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 garni  d un  manteau,  qui  s'étend  plus  ou moins,  prend  
 diverses  figures,  et  produit  une  coquille  dans  le  plus  
 grand  nombre  des  genres.  Leur  tête,  placée  en  avant,  
 se montre  plus ou  moins, selon qu'elle est  plus ou moins  
 engagée  sous  le  manteau.  Elle  n'a  que  de  petits  tentacules  
 qui  sont  au-dessus  de la  bouche  et ne  l'entourent  
 pas  Leur  nombre  va  de  deux  à six,  et  ils  manquent  
 quelquefois;  leur  usage  n'est  que  pour  te  tact,  et  au  
 plus  pour  l'odorat.  Les  yeux  sont  très  petits,  tantôt  
 adherens  à  la  tête,  tantôt  à  la  base,  ou  au  côté,  ou  à  
 la  pointe  du  tentacule  (') ;  ils manquent  aussi  quelquefois. 
  La  position,  la  structure  et  la  nature  de  leurs  organes  
 respiratoires  varient et donnent lieu  de les  diviser  
 en  plusieurs  familles; mais  ils  n'ont  jamais  qu'un  coeur  
 aortique,  c'est-à-dire  placé  entre  la  veine  pulmonaire  
 et  l'aorte.  (')  
 La  position  des  ouvertures  par  lesquelles  sortent  les  
 organes  de  la  génération  et  celle  de  l'anus  varient;  
 cependant  elles  sont  presque  toujours sur  le  côté  droit  
 du  corps.  ('')  
 Plusieurs  sont  absolument  nus;  d'autres  n'ont  qu'une  
 LEUR  DIVISION.  
 I  coquille  cachée;  mais  le plus  grand  nombre  en  porte  
 I  qui  peuvent  les  recevoir  et  les  abriter.  
 i  Ces coquilles  se  produisent  dans  l'épaisseur  du  manvl  
 teau.  Il  y  en a  de  symétriques  de  jjlusieurs  pièces,  de  
 ^  symétriques  d'une  seule  pièce,  et  de  non  symétriques  
 I  qui,  dans  les  espèces  où  elles  sont  très  concaves  et  où  
 i  elles  croissent long-temps,  donnent  nécessairement  une  
 spirale  oblique.  
 Que l'on se représente  en  effet un  cône  oblique,  dans  
 lequel  se  placent  successivement  d'autres  cônes,  toujours  
 plus  larges  dans  un  certain  sens  que  dans  les  
 autres,  il  faudra que  l'ensemble  se roule  sur  le  côté  qui  
 grandit  le  moins.  
 Cette partie,  sur  laquelle  est  roulé le cône, se  nomme  
 la  columelle, et elle est tantôt  pleine (°), tantôt  creuse  (').  
 Ilorsqu'elle  est creuse, son  ouverture  se nomme  ombilic.  
 Les  tours  de  la  coquille  peuvent  rester  à-peu-près  
 dans  le même  plan,  ou  tendre  toujours vers  la  base  de  
 la  columelle.  
 Dans  ce dernier  cas,  les tours  précédens  s'élèvent  audessus  
 les uns des  autres,  et forment  ce que  l'on  nomme  
 la spire,  qui  est  d'autant  plus  aiguë  que  les  tours  des- 
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 (rt)  Pl.  19.  fig.  r,  pl.  25.  fig.  I,  
 (C)  Pl.  30.  fig.  I.  
 (¿)  Pl.  19.  fig.  r  ,etc.  
 (<i)  Pl.  19.  fig.  2  ai  pl.  ao.  fig.  1  «,  etc.  
 («)  P).  25.  fig.  3,  .  5  ,  clc.  (i)  Pl.  î î . f ig.  I,  9.,  3,  f).  elc.