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 Il  y  en  a  une  espèce  dans  la  Médilerranée  ( Tellina  (ot/ala),  Poli,  Il,  
 XV,  20.  (t)  
 LES  GLYCYMÈRE8  
 (GLYCYMERIS.  I.am.  CYRTODAIRE.  Daud.)  
 (Pl.  109,  fig.*3,)  
 N'onl  à  leur  charnière  ni  dents,  ni  lames^  ni  fossettes,  mais  un  simple  
 renflement  calleux  derrière  lequel  est  un  ligament  extérieur.  Leur  animal  
 ressemble  à  celui  des  myes.  
 L'espèce  la  plus  connue  siliqua,  L., Chemn. ,  XI,  193  L  I94)  vient  
 de  la  mer  Glaciale.  
 LES  PANOPES  
 (PANOPEA.  Mesnard.  Lagr.)  
 (Pl.  103,  fig.  I.Ï.),  
 Ont  en  avant  du  renflement  calleux  des  précédentes  une  forte  dent ,  immédiatement  
 sous  le  sommet ,  qui  croise  avec  une  dent  pareille  de  la  valve  
 opposée  ; caractèr e  qui  les  rapproche  des  solens.  On  en  connaî t  une  grande  
 espèce,  des  collines  du  pied  de  l'Apennin  ,  où  elle  est  si  bien  conservée  ,  
 qu'on  l'a  crue  quelquefois  tirée  de  la  mer.  (2)  
 Peul-être  pourrait-on  en  séparer  une  autre  espèce  fossile  qui  ferme  
 presque  entièrement  au  bout  antérieur.  (3)  
 On  peut  mettre  à  la  suite  de  ces  diverses  modifications  des  myes,  
 LES  PANDORES,  Bru^î.  
 (PI.  no,  fig.  3.)  
 Qui  ont  une  vahe  beaucoup  plus  plate  que  Taulre,  un  ligament  inte- 
 (1)  La  Nouvelle-Hollande  en  fonruil  une  
 aulre  espèce  [Solaustraits.  Lam.).  
 (2)  Mja  glycimcris,  L.,Cheniii.,  VI,  
 m .  Une  espèce  très  voisine,  mais  \m  peu  
 l»his  courte,  habite  la  Méditerranée.  li  y  en  
 »  liuo  autre  fossile  près  de  Knrdeaux.  
 (3}  Panopv  de  Faiijas,  Mesnard  Lagr..  
 Ann.  ratis.,  IX,  xii.  
 C'est  dans  ce  voisinage  que  doivent  venir  
 sims  doute  les  saxicavks  de  M.  Fleuriau  do  
 r.ellevuc,  petites  coquilles  creusant  l'intérieur  
 des  pierres.  Vid. ,  Roissy,  VI,  /,4  r.  
 ÏESTACÉS.  
 rieur  placé  en  travers,  accompagné  en  avant  d'une  dent  saillante  de  la  
 valve  plate.  Le  côté  postérieur  de  la  coquille  est  allongé.  L'animai  rentre  
 plus  complètement  dans  sa  coquille  que  les  précédens,  et  ses  valves  ferment  
 mieux  ; mai s  il  a  les  mêmes  moeurs.  
 On  n'en  connaît  bien  qu'une  espèce  de  nos  mers.  (1)  
 Ici  viennent  encore  se  grouper  quelques  petits  genres  
 singuliers.  
 LES  BYSSOMIES,  Cuv.  
 (IM.  .10,  llg.  2.)  
 Dont  les  coquilles,  oblongues  et  sans  dent  marquée,  ont  
 l'ouverture  pour  le  pied  à-peu-près  dans  le  milieu  de  leurs  
 bords et  vis-à-vis  des  sommets.  
 Us  pénètrent  aussi  dans  les pierres,  les  coraux.  
 On  en  a  un  très  nombreux  dans  la  mer  du  Nord,  qui  est  pourvu  d'un  
 byssus.  (2)  
 LÈS  HIATELLES  
 (HIATELLA.  Daud.)  
 (Pl.  Ito,  fig.  r.)  
 Ont  la  coquille  bâillante,  pour  le  passage  du  pied,  vers  le  
 milieu  de  ses  bords,  comme  les précédens,  mais leur  dent  de  
 la  charnière  est un  peu  plus  marquée.  Leur coquille a  souvent  
 en  arrière  des  rangées d'épines  saillantes.  
 Elles  se  tiennent  dans  le  sable,  les zoophytes,  etc.  
 La  mer  du  Nord  en  possède  une  petite.  (3)  
 (1)  Tellina  inoeqnivalvis,  Chcmn.,Vl,xi,  
 106;  et  pour  l'animal,  Poli,  II,  i5,  7.  
 (2)  Mytilusphola(lis,'M\\W.,7.oo\.  Dan,,  
 i.xxxv!i,  1 ,2,3;  OH Mya  hyssifera,  Fabr.,  
 Groënl.  
 (3)  Solen  minuiiis,.!,.,  Cliemn..  VI,  vr,