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 longé  tie  l'autre  bout  eu  un  tube  double  qni  sort  de  la  
 coquille,  laquelle  est  toujours  bâillante  par  ses  extrémités. 
   Ils  vivent  presque  tous  enfoncés  dans  le  sable,  dans  
 la  vase,  dans  les  pierres  ou  dans  des  bois.  
 LES  aiYES  
 (MYA.  L.)  
 (IM.  io8,  109,  iio,  fig.  3.)  
 IS'ont  que  deux  valves  à  leur  coquille  oblongue,  dont  la  
 charnière  varie.  Le  double  tube  forme  un  cylindre  charnu  ;  
 le  pied  est  comprimé;  les  foi-nies  de  la  charnière  ont  donné  à  
 MM.  Daudin,  Lamarck,  etc.,  les  subdivisions  suivantes  (1),  
 dont  les  trois  premières  ont  le  ligament  interne.  
 LES  LUTH AIR ES  
 [LXJTRARIA.  Lam.)  
 (Pl.  108.  fig.  3.)  
 Ont,  coQìine  les  madr é s  ,  un  ligament  inséré  de  part  et  d'autre  dans  une  
 large  fossette  triangulaire  de  chaque  valve,  et  en  avant  de  cette  fossette  
 une  petite  dent  en  chevron  ;  mais  les  lames  latérales  manquent  ;  les  valves  
 très  bâillantes,  surtout  au  bout  postérieur  par  lequel  sort  le  gros  double  
 tube  charnu  de  la  respiration  et  de  l'anus,  les  ramènent  dans  cette  famille,  
 l e  pied  qui  sort  à  l'opposite  est  petit  et  comprimé.  
 cÉES. Les  dernières  comprennent  les  Pholades, 
   les  Tarcts  et  les  Fistidanes;  les  premieres, 
   toutes  les  autres,  et  même  VJrro- 
 Nous  devons  remarquer,-au  reste,  que  
 l'on  a  ('tabli  dans  cette  famille  et  dans  la  
 précédente  im assez i^rand  nombre  de  genres  
 trop  peu  caractérisés  pour  que  nons  
 ayons  cru  devoir  les  adopter.  
 (t)  .V.  li.  La  moitié  des  Mya  de Gmel.  
 n'appartiennent  ni  à  ce  ¡^enrc  ni  mcnie  à  
 cette  famille,  mais  aux  rnUellcs,  anx  Muli 
 tes,  aux  Mactrcs,  etc.  
 (1)  Maclm  lustraría,  List.,  .4i5,  a5y;  
 Cliemn.,  VI,  xxiv,  240,  24«;  
 Mfa  oblonga,  id.,  ib.,  II,  la  ;  
 Acosta,  Conch,  brit.,  XVII,  \  ;  Guull.,  
 <jo,  A,  fig. min.  
 (2)  Mya  trúncala,  L.,Chemn.,  VI  .  1  ,  
 M.  aixmiia,  il).,  3,  4.  
 (3)  Sokn  annliiiiis,  Cliemn,,  VI,  vi,  
 (4)  Encyelop.,  I'io,  (>,  sous  Ic  nom  de  
 Cor bu le ;  
 .in.  hispidula,  Nob.,  Aniin.  sans  vert.  
 Egypl.,  00(1-,  pl.  VII,  r.  8.  
 J e  pense  (¡ue  les  rlticulks,  Fleuriau  de  
 ÜeUevue  [Fuyez  Roissy,Vi,  440),  doivent  
 être  \oisines  de  ce  sous-genre  :  elles  vivent  
 dans  l'intérieiir  des pierres ,  comme  les  Pc- 
 /rieoies,  les  Phoiades,  ele.  
 " T  
 TESTACÉS.  
 On  eu  Irouvc  dans  le  sable  des  embouchures  de  nos  lleuves.  (1)  
 LES  MYES  proprement  dites  
 (MYA.  Lam.)  
 «  
 (Pl.  io8.  lig.  i.)  
 Oui  à  une  valve  une  lame  qui  fail  saillie  dans  l'aulre  valve,  el  daus  celleci  
 une  fossette;  le  ligament  va  de  celle  fossette  4  cette  lame.  
 Nous  en  avons  quelques-unes  le  long  de  nos  côtes  dans  le  sable.  (2)  
 On  doit  rapprocher  de  ces  myes  
 LES  ANATINES,  Lam.  
 (Pl.  roS.fig.  I.)  
 Qui  oui  à  chaque  valve  une  pelile  lame  saillante  en  dedans,  et  le  ligament  
 allant  de  l'une  à  l'autre.  
 On  en  connaît  une  oblongue,  excessivement  mince,  dont  les  valves  
 sont  soutenues  par  une  arêle  intérieure  (3);  et  une  aulre  de  forme  plus  
 c a r r é e ,  qui  n'a  point  cette  arête.  (4)  
 Dans  les  sol éht es  (o),  Lam. ,  le  ligament  se  montre  au  dehoj-s  de  la  coquille. 
   Une  partie  reste  attachée  dans  un  cuilleron  horizontal  intérieur  de  
 chaque  valve.  11  n'y  a  point  d'autre  dent  cardinale.  Cn  épiderme  épais  
 dépasse  les  bords  de  la  coquille.  
 jj.  
 {-)  l'I