'¿42 ACÉPHALES
Quelques cspèces sont remarquables par le long pédoncule qui les supporte.
(i)
La tleLixième faniille des acéphales sans coquille,
LES AGRÉGÉS,
Comprend des animaux plus ou moins analogues aux
ascidies, mais réunis en une niasse commune, de sorte
quel i\ faut ajouter l'.^it:. gelatina , Zool.,
Jan., xi.ni ;
VAsc. pyrifomis, ÌI).,CLVI;
Salpa sipko, Fovsk., xliu, C.J
\!j1scidia microcosmiis, Redi, opusc. ,
I I I , Plane., app., VII, le même que VAsc.
sulcata, Coquebert, Bullet, des Se,, avr.
1 7 9 7 , ï , ' î
VAsc. glandijomis, Coqueb., ib.
.V. n . quer^iciW/acûwe'Ha,Müll., Zool.
dan!, LV, Asc. intestinalis, Bohatsch., X,
4; peut-être même Asc. patula ^ Müll.,
LXV, el A. corrugata^ id., LXXIX., 2 , ue
paraissent qu'une espèce. Il y a aussi quelques
hiterversions de synonymie, et en général,
les espèces sont loin d'être encore
bien déterminées.
M. Savigny, d'après ses observations et
les miennes, a essayé de subdiviser les Ascidies
eu plusieurs sous-genres ( dans la
deuxième partie de sesMém. sur les An.
sans vert. Paris i8i6), tels ((ue
t e s CYNTHIES (a), dont le corps est sessile
cl lesac branchial, plissé longitudinalement;
(«) PI, IQ5, fig. 2, i, et pl. 12e;.
(r) Pl. 127.
leur test est coriace ;
Les PHALLcsiïS qui diffèrent des prérédentes
parce que leur .sac branchial n'est
jias plissé; leur test est gélatineux j
Les ct,AVELi,iNES (c), qui ont le sac branchial
sans plis, ne pénétrant pas jusqu'au
fond de l'enveloppe, et dont le corps est
porté sur un pédoncule; leur lest est gélatineux.
Les BOLTENIES [d), dont le corps est pédiculé
et l'enveloppe coriace.
Il prend aussi en considération le nombre
etla forme des tentacules qui entourent
intérieurement l'orifice branchial ; mais ces
caractères, en partie anatomiques, ne peuvent
être encore appliqués avec sûreté à un
grand nombre d'espèces.
M. Makleay (Trans. L in. ,XIV, 3" part.)
en établit encore deux autres , CYSTIHGIA
et oENDRouoA, foudcs sur des caractères
de même nature.
( i ) Ascidia pedunculata, Edw., 356, er
Asc. clavata ou Forlicella Bolte.nii. Gra.
Pi. 125, fig. I.
(r/) PI, 12/,.
SANS COQUILLES.
qu'ils paraissent communiquer organiquement ensemble,
et que sous ce rapport ils sembleraient lier les mollusques
aux zoophytes; mais ce qui, indépendamment
de leur organisation propre, s'oppose à cette idée, c'est^
que, d'après les observations de MM. Audouin et Milne
Edwards, les individus vivent et nagent d'abord séparés,
et ne se réunissent qu'à une certaine époque de
leur vie.
Leurs branchies forment, comme dans les ascidies,
un grand sac que les alimens doivent traverser avant
d'arriver à la bouche; leur principal ganglion est de
même entre la bouche et l'anus; la disposition des viscères
et de l'ovaire est à-peu-près semblable, (i)
Néanmoins les uns ont, comme les biphores, une ouverture
à chaque extrémite.
Tels sont
LES BOTRYLLES,
( B O T R Y L L U S . Gsertn.)
(Planche 128.)
Qui sont de forme ovale, fixés sur divers corps et réunis
(r) C'est M, Savigny qui a Îait connaître faisaient connaître la structure particulière
récemnienll'organisation singulière de toute des Sotijlles et des Fyrosomes. Voyez
cette famille, que l'on confondait autrefois i excellent travail de M. Savigny, dans ses
avec les Zoophytes proprement dits. En Mémoires sur les animaux sans vertèbres,
même temps, MM. Desmarets et Lesueur deuxième partie, premier fascicule.