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-U-J CRUSTACÉS
LES STÉNOSOMES
(STEIVOSOMA. Leach.)
(I'l. 69, fig. 3.)
K'cii difKrcnl que par la forme linéaire du corps et la longueur des anleunes,
surpassant la moitié de celle du corps. (1)
LES AHCTURES
iARCTURTJS. Lalr.)
(l'i. 70, fig. 2.)
Sont très remarquables par la forme des second et troisième pieds , qui
se dirigent en avant, et se terminent par un long article barbu, et mutique
ou faiblement onguiculé; les deux antérieurs sont appliqués sur la
bouche et onguiculés ; les six derniers sont forts, ambulatoires, rejetés en
arrière et bidenlés à leur extrémité. Sous le rapport de la longueur des
antennes et de la forme du corps, ils se rapprochent des slénosomes.
Je n'ai vu qu'une seule espèce (Ardjims iulcrculalus) et qui a été rapportée
des mers du Nord, dans l'une des dernières expéditions anglaises
au pôle arctique.
L a cinquième section (ASELLOTES, Asellota, Lat. ) nous
p r é s e n t e des isopodes à quatre antennes très apparentes, disposées
sur deux lignes, sélacées, terminées par une tige plur
i a r t i c u l é e ; deux mandibules, quatre mâclioires recouvertes
à l'ordinaire par une espèce de lèvre formée par les premiers
p i e d s - m â c l i o i r e s ( ^ ) ; des branchies vésiculeuses, disposées par
p a i r e s , recouvertes par deux feuillets longitudinaux et biart
i c u l é s , mais libres; une queue formée d'un seul segment,
(i) Stenosoma lineare, Leach ; Desmav.,
Hud., item., XLvi, la; (a)
Stenosoma hectic urn, ¡bid.; Iilotea tiri-
(.) IM. 69. Cg. 3.
dissima. Risso, Cnist., Ili, 8, Foyez,
pour les autres espèces, i'ouvraf(e de
M. Desmarest.
(¿) Pi. 70 bit, fig. I a.
ISOPODES.
sans nageoires latérales, mais avec deux stylets bi f ides o u dctiK
a p p e n d i c e s très courts, en forme de tubercules, au milieu de
s o n bord postérieur. D'autres appendices en forme de lames,
situées à sa base inférieure, plus nombreux dans les mâles,
d i s t i n g u e n t les sexes.
LES ASELLES
(ASEI.LUS. Geoff.l
(Pl. 70 0«, fig. [.;
Ont deux stylets bifides à l'extrémité postérieure du corps, les yeux
écai tés, les antennes supérieures de la lougueu.' au moins du pédoncule
des inférieures, et les crochets du bout des pieds entiers.
La seule espèce connue de ce sous-scnre, d'e«K </o«ce(Gcoir.,
Ins., II, XXII, 2; Squill, asclU, Deg., Insect., Vit, xxi, I i Desm., Consid.,
XI..X, 1 , 2 ; IdoUa aquatica , Fab.), est très abondante dans les eaux
douces et stagnantes, ainsi que dans les mares des environs de Pans.
Elle marche lentement, à moins qu'elle ne soit effrayée. Au printemps,
elle sort de la vase où elle a passé l'hiver. Le mMe, beaucoup plus gros
que la femelle, porte celle-ci une huitaine de joui s, en la retenant avec
les pattes de la quatrième paire. Lorsqu'il l'abandonne, elle est chargée
d'un grand nombre d'oeufs, renfermés dans un sac membraneux, placé
sous la poitrine, et s'oiivrant par une feule longitudinale, à la naissance
des petits.
LES ONISCODES,
(ONISCODA. Lal.)
Ou les janires (l) de M. Leacb, diffèrent des aselles par le rapprochement
de leurs yeux, leurs antennes supérieures plus courtes que le pédoncule
des inférieures, et par les crochets des tarses, qui sont bifides.
La seule espèce connue iJanira m<iculosa, Leach.; Desm., Consid.,
(i) Nom employé par M. Risso pour un dés-loi
fîenre delà même elasse, et qu'il m'a fallu
•eniplarer ici par un autre.