied, vers le
milieu de ses bords, comme les précédens, mais leur dent de
la charnière est un peu plus marquée. Leur coquille a souvent
en arrière des rangées d'épines saillantes.
Elles se tiennent dans le sable, les zoophytes, etc.
La mer du Nord en possède une petite. (3)
(1) Tellina inoeqnivalvis, Chcmn.,Vl,xi,
106; et pour l'animal, Poli, II, i5, 7.
(2) Mytilusphola(lis,'M\\W.,7.oo\. Dan,,
i.xxxv!i, 1 ,2,3; OH Mya hyssifera, Fabr.,
Groënl.
(3) Solen minuiiis,.!,., Cliemn.. VI, vr,