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 oblongue  dont  la  chani ièi e  est  gi-cnue  sur  loule  sa  longuciii'  (l)  ;  son  animal  
 a  le  manteau  un  pen  fermé  vers  l 'arrière  (2) ;  
 El  M.  Leacli,  sous  celui  de  dips\de,  une  autre  espèce  qui  a  les  angles  
 plus  prononcés,  et  un  vestige  de  dent  à  sa  charnière.  
 LES  MULÈTES  ,  Vti1(>-.  Moules  de  peintres,  
 (uNio.  Brii[>.)  
 (l'I.  fig.  r. 2.)  
 Ressemblent  aux  anodontes  par  l'animal  et  par  la  coquille,  
 si  ce  n'est  que  leur  charnière  est  plus  compliquée.  La  valve  
 droite  a  en  avant  une  courte  fossette  où  pénètre  une  courte  
 lame  ou  dent  de  la  valve  gauche,  et  en  arrière  une  longue  
 lame  qui  s'insère  entre  deux  lames  du  coté  opposé.  On  les  
 trouve  aussi dans  les  eaux  douces  ,  de  préférence  dans  celles  
 qui  sont  courantes.  
 Tantôt  la  dent  antérieure  est  plus  ou  moins  grosse  et  inégale  comme  
 dans  
 La  MOLLE  DU  R ¡11 y  {M y a  marg  ariti fera,  L.),  Di'ap.  x,  19.  
 Grande  espèce  épaisse,  dont  le  nacre  est  assez  beau  pour  que  ses  concrétions  
 puissent  être  employées  à  la  parure,  comme  des  perles.  
 Nous  avons  encore  Tii/uo  lîiloralis,  Lam.,  Drap.,  x,  20.  Espèce  plus  
 pelite,  plus  carrée.  
 D'autres  fois  la  dent  antérieure  est  en  forme  de  lame,  comme  dans  
 La  M OU LE  DES  PL  IN  TRES  {My  a  piclorum  L)  Dra|>.  xi,  1-4.  
 Espèce  oblongue  et  mince,  coïinue  de  tout  ie  monde.  (3)  
 (i)  Irid.  exotica  ,  Encycl.  method.,  
 Test.,  pi.  2o4;  
 Aj.  Irid.  nilotica,  Caillaml,  voyage  à  
 Mcroé, I'L Lx, t.  II.  
 •  (2)  Voyez  Deshayes,  Mem.  ile  la  Soc,  
 d'hist.iuil.  lie Paris.  1827, Tll,  y.  i,  |>1.  i.  
 (3) Un  grand  nombro  d'espèces  Irès  remarquables  
 parleur  lailleou  leurs  formes,  
 se  U'ouvenl  aux  Éla!s-ünis  dans  les lao.s ei  
 dans  les  rivières.  MM.  Say  el  Ikriics  qui  
 les ont  décrites  eut  établi parmi  elles (pielques  
 noiiveaii\  sous-gonrrs.  
 TESTACÉS.  
 M.  De  Lamarck  dislingue  
 LES  HYRIES,  
 (HYRIA.  Lam.)  
 (Pl. 92, fig. 4.)  
 Dont  les  angles  sont  si  p rononcés,  que  leur  coquille  est  presque  triangulaire  
 (1)5  
 Et  LES  CASTALIES,  
 (CASTALIA.  Lam.)  
 (l'I.  goto.lig.  2.)  
 Dont  la  coquille  un  peu  en  coeur  esl  striée  en  rayons,  et  dont  les  dents  
 et  lames  de  la  charnière  sont  sillonnées  en  travers  de  leur  longueur,  ce  
 qui  leur  donne  quelques  rapports  avec  les  trigonies(a).  
 On  doit  rapprocher  des mulètes  quelques  coquilles  de  mer  
 qui ont  un  animal  semblable  et à-peu-près la même  charnière,  
 mais  dont  la  coquille  a  les  sommets plus bombés  et  des  côtes  
 saillantes  allant des  sommets aux  bords.  Ce  sont  
 LES  CARDITES.  Brug.  (3)  
 (l'i.  93. fis- •  )  
 Leur  forme est plus ou  moins  oblongue  ou  en  coeur.  Quelques 
 unes  ont la  coquille  béante  inférieurement  (4).  
 (1) Jfyria rugosa, Ene. méth.,pl.  247,^- 
 (2)  Castalia  ambigua,  Lam.,  Blainv.  .  
 Malao.,  LXTII,  4.  
 (3)  Chamaantiquaia,  Cliain.,VI, XLvni,  
 488-491;  
 Chama  trapezin  ;  
 Ch.  semiorbiculata;  
 Chama  cordata,  id.,  5o2,  5o3  ; et  parmi  
 les  espèces  fossiles ,  une  des  plus  singulières  
 ,  Cardita  avicularia,  Lam.  ,  An.  
 mus.,  IX.  pl.  19,  f.  6 ;  si toutefois elle ne  
 doit  pas être  séparée.  
 (4)  Chama  calicidata,  Chemn.,  VI I ,  L,  
 5oo,  5or;  
 Cardita  crassicosta,  Brug., Encycl.,  pl.  
 234,  f.  3.